L'inconcevable

Chapitre 4

Non ce n'est pas une blague, et oui qu'elle idée d'aller aux toilettes en boite. Dans tous les cas je devais y aller.
Après avoir enfin réussit à traverser cette foule d'adolescents, et mettre fait accosté par au moins 6 mecs en 3 minutes j'étais enfin arrivée à mon but : les toilettes. Ouais je sais, pas super comme but dans la vie.
Évidemment, je n'étais pas la seule à vouloir me soulager.... A vrai dire je ne pense pas que toutes ces filles étaient seules dans les toilettes.... Vous voyez ce que je veux dire, d'après ce que j'entendais, plusieurs d'entre elles prenaient du plaisir....

Bref après avoir fait ce que j'avais à faire, je décidais de sortir prendre l'air. Je m'étais assise sur ce rocher, caché par l'ombre d'une voiture. Je pensais à tous ces mecs, au fait que j'aurais pu en embrasser un, juste pour voir. Puis je me disais que ca servirait à rien enfaite, puis je fus sortis de mes pensées par la scène qui se passait en face de moi, sous la lumière d'un lampadaire.

Y avait cette fille contre le mur, elle était vraiment belle et maquillée assez naturellement. Puis y avait ce mec en face d'elle, il était vraiment plus grand qu'elle, bon elle avait l'air vraiment petite. Il avait l'air musclé vu son dos et il avait des cheveux châtain qui allaient dans tous les sens. Enfin bref, il avait l'air mignon... de dos quoi !
Mais de toute évidence, il était avec cette fille vu les échanges langoureux qu'ils avaient. Pourquoi je les regardais ? Aucune idée, c'était peut être la seule chose qui m'occupais actuellement. Je me posais des questions débiles, est-ce qu'ils se connaissaient avant cette soirée ? Est-ce qu'ils s'embrassent juste pour le fun ? Puis j'eus mes réponses assez vite.

Est-ce que je vous décris la scène dans les détails ? Ouais aller soyons fous !
Donc ces deux personnes s'embrassaient, enfin le terme exact serait « se bouffer la bouche ». Les mains du mec descendaient sur les cuisses de la fille, les siennes sur les fesses du mec. Puis c'est allé assez vite, il embrassait son cou, puis il a posé ses mains sur sa poitrine. A première vu ca n'avait pas l'air de lui déplaire, au contraire elle avait l'air de prendre du plaisir.
Ca me dégoutais la façon dont elle lui offrait son corps, mais pour la première fois en 19 ans, je me demandais si c'était agréable, puis vu le sourire sur le visage de cette fille ça en avait l'air.

Elle passait ses mains sous le tee-shirt du mec. Il passait les siennes dans le décolté de cette dernière, et étrangement elle les retirait aussi tôt. Comme si ne rien était il l'embrassait à nouveau à pleine bouche, puis il insérait sa main dans son short. Elle les repoussait à nouveau. Et c'est à ce moment, que je commençais à comprendre la scène, à ce qui allait pouvoir se passer.
Il l'embrassait à nouveau, puis à l'aide d'une seule main, il bloquait les mains de la fille au dessus de sa tête, il insérait à nouveau sa main dans son short. Elle se débattait, le suppliait de la laisser, puis il lui disait que si elle se taisait pas et qu'elle se détendait pas ça allait lui faire mal.
Et moi j'étais là, face à ça, ne sachant pas quoi faire, je réfléchissais tout en voyant la scène se continuer.

Elle poussait des gémissements, ça avait l'air de lui procurer du plaisir je vous assure, elle l'embrassait à nouveau ce qui l'encourageait d'avantage.
Il ouvrit le short de la fille, qui se retrouvait par terre, plaçait sa main dans sa culotte. Et là, il m'était impossible d'imaginer les sensations qu'elle vivait, impossible de savoir si ça lui plaisait, elle ne faisait que gémir et ne lui disait plus d'arrêter. Vu le mouvement de son bras, je comprenais qu'il était entrain de la doigté. Puis il descendait son jean, et c'est à ce moment qu'elle se mit à crier à l'aide.

Elle se débattait, il plaquait sa bouche contre la sienne pour la faire taire. C'est quand j'aperçus qu'il enlevait son boxer, que je savais qu'il fallait que j'agisse.

Je pensais au spray qu'Hadrien m'avait passé : « au cas où t'as un problème asperge le sur le visage de la personne ».

Lafille timide que j'étais, avait eu une poussé d'adrénaline. Je me suis levée dece fichu roché, j'ai tapé l'épaule du mec, et par chance son temps de réactionétait ralentit. Il ne devait pas comprendre ce qu'il se passait, puis je luiaspergeais ce spray en pleine face. Il m'insultait de tous les noms, remontaitses vêtements et partit en me jurant que j'allais le regretter.
La fille était en pleure, je lui passais son short qu'elle remit, puis ons'assit contre le mur. Sans rien dire, je ne l'a connaissais pas, j'avais justeagis par instinct, je n'attendais rien d'elle, mais je devais rester à côté d'elle.Au bout de 10 minutes, elle arrêtait de pleurer, et me remerciait. Elle me ditson prénom, Kate. Puis je lui conseillais d'en parler à quelqu'un, ce mec nedevait pas trainer dans la nature, on s'échangeait nos numéros au cas où. Puison se levait, chacune voulant rentrer chez elle.
On repassait dans la boite récupéré nos affaires, puis on sortit. On marchaitdans le silence, et au bout de 30 mètres, en 2 secondes on se retrouvait contreun portail, entouré par 5 mecs. Je reconnus le mec d'avant, il disait auxautres que c'était moi la petite salope. J'étais terrifiée, je n'avais plusrien sur moi pour me défendre. Un des autres mecs dont je ne pris pas le tempsde regarder le visage, passait un couteau au bâtard.
Il se mit en face de Kate, quant à moi, un des mecs se mit derrière moi, il metenait les bras en arrière, et avait sa main sur ma bouche. Je fermais les yeuxne voulant pas voir ce qui allait se passer. Puis, ce mec, posait ses lèvresdans mon cou, c'était la première fois que je sentais les lèvres de quelqu'unsur ma peau. Le temps de quelques secondes j'étais partie ailleurs, j'inspiraisun grand coup, inhalant l'odeur du parfum de ce mec. Il mordait mon cou,étrangement il n'avait pas l'air méchant. Ses gestes étaient doux, son odeur merassurais.... Puis je retournais à la réalité en entendant Kate supplier l'autrecon d'arrêter. Et soudain, elle poussait un cri énorme. Un des mecs disaitqu'il était temps de partir, et quand j'ouvris les yeux le vigile était devantnous. Il se précipitait sur l'épaule de Kate qui saignait terriblement.Plusieurs personnes venaient autours de nous, le SAMU ainsi que les policiersavaient été prévenu. En entendant le mot policier je partis en courant versl'arrêt de tram.... Voilà ce qui a fait que je ne suis plus cette fille sage de19 ans