CRASH // JUSTIN BIEBER

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JUSTIN BIEBER

J'avais passé la nuit avec un de ces mannequins, la plus belle évidemment, car je ne me trompais jamais dans mes choix.

Avant qu'elle se réveille j'ai quitté l'hôtel, vers huit heures.

Il était peut-être tôt mais je gérais toujours mes affaires, et c'est ce que je savais faire de mieux. Si je ne me mettais pas au travail, c'était pas les employés qui allaient fournir l'effort nécessaire.

J'arrivais chez moi après un court trajet d'autoroute pour pouvoir me doucher et me changer. J'avais enfilé un jean ainsi qu'un haut noir, aujourd'hui je n'avais pas de réunion, je pouvais donc me permettre d'être plus décontracté.

Je terminai de me préparer pour me rendre à l'office et c'est quand je fis le premier pas à l'intérieur que mon portable se mit à vibrer.

Dan
Mec ça fait longtemps qu'on s'fait plus de soirée arrosé. Je prévois quelque chose ce soir, hardcore.
22h30 chez moi?

Je venais à peine de finir de lire le message que la voix de Chris se fit entendre. Il avait pour rôle d'être directeur mais parfois je me demandais pourquoi.

-Monsieur, l'avion de chasse envoyé en Arménie est bien arrivé, l'armée se charge de son devoir face aux villageois, m'informa-t-il.
-Bien, répondis-je, en passant à côté de lui sans ajouter un seul mot.

Je n'avais pas de temps à perdre avec des informations inutiles comme celle-ci. Je m'en battais royalement les couilles des conditions de vols, tout ce que je voulais c'était accomplir les tâches comme il le fallait. Rapidement et efficacement.

-Monsieur ! continua Chris en me suivant, j'ai quelque chose d'important à vous dire !

Je m'arrêtais net en fronçant les sourcils. Piqué au vif, Chris m'imita en ravalant sa salive.

-Parle, ordonnai-je. Maintenant.
-Alors en fait... balbutia-t-il, le soldat Diogo Viojó m'a informé de la situation avec Anton Markossian. Les nerfs sont tendus là-bas, avec les soldats et la population.

Il s'arrêta de parler. Je tapais du pieds tandis qu'il se gratta la tête.

-Et alors ?
-Monsieur Markossian ne veut plus tenir sa part du contrat. Il veut rompre tout les liens avec l'entreprise, annonça-t-il d'une traite. Nos hommes ont ravitaillé les civils qui se battent contre les terroristes du KPA. Les troupes sont bien arrivées, en effet. Mais nous avons perdu Markossian.

Merde. Je serrai la mâchoire. Tout mon plan venait de tomber à l'eau. Tout ces mois de travail qui venaient de partir en l'air. Une rage immense que je retenais de montrer coulait dans mes veines. Je voulais vraiment tous les buter. Un par un.

-Ordonne aux troupes de se retirer, dis-je en réfléchissant rapidement. Je paris que ce batard de Markossian ne veut pas trouver un arrangement ?

Chris secoua la tête.

-Il ne veut pas non plus rembourser.

Putain les soldats qui étaient censés être utiles, les plus expérimentés n'ont même pas êtes capables de gérer une affaire sérieuse. Je leur en veux mais qu'est-ce qu'ils auraient pu faire?