C'était la nuit, et j'avais du mal à dormir. Cela faisait une semaine que Will avait été enlevé, et je n'arrêtais pas de m'inquiéter, de penser à lui et à ce qui lui était arrivé.
Je me tournais, me retournais, et bougeai dans tous les sens. Après 3h d'insomnie, je finis enfin par trouver le sommeil.
Il me semblait que j'avais dormi que très peu de temps, quand je sentis quelque chose frôler ma joue... Un doigt, ou une main. Sentant cela, je me réveillai en sursaut et je regardais autour de moi avec attention.
-Qui est là? m'écriai-je
Je pensais au départ que c'était Saphira, qui venait souvent dans la chambre la nuit pour me parler ou veiller toute la nuit. Mais Saphi ne se cachait pas, et répondait quand on appelait.
Inspectant ma chambre du regard, je vis la porte de celle-ci s'entre-baîller. Intriguée, je me levaide mon lit, ouvrit la porte, et regardais de tous les côtés.
-Il y a quelqu'un? chuchotai-je
Pas un bruit. Personne. J'avais dû rêver, ou peut être que c'est moi qui avait produit cela... Je ne connaissais pas encore toute l'étendue de mon pouvoir.
Je refermais la porte. Je me retournais, et failli avoir une crise cardiaque. Quelqu'un était là, et m'observait, je voyais sa silhouette se découper dans une des nombreuses fenêtres de ma chambre. Je jetai une boule de lumière en l'air et elle illumina la salle. Je reconnu immédiatement cette silhouette tant haïe... Loki. Je le fixai, tandis qu'il s'avançait vers moi, un sourire amusé sur les lèvres. En reculant, je lui lançais:
-Allez-vous en!! Tout de suite!
Il ne fit que rire. Je voulus m'enfuir en quittant ma chambre, mais il se téléporta devant la porte et me barra le passage.
- Calme, Fille de la Lumière. Pour aujourd'hui, je veux tout simplement te parler. déclara-t-il
-Je ne veux absolument pas vous écouter! affirmai-je en faisant apparaître une boule de lumière dans ma main.
-Tu devrais. Il pourrait sinon arriver quelque chose de fâcheux à ce cher William...
-Vous oseriez?!
-J'oserai! Si tu ne l'écoute pas.
Je soupirai, et annula la boule de lumière. Je soutenais le regard qu'il me lançais, refusant de baisser les yeux devant lui. Je dis alors d'une voix pleine de rage:
-Je vous écoute!
