Coloc' 2

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Des gens *hum hum* m'ont littéralement agréssé pour avoir une suite à mon premier Os. Quand je dis agréssé, je déconne pas, on m'a menacé. M E N A C É. Alors à contre cœur (ou pas vu que je refuse jamais d'écrire du yaoi) je vous ai écrit une toute petite suite. Kiss kiss lalalulu! (Si tu sais d'où ça vient, respect)

-ANDREW​.
Fuck. Shit shit shit.
Il l'a vu. C'est certain. Il va me tuer.
-Oui?
-Tu as bouffé MON chocolat!?
Adieu mon cruel. Règle N°1 pour rester en vie; ne jamais manger le chocolat de Adisson. Jamais.

Malheureusement, comme j'aime vivre dangereusement, je l'ai fait. J'ai mangé son chocolat blanc - ce qui veut dire son chocolat préféré. C'est pas de ma faute! Je révisais pendant qu'il faisait les courses et j'ai voulu prendre un peu de chocolat pour grignoter, mais sans faire exprès j'ai tout mangé.
-Adisson, je peux tout t'expliquer!
-M'en fou! Tu m'as trahis! MON chocolat! Comment as-tu pu!?
-J'ai pas fait exprès! Je te le jure!
-Ouais et moi mon cul c'est du poulet!
-Nah, c'est bon le poulet, mais c'est pas aussi confortable que ton cul.
Il me jète mon oreiller dans la gueule en riant.
-T'es con. C'est bien parce que t'es le meilleur petit ami au monde que je te pardonne.
Je lui souris et lui promet que j'irais avec lui acheter plein de chocolat pour m'excuser.

Deux jours plus tard, après le fameux examen qui m'a fait manger le chocolat, je l'amène dans une chocolaterie. Je vois ses yeux briller d'excitation, c'est mignon. Je lui tiens la main, comme d'habitude, je n'y fais plus vraiment attention. Seulement, quand nous avons franchi la porte du magasin, le caissier nous a lancé un regard de dégoût. Je ne lâche pas la main de Adisson pour autant pendant qu'il essaye de choisir quelle sorte de chocolat il veut acheter. Le caissier nous fixe toujours avec ce même regard.
-Le chocolat que je veux est plus là! Tu penses qu'ils en ont encore en arrière boutique?
-Je ne sais pas, va demander.
Il part tout souriant vers le caissier et lui demande le fameux chocolat, le caissier part en arrière boutique et j'apperçois le chocolat en question. Adisson sera content, sauf que quand le caissier revient il lui dit qu'ils en ont plus.

Je lui jète un regard mauvais et rejoins Adisson pour parler au caissier.
-Monsieur, je suis certain d'avoir vu le chocolat en arrière boutique.
Il me regarde méchamment et me répète d'un ton sec qu'ils en ont plus. Petit con. Je paye ensuite les autres chocolat que Adisson voulait, il était déçu de ne pas avoir eu son chocolat blanc aux noisettes et je me sens coupable car je suis quasiment certain que c'est parce que nous sommes tout les deux gays que le caissier a refusé de nous vendre le chocolat.

De retour à l'appartement je fais encore la gueule, ce caissier m'a vraiment frustré. Adisson le remarque et vient me voir, l'air soucieux.
-Andrew, ça va?
-J'ai vu le chocolat en arrière boutique, je sais qu'ils en avaient.
-C'est possible, mais c'est pas important. Je suis quand même content!
Je lui souris et l'embrasse en caressant sa joue. C'est vrai, je ne dois pas focusser sur ce genre de choses, si il est heureux ça ne devrait pas me poser de problèmes.
-Je pense que c'est parce qu'on est gay, des homophobes il y en a partout... dis-je en soupirant.
-Je sais, c'est ce que je me dis aussi, mais à quoi bon leur porter attention? Premièrement je ne vais pas gâcher mon bonheur parce que je dégoûte quelqu'un! Je suis comme je suis et j'assume être gay, j'aime montrer aux autres que je suis heureux! Et puis si ils méprisent les gays, moi je méprise les homophobes alors je n'en ai rien à foutre.
Je souris et l'embrasse à nouveau.
-Tu es génial Adisson.
Il rougit et colle son front au miens.
-Je suis génial seulement si tu me trouve génial, c'est toi qui me rend génial.
-Encore avec ton histoire que notre personne est totalement défini par la vision des autres de nous même?
-Oui!
Je rigole, je suis tellement heureux avec lui.

Le soir arrive et il vient me voir dans ma chambre pour me demander si je veux manger. Je lui réponds que je n'ai pas vraiment faim en ce moment, ce qui est vrai.
-Mais Andrew! Tu as besoin d'énergie et ça te ferait prendre une pause! Étudier autant va te tuer!
-Pas de ma faute si j'ai du mal avec mes devoirs à cause de mes origines. J'ai encore du mal avec le français.
Il vient vers moi et se place derrière ma chaise pour m'enlacer en se collant à mon dos.
-Mais je dis pas non pour une pause, lui avouais-je. Mais pas forcément pour manger.
Je me lève et le prend par la taille en l'embrassant. Il me tire vers lui en agrippant mon t-shirt. Je le pousse jusqu'à mon lit pour le faire s'allonger. Je continue de l'embrasse et je glisse ma langue dans sa bouche pour intensifier le baiser. Mes mains caressent son ventre ainsi que ses hanches, je le sens frissonner à mon contact, je lui fais toujours autant d'effet? Je ne perd pas de temps en déboutonnant son pantalon j'ai vraiment envie de lui.
-Je t'aime tellement... J'ai tellement envie de toi constamment... chuchote-il.
Il lit dans mes pensées? Peu importe, mes pensées en sont pas clair en ce moment, j'ai trop envie d'être... En lui. Je descend son pantalon en l'embrassant dans le cou, je n'arrive pas vraiment à me contrôler. Son visage est légèrement rouge, sa bouche entrouverte m'attire, j'ai envie  de l'embrasser. Ses yeux ne me lâchent pas, chaque bruit qu'il fait m'excite encore plus - d'ailleurs ça devient serré dans mon pantalon. Je caresse son sexe avec ma main, il gémit légèrement alors je glisse ma main dans son sous-vêtement, ce qui le fait se cambrer et rougir encore plus.
-Andrew... gémit-il.
-J'adore quand tu gémis.
De mon autre main je soulève son t-shirt pour le remonter et passer ma tête en dessous. Je lèche et suçote le bout de ses tétons ce qui le fait presque crier. Ils sont tout dur, il doit être sensible de cet endroit là. Je descends le long de son corps, embrassant son torse, son ventre, ses hanches. J'enlève par la suite son caleçon et, en le regardant dans les yeux, je lèche de bas en haut son pénis. Il me regarde avec sa main devant la bouche, mais il fini par craquer et balancer sa tête par en arrière quand je commence à lentement le sucer. Après l'avoir fait venir au moins trois fois - oui, trois fois - il me propose de me faire "quelque chose" aussi. Je dis pas non, qui dirait non?

Je suis assis sur le bord du lit avec lui assis sur mes cuisses, face à moi. Il m'embrasse dans le cou en me fais parfois de mini suçons. Son bassin fait un mouvement circulaire contre le miens, ce que j'avoue, n'est pas déplaisant. Ses mains, elles se promènent sur mon corps, je sens que je commence à avoir chaud, c'est qu'il est bon ce con. Il dépose des baisers dans le haut de mon cou, il déboutonne mon pantalon en même temps et glisse directement se main dans mon caleçon. Albatard je m'y attendais pas. Un léger gémissements m'échappe, il sourit en l'entendant et moi je rougis comme une tomate. Sa main me caresse, j'en veux plus, je lui en demande plus. Il me sourit quand il m'entend le supplier pour en avoir plus, il est pas légèrement sadique? Il s'amuse à toucher mes endroits sensibles, il sait comment me faire plaisir et ça l'amuse de me faire languir.

Il commence - enfin - à me masturber, sa bouche continue d'embrasser mon cou pendant que je m'accroche à ses hanches.
-Je t'adore... chuchote-il à mon oreille.
Je frissonne et gémis au moment où j'éjacule dans sa main. À bout de souffle je pose ma tête dans son cou, son odeur est rassurante.
-I love you too.
-Commence pas à parler en anglais!
-Why?
-Tu sais que je comprends quedal.
-Eheh I know.
-Moi aussi je sais parler anglais! Fuck you!
-Actully I gonna fuck YOU.
-Shit no please.
Je rigole et lui aussi, je l'aime vraiment.
-You know, commence-t-il, you're the best boyfriend in the world.
-No, you're the best, and you know that.
Je l'embrasse et m'allonge avec lui. Finalement c'est pas si mal avoir un coloc'.
-By the way, Andrew, j'ai fini le pot de café.
-QUOI!? MON CAFÉ?
-J'ai pas fais exprès! me lance-t-il en me tirant la langue.
Je retire ce que je viens de dire. C'est horrible.

OS - YAOI (lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant