- Morgane, susurra-t-il à son oreille.
Elle n'eut le temps de dire aucun mot ou alors ne serait qu'un petit gémissement de surprise, quand il attrapa son délicat poignet pour la retourner peut-être un peu trop brusquement. Il planta ses yeux d'un bleu profond dans les siens.
- Je... ne plaisante pas, par pitié, dis-moi quelque chose, n'importe quoi, continua-t-il.
Elle était sous le choc... elle avait sûrement toujours rêvé de ce moment, le moment où il avouerait ses sentiments les plus doux, les plus sincères. Elle s'y était préparé une année durant. Mais le stress avait pris le dessus.
Ne réagissant pas, Tristan prit une nouvelle fois les devant. D'un geste tendre, il retira la barrette de la jeune fille retenant tous ses cheveux dans un chignon élaboré. La cascade doré tomba précieusement sur ses épaules, elle semblait être un ange descendu du ciel rien que pour lui. Le lit n'était pas si loin d'où ils étaient, en réalité, à seulement quelques pas. Il la bascula de tout son poids sur le dit lit, se retrouvant sur elle, Morgane détourna prestement le regard, intimidée ? Les bras tendus au dessus d'elle, il l'admirait.
Elle n'avait jamais été aussi belle que ce soir dans sa divine robe rouge à peine échancrée, il l'avait invité à un somptueux dîner aux chandelles, rien qu'eux deux, dans un restaurant romantique à souhait, les lumières tamisées, un petit coin éloigné des autres convives. Tout était parfait, tout était trop beau. Quand il fut rentré dans la chambre après le repas et qu'il dit ses trois mots interdits, elle ne pouvait que lui faire dos, tant elle était ému. Tristan remarqua bien évidemment la légère brillance dans les prunelles de Morgane, il eut un pincement au cœur d'avoir attendu aussi longtemps. Alors, il s'approcha lentement vers elle, bien trop lentement et scella ses lèvres aux siennes dans un langoureux, savoureux, baiser. Le plus magique de sa vie, il sentait son cœur cognait à l'unisson de celui de Morgane dans sa cage thoracique, comme s'il essayait de s'échapper pour la rejoindre. Elle ferma les yeux pour profiter pleinement de ce qui se déroulait avec ses autres sens... comme le toucher ainsi sa main passa dans la chevelure de Tristan le tirant légèrement les pointes vers l'arrière pour reprendre son souffle déjà saccadé.
Mais l'ardeur de celui-ci ne faisait qu'accroître, se jetant à nouveau sur sa belle, elle pouvait sentir sa "virilité" se profilait à travers son smoking. Il s'ondula alors contre son corps sans arrêter néanmoins leurs bécottements de plus en plus torride, la chaleur devenait bientôt insupportable, il aida - bien sûr - pour être galant à dévêtir sa demoiselle. Quand elle voulut faire de même, dans sa grande hâte, elle fit voler un bouton de sa chemise blanche à l'autre bout de la pièce. Ce qui fera émettre un gloussement de la part de Tristan, son sourire aux dents alignés à la perfection et d'une blancheur incomparable. Ses abdominaux étaient dessinés comme chez les statues anciennes en marbre. Des petits picotements se fit ressentir dans son bas-ventre, elle n'avait plus envie d'attendre... seulement la fougue se ralentie par les banalités indispensables et l'entraîna dans une petite mais certaine anxiété, c'était sa première fois.
Elle se réfugia soudainement sous la couette, à moitié nue, pudique. Elle semblait si fragile, Tristan voulait la posséder, entièrement, ça lui plaisait bien plus qu'il l'espérait alors que ça venait à peine de commencer. Il la rejoignit entre ses jambes déposant quelques baisers à l'intérieur de ses cuisses, elle eut des frissons incontrôlable, des spasmes et remercia le ciel qu'il ne puisse pas voir son visage sous leur bulle douillette. Il remonta jusqu'à sa petite hauteur retirant leur "protection" drapé jusqu'à leur taille. Lui, il aimait se perdre dans les lignes délicates de son faciès, les courbes sensuelles de sa poitrine retenue de jolies dentelles accordées à sa tenue.
- Tu... es sûre ? Lui demanda-t-il d'un voix suave avec toute la gentillesse qu'il pouvait lui apporter, la scrutant néanmoins sans gêne de ses iris bleutés.
Elle se contenta de hocher la tête, embarrassée par leur proximité si attendue. Il remit une mèche blonde derrière l'oreille de Morgane en esquissant un sourire dangereux puis il laissa glisser doucement le bout de ses doigts aux creux de son cou, son épaule, le long de son bras, son flanc, sa hache jouant avec la fine ficelle de son bas. Elle se mordit la lèvre inférieur, rougissante et il passa sa main en dessous du tissu effleurant son intimité qui n'avait jamais été explorée jusque là. Il la couvrit de bisous à lui en faire perdre la tête. S'infiltrant avec le plus de douceur possible en elle, le pouce caressant à peine plus haut, une autre partie de son anatomie, il étouffa l'un des mini-cris suraigus de Morgane entre ses lèvres. Il était terriblement pressé et se contrôlait faiblement pour ne pas accéder directement à ses désirs.
Les préliminaires ne fut ni trop long, ni trop court, c'était tout ce qu'il y avait de plus agréable et ce n'était clairement pas fini. Il ne restait désormais plus rien... plus rien qui pouvait en tout cas les séparer de leur futur fusion. Morgane chercha à se cacher déposant son bras sur ses yeux, tout ce qui venait de se passer jusque là, ne l'empêcha de garder sa grande timidité. Mais c'était hors de question, Tristan retira son bras le plaquant sans animalité contre le matelas au dessus de leur tête et sans prévenir - le bâtard - il plongea concrètement dans l'étroisité féminine de la blondinette. Elle émit un son aussi étrange qu'existant, qui gorgea un peu plus l'engin de monsieur. L'accélération de ses mouvements se fit simultanément et Morgane semblait beaucoup plus à l'aise, réagissant à chaque va et vient en "hoquetant" de manière plus ou moins subjective. Les bras autour de son cou, ou en train de caresser son dos. Elle ne resta pas passive même si elle se laissa pleinement guider par son amant. Le temps n'avançait plus dans leurs esprits brouillaient par l'appétit qu'ils tentaient de combler.
Tristan s'effondra sur elle, leurs corps moites par l'effort, elle huma son délicieux parfum, la tête près de sa nuque, quelques mèches châtains du beau gosse lui retombant sur sa joue, elle repense à ce qu'elle a vécu... la première et la plus belle expérience de sa vie. Alors qu'elle essayait de reprendre sa respiration, elle souffla un : "Moi aussi, je t'aime Tristan..."
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Morgane, je t'aime. [Érotique]
Historia Corta/!\ Attention, ce petit texte est composé entièrement de caractère mature. [Sexualité] Je conseillerai à toute personne ayant des facilités à être heurtée, de ne pas lire ceci. Le mieux serait d'être au minimum majeur, merci de votre compréhension...