Chapitre 4 : une belle journée..

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Une heure plus tard j'étais prête, Et on faisait Le trajet ensemble, Sans un mot. J'étais gênée, il était blasé.

On arrive enfin au parc, il part de son côté, je part du mien, toujours aucun mots, aucun sons mise à part Le petit "clac" régulier de nos bottes. Je me fond Dans la foule, en espérant être oubliée. Mais attend deux minutes ? C'est pas moi qui disais que les paroles c'était du flan ?! Qu'il fallait passer à l'acte ? Aller un peu de courage ! Je m'avance donc vers cet homme à la face de rat qui gère notre entraînement et pendant un instant mon cerveau ce déconnecte.
(ton prénom) : { il est moche ! Il a vraiment une gueule de rat. Le pauvre il devait être mal aimé à la maternelle.. faut que j'arrête on dirait une ga..}
??? : (TON NOM)
Je sursaute et fait Le salut.
Le rat : QU'EST CE QUE VOUS ME
VOULEZ ?!
(Ton prénom) : { vous dire que vous êtes moche }
Cette idée m'emballe mais je dois résister. Courir toute la nuit et partir défricher les terres, c'est tout de suite moins amusant.
(Ton prénom) : je voudrais réessayer de passer !
Le rat : hors de question. J'ai pas le temps on a déjà Du faire repasser Jaeger.
??? : elle repasse.

Tout le monde se retourne d'un coup, pour voir qui a osé contredire " Le Rat ". C'est avec un mélange d'excitation et d'étonnement que pour la deuxième fois aujourd'hui, on voit Le Caporal-Chef en personne. Il avait un air menaçant mêlé à cet air blasé qu'il avait toujours.

Le Rat : mais..
Livaï : un problème ?
Le Rat : non aucun.

Sur ce, Le Caporal repartit sans une explication. Il faudra que j'aille lui en demander Moi. Je repasse donc Le test Et, il est vrai que c'est beaucoup plus simple après avoir fait le vide dans sa tête. Je tiens parfaitement, même mes (taille Et couleur des cheveux) semblent tenir en équilibre, comme figés par le temps.

~ Le soir au repas ~

Je discute tranquillement avec Pauline, mon amie, en nous posant des questions sur le Caporal-Chef Livaï Et en parlant de mon après midi désastreuse quand soudain nous entendons des cris. Je vois Le jeune homme qui avait frappé quelqu'un, Dans la rue, Le jour de... l'incident, Et un autre jeune homme, avec des traits plus durs qui me fit momentanément penser à un poney. Ils se battaient pour savoir quel était le meilleur choix entre Le Bataillon d'Exploration et les Brigades Spéciales. Pour moi Le choix est vite fait mais visiblement, en plus de ressembler à un poney, ce jeune homme nommé Jean avait la même capacité intellectuelle. Pour lui la vraie vie c'était planqué comme un lâche dans ce mur de Bourges 24 h/24 à lécher les bottes du roi. Mouais, Pourquoi pas. Quelques minutes plus tard la bagarre prend fin grâce à la même fille qui avait sauvé le garçon 5 ans auparavant. Je me rend Alors compte que je suis épuisée, souhaite la bonne nuit à Pauline et part me coucher.  Mais sur le chemin, une pensée me détourne de ma route et je me dirige vers un tout autre endroit : Le bureau du Caporal-Chef Livaï. Je toque, aucune réponse, j'entre, personne, j'attends, toujours Rien, je commence à fouiller dans ses affaires, la curiosité est un vilain défaut. Comme pour confirmer cette expression c'est à ce moment qu'il décide de rentrer. Ma dernière heure à sonné.
(ton prénom) : hum.. ah Euh.. v-vous êtes Euh.. la ! C'est.. comment dire ? Étrange!
Livaï : il est vrai que, Le fait que je me trouve dans mon bureau peut être perturbant.
(ton prénom) : ....
Livaï : si sa te stress comme sa que je sois Dans MON bureau, tu dois être également très surprise que tu y soit aussi, je n'en doute pas.
(ton prénom) : bah Euh.. vu que j'y suis et que je c'est Moi théoriquement c'est..
Livaï : Pourquoi Tu fouilles dans mes affaires ?
(ton prénom) : moi fouiller ? Nooon ! Je ne me permettrais jamais !

Il me fixe comme il avait fixé Erwin 6 ans auparavant, Avant sa sortie des bas fonds. Je sais que c'est le moment de fermer ma gueule et de faire l'huître.

Livaï : je veux une réponse.
(ton prénom) : je.. je sais pas..

Je baisse les yeux pour éviter son regard.

Livaï : bien. Puisque tu refuses de me donner une réponse claire, tu vas me faire hum.. disons 200 tours de terrain Et Tout les matins désormais Tu m'apporteras mon thé.Tout les matins à partir de demain. Maintenant dégage.

Je ne me fais pas prier, je suis soulagée : sa aurait pu être pire. Puis vient le moment où je me rends compte que j'ai fais tout sa pour Rien, Parce que j'ai pas posé ma question, et que.. 200 tours c'est long !! Ah et puis Le thé ! Sa me fait me lever encore plus tôt.. oui je viens d'échapper à la mort mais je me plains. Bon je vais aller courir..

~ 100 tours plus tard ~

(Ton prénom) :C'est.. Pas... humain de... courir.. comme sa !
Je m'arrête, je n'en peux plus. Je vais crever, ou cracher mes poumons au moins. Non mais il veut me tuer ? Je dois refaire la même chose ! Je regarde en direction de son bureau, histoire de voir ce qu'il fait, Et je me rend compte, qu'il m'observe. Cet idiot prend un malin plaisir à m'observer crever. Je vais l'étrangler. Quoique, je tiens à ma vie donc je vais éviter.

~ 100 autres tours plus tard ~

Je suis officiellement morte. Je m'effondre à terre et je respire Le frais. C'est agréable. Le repos est de courte durée, car apparement tout le monde m'en veut ici, même les fourmis, qui doivent sans aucuns doutes penser que mon nez est un endroit idéal pour installer un camp.
(Ton prénom) : AAAAH FOURMIS DE MERDE ! ALLEZ CREVER !
J'éternue doucement et me rallonge. Le sol est frais, il fait bon dehors, il fait aussi nuit, je n'en peux plus, je m'endors.

Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant