Moi, pauvre voyageur en toute saison j'erre,
Mon baluchon sur les épaules, quatre sous
Sur les routes de campagne semées de terre
Je me promène, la croix brune autour du cou.La chaleur étouffante me brûle la gorge;
Souvant mes muscles s'en vont transis par le froid
Et parfois la fraîcheur nouvelle de Septembre
Qui court, malgré moi me fait frissonner tout bas.En toute saison j'erre et le vent m'assassine,
Prince des montagnes, je n'en ai rien à faire,
Dressé contre l'ancêtre posant ses racines.Celui ci geint face au vent qui le déracine.
En toute saison j'erre, le vaillant tardigrade
Fait fi de mère nature frôlant son bras.~
Sonnet en alexandrins et en vers.
Voila un nouveau poème, moins bien je trouve, que je devais faire pour un travail au lycée. Je n'arrive jamais à trouver de rime pour la chute de mes poèmes, ça en devient inquiétant :(
Au fait, les tardigrades sont de petites bêtes qui ressemblent à des bactéries et qui peuvent résister à des extrêmes de température impressionnants et peuvent même survivre 30 ans sans boire ni manger! 30 ans!
L'homme est ici comparé à un tardigrade car il est tout comme lui "insensible" au froid, à la chaleur et au vent qui l'entoure.
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UN COEUR MALADE - RECUEIL DE POÈMES
PoetryJuste quelques poèmes qui me viennent en tête parfois. J'suis pas une professionnelle, je fais de mon mieux. Victor Hugo oppa saura me guider sur le chemin de la lumière.