Poudlard : les Origines

? Chapitre 3 ?

Il savait qu'une fois qu'il aurait pénétré dans ce lieu : il aurait signé son arrêt de mort...
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Godric, la vue toujours obstruée par le sac de toile et feignant l'inconscience, essayait d'estimer ses chances de survie ou de fuite .
Mais il déchanta bien vite lorsqu'il vit sa bagette entre les mains du moine et les gardes armés postés devant l'entrée.
Que faire lorsque toutes ses chances de survies disparaissent une à une ?
Il se remémora les leçons de stratégie et les conseils donnée par son instituteur...
"Analyse ton environnement, cherche les issues puis ce qu'il pourrait te servir d'armes potentielles. Estime ensuite le nombre d'opposés et d'alliés puis trouve le point faible de tes ennemis."
Bon, il plissa les yeux pour ajuster sa vue malgré le sac et fit l'analyse de ce l'entourait : un vieux pommier se dressait au centre de la cour, l'image de lui bombardant les moines de pomme pourries lui traversa l'esprit et il dû refouler un gloussement presque hystérique au vu de la situation. Puis son regard dériva justement sur les graviers de la cour et il se dit qu'il pourrait être possible de ralentir suffisamment les gardes s'il parvenait à les atteindre avec les petites pierres en pleine tête avec un force suffisante et il lui faudrait bien sûr récupérer sa baguette.
Il estima ensuite le nombre de moines à une petite quinzaine car l'église n'était pas bien grande et il n'y avait que deux sentinelles devant l'entrée de celle-ci.
Pour le nombre d'alliés il ne pouvait rien dire mais il espérait qu'il aurait des compagnons de cellule avec qui il pourrait échafauder un plan pour s'échapper. C'était d'ailleurs la perspective qu'il y ait d'autres sorciers malchanceux, ou même ses parents, enfermés à l'intérieur qui le dissuadait de toute tentative d'évasion immédiate.
Il réalisa alors, tandis que son porteur se rapprochait encore un peu de l'entrée qu'il lui fallait récupérer ses armes de fortune tout de suite car il doutait qu'on les lui serve sur un plateau une fois derrière les barreaux ; c'est donc sans attendre qu'il bascula le poids de son corps sur le côté afin de tomber de l'épaule de son futur geôlier. Il amortit le choc tant bien que mal et enfoui deux grandes poignées de cailloux dans les larges poches de sa robe de sorcier et fit mine de se réveiller et d'être toujours amorphe quand il sentit une lame incurvée sous sa gorge, il comprit alors que celui qui le portait avait dégainé son arme et le forçait maintenant à se relever et à avancer une main garantissant la pression de sa lame sur son cou et l'autre tenant la chaîne qui reliait les menottes qu'ils venait de lui passer aux poignets.