𝑆𝑢𝑟𝑣𝑖𝑣𝑒

0.2

Les jours, les semaines passaient, et pourtant il n'avait rien. Pas un appel, pas même un massage. Rien. Son bien aimé l'avait donc réellement abandonné. Il ne restait plus rien de lui. Seulement leurs longues conversations par message et quelques photos. Yoongi les contemplait avec mélancolie. Il se rappelait de son sourire, des ses yeux sombres et rieurs, de son caractère parfait et de son tendre rire, celui qui pourrait réjouir n'importe qui. Tout cela lui manquait terriblement. Et pour compenser ce manque le noiraud avait continuer à se droguer, c'était pire aujourd'hui. Au début c'était simplement occasionnel, lors de soirées, mais la personne qui le fournissait lui faisait de très bon prix. Alors le jeune homme s'était laisser emporter par le flot. Il en consumait toutes les semaines, puis tout les jours, et au final il devait en prendre toutes les heures. Qui aurait cru que devenir accro pouvait être aussi rapide ? Pas lui. Il pensait plus à cela comme une sorte d'amusement, d'échappatoire aux problèmes quotidien. Alors il s'était laissé aller, comme prit par le jeux. Sauf que celui-ci était dangereux et venait de lui couter son couple. Qu'allait-il devoir laisser tomber à présent pour garder ce stupéfiant ?

Plus les jours passaient, plus son manque grandissait. Que ce soit la chaleur humaine de son ex petit copain ou bien la délivrance de cette drogue dure. Tout lui manquait. En plus de cela son dealeur ne l'avait pas une seule fois recontacté. Pourquoi est-ce que tout le monde le laissait tomber d'un coup ? Pourquoi maintenant ? C'était bien la dernière chose dont il avait besoin.

Toutes ces questions lui massacraient le crâne. Elles lui donnaient des mots de têtes insoutenables. Si bien qu'il s'était défoncé aux somnifères pour tenter de trouver le sommeil. Depuis des jours à présent il ne dormait plus. Le sommeil s'était délogé de lui. Son âme errait dans de nombreuses pensées noires alors que la nuit faisait rage autour de lui. La lune éclairait chaque soir son faciès blême alors que ses cernes devenaient ternes.

Il n'en pouvait plus de vivre comme cela, dans la souffrance, la peine, la solitude mais surtout le manque.