Chapitre 2

169 19 4
                                    




  Voili voilou ~ voici la chapitre en espérant qu'il vous plaise :)  

--------------------------------------------------------------------------------------------

« Le prince a pour ennemis tous ceux dont il a blessé les intérêts ».

POV bourgeois :

Tous les nobles de la capitale étaient maintenant tous réunis dans la salle principale, placée de façon à faire face au trône. De la colère, de la peur, de l'incompréhension, se lisait sur leur visage. Cela me faisait plutôt rire intérieurement. Et dire qu'il y a, quelques années, ça aurait pu être nous à leur place ...

Lorsque la famille Min avait accédé aux pouvoirs, ils avaient pris des mesures par rapport à nous. Ils n'étaient pas faibles ni naïfs comme leur confrère. Ils savaient que nous n'étions pas fiables. Jamais nous aurions coopérés avec eux à part si cela servait nos intérêts. Ils c'étaient, d'ailleurs, servi de notre égoïsme pour nous manipuler. Ils avaient réussi à réduire un loup en un misérable chien. Cela fait mal à dire, mais nous leur étions soumis, sans aucune chance de nous libérer de leur emprise par nous-mêmes. Nous utilisons souvent comme excuse, que parce qu'ils avaient enclenché un processus pour remonter le pays, nous n'avions rien fait.

Certes, il y a une part de vérité, mais il y avait un autre élément en jeu. Il nous était impossible de les renverser nous tous autant que nous étions, alors nous nous contentions de les envier en secret. Heureusement pour nous cette période de totale soumission n'a duré qu'à peine 2 ans. Pourquoi ? C'est la question que tout bourgeois se pose. Une chose est sûre, c'est qu'ils ont disparu de la même façon qu'ils sont arrivés, mystérieusement, sans laisser de trace. Après cela les Kim ont repris le pouvoir, et voilà où nous en sommes aujourd'hui.

À cette pensée, je ne puis réprimer un autre sourire sur mon visage. Les regarder là agenouillé en position de soumission devant moi, nous, me procurait ainsi qu'à mes camarades un sentiment qu'on ne peut réellement d'écrire tellement, il était prenant. Aux traits que laissés retranscrire le visage de mes camarades, je voyais bien que tout cela leur montait autant qu'à moi à la tête. Ils arboraient tous des expressions plus sadiques les unes que les autres tandis que pour d'autres c'étaient plus des regards pervers.

L'ordre du maître était clair, nous étions libres de faire ce que l'on voulait d'eux à la condition qu'à au lever du soleil, ils soient tous morts. Ce qui nous laisse malheureusement peu de temps pour nous amuser avec eux. La torture sera donc brève, finalement dans leur malheur, il y a un peu de réconfort. C'est regrettable, mais nécessaire si l'on veut s'assurer qu'aucun ne survive et qu'ils engagent un coup d'État par la suite.

Ce sont des jours comme celui-ci, où il aurait été préférable de ne jamais être né avec ce titre, car cette fois-ci c'est le « mal » qui a gagné et le« bien » perdu. Aujourd'hui, demain, c'est nous et ce sera toujours nous les maîtres.

Soudain nos regards se portaient sur l'immense porte en bois massif qui venaient de s'ouvrir sur un homme au pas pressé et décidé.

- Tenez-vous prêt, le maître arrive !

Avait-il dit tandis qu'il continuait à marcher jusqu'à atteindre les marches conduisant aux deux trônes vide pour le moment. A peine avait-il eu le temps de se placer que les portes se rouvrirent laissant place cette fois-ci à un grand homme, qui en imposait rien qu'à sa carrure malgré son âge déjà avancé. Les traits durs de son visage ne laissaient place à aucune tendresse de sa part, il était réputé pour être un homme cruel et dur en affaire. Pour lui, rien n'est inaccessible, ni impossible. Tous ce qu'il veut, il l'obtient. Renverser les nobles ? Il était évident qu'il allait réussir !

The GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant