Chapitres 19-L'espionne

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Je conseille aux gens qui ont de la difficulté à comprendre l'anglais d'ouvrir Google traduction. Plusieurs phrases de ce chapitre vont être en anglais. Je les aies écrites le plus simplement possible quand même :) Bonne lecture!

Précédemment dans "Elle":

"Bon ben il nous reste seulement un suspect, nous communiqua Jade en nous montrant un nom souligné par son feutre rouge. Gerard Reynolds."

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16h50

Nous étions maintenant dimanche. Malgré le fait que Jade nous ai parlé de son plan au café il y a seulement deux jours, elle, moi et Shannon étions déjà à l'avant de la porte de son appartement aux résidences McGill. Avant de cogner, la tête de l'opération nous redit le plan une dernière fois:

"Oubliez pas. On est ici pour le club LGBTQ de l'école parce qu'on veut soumettre un article sur la vie de plusieurs personnes queer de l'université à la McGill Gazette et on dit Shannon est notre traductrice anglais-français vu qu'on est pas les meilleures en anglais alors que c'est pas pantoute vrai. Tsé, on va a une école anglophone pareil! Bref. Il va certainement nous proposer des drinks ou quelque chose -il est américain mais il a quand même des manières- et on ne va pas refuser. Comme ça, Elia va pouvoir aller aux toilettes sans que ça paraisse super suspect. Bien évidemment, tu vas pas aller à la salle de bain, dit-elle en s'adressant à moi. Tu vas aller fouiller sa chambre à la recherche de preuves -son appart est fait comme le notre donc sa chambre doit être à côté de la toilette. Fais attention de pas laisser de traces! Lorsqu'elle va revenir dans le salon, je vais lui dire qu'on doit vraiment s'en aller et patati-patata, le bla-bla du genre «merci de nous voir aidé» et etcétéra. Ce qu'il faut que vous vous rappeliez c'est qu'on doit toujours être deux avec lui. Vous avez compris?

-Oui, répondîmes Shannon et moi en coeur.

-Alors, c'est parti!"

Jade cogna à la porte de l'appartement de Gerard et un jeune homme pâle aux cheveux bruns foncés légèrement ébouriffés et aux yeux pers nous répondit. Il avait un air charmeur avec sa chemise blanche à manches longues, son skinny jean noir, sa veste en cuire bleu marine et son petit sourire narquois. Les manches de sa blouse étaient repliées jusqu'à la hauteur de ses coudes et les deux premiers boutons du haut étaient déboutonnés. Jade m'a dit qu'elle avait prévu un rendez-vous avec lui, mais je ne suis pas sûre de quel genre de rendez-vous elle avait planifié. Gerard nous accueilli chaleureusement, pris nos manteaux puis les accrocha dans le garde-robe de l'entrée et, comme mon amie l'avait prévu, il nous offrit à boire et à manger.

Nous acceptions son offre en nous asseyant sur un des grands divans du salon. En attendant de commencer l'«interview», je pris le temps de regarder autour de moi. Les murs couleurs crème de l'appartement étaient décorés de cadres contenant des portraits faits au charbon ou au crayon à dessin, de poster de groupes des années 1990 et du début des années 2000 (j'en ai même reconnu quelques uns) et de photos de vacances. Plusieurs plantes vertes étaient disposées sur le rebord des petites fenêtres de la pièce qui laissaient passer la lumière des lampadaires. J'en remarquai une en particulier; la plante avait de grandes feuilles rondes vertes foncées et était placée dans un pot de céramique blanc. Elle était mise en valeur sur la table basse du salon à côté d'une pile de comic books désordonnée et d'un grand cahier à dessin noir à spirale. Le tout était éclairé par des lampes placées dans le coin droit de la pièce ou sur la table basse où était installée une télévision avec un écran d'environ 50po (selon mes grandes connaissances dans le domaine de l'électronique).

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