Triste Vitrine

Vous savez..

Vous savez j'ai toujours commencé mes nouvelles ou ce que j'ai pu écrire pendant ma jeunesse par le fameux « vous savez ». Je commence avec vous ici avec cette tradition sans vraiment savoir ou je vais, quel sens je prends ou même sans savoir ce qui me guide. Il est 1h37 chez moi, affalé sur mon lit, mon ordi tourné vers moi, sous le bruit ardent puis-je dire du ventilateur et de la clim qui gronde. J'y vais avec le feeling c'est comme ça que je rencontre ma première petite copine, ma première vraie petite copine que j'aime toujours d'ailleurs.Elle était là posé sur un banc chaud d'Afrique.. Non. Écoutez-je ne vais pas vous faire le détail de ma vie à la manière du réalisme de Balzac. Mais c'est vrai vous allez vous dire quel égocentrisme ce type, qu'est ce qui nous raconte putain, ou on va comme ça ? Même moi je ne sais pas, vous savez Gide à déclarer un jour dans le roman que je lis, surtout que je dois lire en ce moment, « Le mauvais romancier construit ses personnages ; il les dirige et les fait parler. Le vrai romancier les écoute et les regarde agir ». Ce livre est nul à chier mais cette phrase m'a intrigué, je me suis dit que je la laisserai dans le coin de ma tête ou en mémo d'ordi pour ne pas vous mentir pour ce que j'écrirais un jour sous le coup de l'inspiration. Contrairement à Gide, moi, je n'ai pas de personnages à vous présenter. À si, peut-être un, un qui ma parût étrange et étranger à mes yeux. Je le vois, il me voit, mais je le perçois comme une chose que je ne pourrais jamais comprendre et qui ne sera jamais véritablement mon ami et restera une connaissance à jamais. C'est triste que les apparences fassent le tout et dévie de toute bonne intention, c'est triste. Je ne suis pas là pour vous faire le portrait de personnages ou vous montrer tel ou tel aspect de ma vie... sauf si vous le voulez que je développe quelque chose peut être... ?