Hyung, tu te souviens ? Notre dernier jour ensemble ? Tu étais resté là, avec moi. Dans cette chambre trop blanche, sans trace de vie.
Nous étions silencieux, contrairement aux machines branchées directement à mon corps.
Ma respiration sifflait, tes yeux brillaient. Tu me regardais toujours avec cet amour qui lui ne t'avais pas quitté.
C'est à 18h34 que les machines se sont stoppées, laissant seulement un long « bip » s'échapper.
Je suis parti ainsi, la main logée dans celle de mon amoureux, la tumeur m'avait emporté.
Tu ne m'as pas lâché, tu es resté là, pleurant silencieusement ton amant, à présent éteint.
Je t'ai vu rentrer à la maison, fermer la porte et hurler. Tu as passé la soirée à pleurer, comme j'avais eu mal au cœur. C'est ainsi que ton deuil a commencé, tu as dû trier, ranger, donner ou encore jeter mes affaires.
Tu t'attardais sur chaque bibelot dont la vie m'avait affublé. En passants par ma collection de boutons que je tenais depuis mes huit ans, jusqu'à mon diplôme de fin d'études.
Je te revois sourire et pleurer en même temps à cause des souvenirs qui refaisaient surface.
Puis les mois ont passé, les pleurs se sont calmés, les yeux se sont rallumés et les sourires se sont de nouveau crée. Mais tu ne m'as pas oublié, du moins, je l'espère.
Tu te rends chaque année sur ma tombe, pour l'anniversaire de ma mort. Tu la nettoie, y dépose des fleurs. Tu me parle aussi, j'en apprends un peu plus sur tes sentiments, tes peines, tes joies, tes nouveaux amours.
C'est ainsi que tu m'as appris pour Jimin, j'ai beau te voir de là-haut, savoir que tu tenais à me le dire m'as ému.
Tu m'as confié tout tes bons moments passés avec lui, qu'il n'était pas moi et que jamais il ne me remplacerait, mais que tu pensais l'aimer sincèrement. Je t'ai alors donné mon approbation, bien que tu ne le sauras jamais, je suis heureux qu'il soit entré dans ta vie.
Grâce à ça je ne me sens plus coupable de t'avoir détruit car tu m'as rassuré quant à mes doutes. Tu m'as dit m'avoir follement aimé et que jamais tu ne m'en avais voulu, même pas une seconde, d'être parti.
Que tu n'as pas non plus regretté d'être tombé amoureux de moi et que jamais tu ne m'oublieras. Et que pour finir, les sentiments que tu éprouves pour moi on certes changé d'appellation mais dans ton cœur, une place porte toujours mon nom.
Why ?
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Voilà le troisième chapitre, j'ai écrit toute la fiction sur un coup de tête aujourd'hui alors erreurs et transitions foireuses doivent être présentes, désolée. Dîtes moi si quelque chose est trop ambiguë ou compliqué à comprendre, je le modifierai.
Sur ce, le chapitre 4 arrive ^^
