Je me confies...

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13/02/2017
Cher journal,
À l'heure où je t'écris , il est 23 heures, je suis dans une barque en ruine. Aïsha, ma petite soeur qui n'a que 5 ans , s'est endormie sur moi. Il fait si froid, des milliers de petites gouttes d'eau tombent sur moi et se confondent avec ma tristesse. J'ai si peur que Aïsha tombe malade, elle est si fragile, et n'a pas beaucoup mangé depuis notre départ.

Ma petite soeur pense tant à notre précieuse mère, qui s'est sacrifiée pour nous. Maman a travaillé nuit et jour, 24h sur 24, 7jours sur 7, tout ça pour nous permettre de fuir cette foutu guerre.

Tu penses que je ne te parles pas de mon père, en effet, tu as raison, c'est parce que il est mort et à chaque fois que j'en parles  j'ai mal.

Lorsque j'en parle les larmes coulent sur mon visage telle une rivière qui se déchaîne. Maintenant que j'y pense, Aïsha m'a posé une question intriguante...

Le journal intime d'une migrante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant