M i n e.

Intro.

Ma gorge me brûle et mes poumons semblent constamment manquer d'air. Je suffoque et mes côtes me lancent tant j'ai couru. Elle était là je ne l'ai pas rêvé ! Je passe le revers de ma main contre mon front, débarrassant mon visage autant de ma sueur que de ces cheveux que je néglige depuis leur apparition dans ma vie. Je me redresse épuisé observant à travers la vitre poussiéreuse le reste du bâtiment. Je ne la vois nulle part. Je fais une nouvelle fois face à un échec. J'y étais presque ! 

« - Je ferais mieux d'y aller avant qu'ils n'arrivent ... » soupirais-je.

Je repris finalement ma course traversant cette vieille usine, je mis une bonne heure avant d'arriver dans le labo qui me sert de cachette comme de bureau de recherches depuis maintenant trois années. 

J'allume rapidement la petite télévision qui se trouve dans le coin de la pièce et m'active à chercher de nouveaux indices la concernant tout en écoutant ce qui se dit à propos de ce qu'il s'est passé plus tôt dans la soirée. Mon soupire surpasse alors le son de la télévision lorsque j'entends dire que j'ai fait une nouvelle victime, ils me surnomment : Le boucher londonien. Je suis plutôt flatté d'être pris pour un artiste pareil. Ce femme est d'une telle finesse dans son massacre et d'une telle intelligence pour sa survie que cela me passionne. 

Je finirais cependant par l'attraper, seul moi peu le faire, seul moi en suis capable. Ils sont tous si simple d'esprit. Comment pourrait-il arriver à quoi que ce soit ? La preuve, il pense que c'est moi qui ai fait ces soixante-douze meurtres. 

De toute manière, elle est à moi.