simultanément.

14.

Cela faisait plus de deux heures que j'étais chez Maggie, nous avions parlés de tout et de rien, je lui avait raconté l'histoire avec Deen, j'avais bien évidemment lâché quelques larmes en repensant à celui-ci.

-Alors toi et Fram' ?

-Et bah... Je voulais te l'annoncer mais j'avais pas envi de revenir vers toi juste pour sa et..

-Allez accouche ! Lui dis-je en souriant.

-Et bien voilà, dans moins de neuf mois tu seras maraine, me dit-elle plus heureuse que jamais.

-Non sérieux ?! Je la pris dans mes bras puis l'embrassa.
J'suis trop heureuse tu sais pas à quel point Mag' !

-elle ria, merci ma belle.

Après cette magnifique nouvelle, nous décidions de sortir manger quelque part quand je reçus un appel d'Adèle.

-alô ?

-Rose ? Je la sentait paniquée.

-Oui ?

-L'hôpital nous a appelés, ils ont retrouvés Deen dans une rue du 4eme arrondissement, il est dans un état grave, rejoins nous vite.

-J'arrive, dis-je paniqué et les larmes aux yeux.

Je raccrocha, Maggie me regarda puis me demanda ce qu'il se passait, je lui expliqua puis elle me fit signe qu'on devait y aller, je la suivis alors.

Arrivées dans l'hôpital, une boule au ventre me vins, un sanglot me pris jusqu'à ce que je tomba au sol par manque de force.
Cette odeur, ces couleurs, les infirmières, tout me faisait repenser à mon père.

-Eh oh ? Rose ?

Je ne répondis pas à Maggie.

-Rose j'te parle, lève toi, qu'est ce qui a ?

- Je ne veux pas revivre tout ça, les hôpitaux et tout, lui dis-je en essayant de me relever.

-Oh, elle me prit dans mes bras, tout va bien se passer ma belle, je suis là, on est là.

Je réussis à me remettre sur mes jambes quand je vis Adèle arriver.

-Rose ? Qu'est-ce qui a ?

-T'inquiètes pas, lui répondit Maggie, ça va passer.

-Ok.. fis Adèle pas tellement rassurée de mon état.

Nous nous dirigions vers la chambre où était placé Deen.
Adèle me fit signe d'entrer, ce que je fis après avoir réfléchis si je devais vraiment entrer dans cette chambre.
Je le vis, branché à des tonnes de machines, il était là.
Un énième sanglot me vins quand je lui pris la main pour la serrer.
Une infirmière rentra peut de temps après.

-Dites-moi qu'il va s'en sortir hein ? dis-je les yeux remplis d'eau.

-Tout va bien se passer, me fit celle-ci en branchant un énième fil sur le beau brun, maintenant il faut qu'il se repose, je vous laisse encore dix minutes après il faudra sortir mademoiselle.

-D'accord.

Je resta encore le plus longtemps possible.

-Tu sais, lui dis-je même si je savais qu'il n'était pas conscient, je déteste les hôpitaux, ça me rappelle mon père.
Il est décédé d'un cancer il y a cinq ans et depuis, je n'avais jamais remis un pied dans un hôpital. Tu vois aujourd'hui tu m'a fais rentrer dans un de ces bâtiments juste pour toi.

Je décida de sortir par peur qu'il lui arrive quelque chose lorsque j'étais avec lui.

-Ça va ? Me dit Adèle en essuyant mes larmes.

Je lui répondis par un mouvement de tête de haut en bas.
Les filles décidèrent de rester avec moi, quand aux gars ils partis tous séparément.
Après vingt minutes de route, nous étions arrivées chez moi, je décida de faire des pâtes par manque de force.
21h30, nous partions toutes les trois dormir dans ma chambre ou j'avais rajouté un matelas, puis nous nous endormions.

Je me réveilla vers 2h d'un manque que souffle, ce qui fit réveiller Adèle et Maggie.
J'avais de plus en plus de problèmes de respiration depuis quelques jours, j'avais pas d'appétit, je ne ressentais plus rien à part à ce moment, où je suis rentré dans cet hôpital.

-Rose ça va ? Me demanda Maggie en me touchant le front.

-T'inquiètes pas c'est rien.

-Mais Rose t'es bouillante, Adèle tu peux aller chercher un gant d'eau froide steplait.

Adèle partie alors chercher ce que Maggie lui avait demandé.

-Tiens, fit Adèle en me ramenant un gant.

Je le mis sur mon front puis je me mis sur le dos.
Une envie de vomir me vins mais aucun geste apparu, je n'arrivais plus à bouger, j'étais faible.

-Oh oh Rose reste allongée !me fit Maggie en me tenant les épaules.
Ça t'arrive souvent ça ?

-Pas autant, lui répondis-je en tenant mon front.

-Maggie fait qu'on l'amène à l'hôpital, elle arrive à peine à parler. Dit Adèle paniquée.

-Ouais, aide moi à l'habiller.

Elles commencèrent à m'enfiler mon jogging Calvin Klein, j'aurais voulu les aidés mais malheureusement, j'en avais aucune force, c'est comme si j'étais endormi sans vraiment l'être.