Un son d'alerte retentit de ma poche.
"Et merde!", M'exclamais-je. Je sors le téléphone de ma poche et coupe la sonnerie. Je me lève d'un coup et le tend a William et je lui dis : "mets le dans ta poche stp." Il fait ce que je lui demande.
Pendant ce temps je suis déjà entrain de me diriger vers la porte de la salle de classe. Je vois le prof et les gens de la classe me regarder sans comprendre ce qu'il se passe. En sortant de la classe je me stoppe. Du fond de la classe j'entends le prof me demander ce que je fais et a droite, dans les escaliers, j'entends plusieurs pas en ma direction et une voix qui dis : " allez les gars ! Go go go plus vite que ça!".
Je decide donc de marcher tranquillement comme un élève normal dans la direction opposée. A mi-chemin du couloir, j'entends les gars armés rentrer dans la salle et gueuler des trucs incompréhensible. Je les imagine entrain de plaquer William, je pense qu'ils m'ont retrouvé grâce au téléphone et ont certainement un traqueur pour savoir précisément où je me trouve. Pendant ce temps, je commence à courir, j'ai déjà tout prévu si ce cas de figure ce presenterais un jour.
Impossible de sortir par la sortie principale, la grille est fermé en milieu d'heure. Il faut donc que je descende de deux étages que j'arrive au premier que je saute par la fenêtre et que j'escalade la grille sur le côté du lycée. J'excute donc mon plan à la lettre. Je dévale les escaliers, ouvre la fenetre et saute. Petite roulade a la fin pour pas me péter une jambe bien sur. Juste avant de faire le grand saut j'entends les gars descendre à toute vitesse les escaliers, ils doivent être au deuxième et ne me verrais pas sauter de la fenêtre. Je m'imagine toute la scène qu'ils ont du faire en rentrant dans la salle. Les cris des uns et la stupeur des autres ce devait être marrant. Par contre pauvre William, ils ont du le plaquer violement au sol en pensant que c'était moi comme il avait mon téléphone.
Ni songeons plus je cours en longeant le mûr pour pas que les autres me repèrent en direction de la grille Est du lycée. J’arrive près de la grille, je saute et m'accroche. Il reste plus qu'à escalader, un jeux d'enfant. Je retombe sur mes jambes, me stabilise et je me mets à marcher en direction de la rue principale où il y a beaucoup de monde. Je regarde ma montre, 15h56. Je vérifie que jai tout ce qu’il me faut dans mes poches et je continue ma route vers chez moi à pas de course.