La fin approche à petits pas...

le meilleur est à venir

Je viens de recevoir un appel de mon docteur, il voulait que j'appelle l'hôpital pour la chimiothérapie. Je ne sais pas ce que je dois faire, je ne sais plus rien. La seule chose que je sais c'est que je pense tout le temps à l'inconnu. Mon médecin m'a dit de prendre le temps pour réfléchir à ce que je voulais faire.
La sonnerie de mon téléphone retenti.
-Allo? dit-je
-Loana, c'est Marie. Je voulais savoir si tu voulais sortir avec moi ce soir ?
-On irai où?
-En boite de nuit ma poule !
-Pourquoi pas, dit-je hésitante
-Allée sans toi c'est pas marrant et en plus on ce voit presque plus, insista elle
-Bon OK tu viens à qu'elle heure devant chez moi?
-19 heure ?
-OK bisous.
Je regarde dans mon placard à la recherche d'une tenue qui puisse me mettre en valeur. Après l'avoir vidé entièrement je trouve enfin la bonne: une robe bustier bleu marine m'arrivant au dessus des genoux.

Une fois dans la boîte de nuit je vois Marie partir en direction d'un garçon qui ne m'est pas inconnu. Je me dirige vers le bar et commande un mojito à la fraise.
-Loana ?! Crie une voix qui m'est familière
-Morgane c'est toi ?!
-Oui !
Elle demanda un cocktail au serveur et on ce mis à parler de tout et rien. On échangea nos numéros et voyant qu'il était plus de 4 heures du matin j'alla voir Marie pour lui dire que je partais. Elle avait l'aire d'avoir beaucoup bue donc je la pris avec moi.
-Marie ce soir tu dors chez moi je ne te laisse pas le choix, lui dis-je d'une voix autoritaire.
-pffff je suis pas une enfant j'ai pas besoin de toi "maman" ! répondit-elle
-Comme tu veux, mais tu ne m'en voudra pas si il t'arrive quelque chose.
-oh c'est bon !

Je due portait Marie sur mon dos pour la monter jusqu'à mon appartement, ce qui n'était pas facile avec des talons aussi haut que les miens.
Avec tout le bruit que je faisais plusieurs personnes sont sortie pour voir d'où il provenait mais aucune ne m'a proposé de l'aide. En tous cas c'est certain que je ne l'aurait pas refuser.

Je suis devant ma porte d'entrée avec Marie sur le dos, essoufflée comme jamais, je cherche mes clés.
Merde ! C'est pas possible j'ai oublié mes clés dans la boîte de nuit !