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Cst larmes aux yeux que je sorti en courant de l'école pour rejoindre ma maison. Je voyais mon année scolaire déjà fichu ptnn

_Salif : Faty attend s'il te plaît
_moi : Pourquoi tu veux également te moquer cst ça ?
_lui : non je suis de ton côté tkt
_moi(m'arrêtant) : mais pourquoi ?
_lui : tu es une fille en or Faty
_moi : tu racontes npq Salif laisse moi seule
_lui : non je veux être là pour toi

Il me fait encore un câlin et je ne peux m'empêcher de pleurer. En plus il sentait hyper bon

_Salif : monte dans ma voiture je t'accompagne chez toi
_moi : d'accord merci

Pendant le trajet on était silencieux. Moi je pensais à ce qu'allait devenir ma vie parce que je ne pouvais plus retourner dans cette école

_Salif : on est arrivé
_moi : merci
_lui : je peux rentrer ?
_moi : hum oui mais vite fait
_lui : tkt

J'ouvre la porte puis on entre chez moi. Je lui apporte du jus et des cookies puis je m'asseois près de lui

_Salif : euhm et tes parents ?
_moi : j'en ai pas
_lui : des frères ?
_moi : j'en ai pas
_lui : mais tu n'es pas tombé du ciel quand même. Parle moi de toi je ne vais pas te juger
_moi : vraiment ?
_Lui : ai confiance en moi

Il avait l'air vraiment gentil et sincère du coup je décide de m'ouvrir à lui. Je lui raconte mon passé douloureux, de l'arrestation de mon père jusqu'à ce que je suis devenue aujourd'hui, une traînée, une pute à deux balles, une fille sans amis ni famille. J'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes et de repenser à ma famille et à Cheick pourtant je m'étais dis que j'allais arrêter mais c'était vraiment vraiment plus fort que moi

_Salif (yeux brillants, me consolant)  : wow je.. Je suis désolée pour tout Faty et j'aimerais vraiment vraiment être là pour toi. J'aurai aimé te le dire plus tôt mais j'étais dans la même ville que ta jumelle. Nous étions en couple et Cst quand mes parents ont su qu'elle était enceinte de moi qu'ils m'ont emmené ici
_moi : je vois en gros Cst juste parce que tu connais ma soeur que tu n'arrêtais pas de dire que je suis une personne bien ?
_Salif : non je... Je le pense vraiment tu es différente des autres
_moi : Ça va cst bon. Ne dis pas à ma soeur que tu m'as retrouvée
_Salif : je lui ai déjà donné ton adresse
_moi : ah m...

Quelqu'un tape à ma porte. Je me met à paniquer et je dis à Salif d'aller se cacher au cas où cst Mr ****. J'ouvre la porte et c'était bien lui, avec une arme à la main. Là j'ai commencé à paniquer mais de ouffff mais je ne lui montrais pas

_moi : vous avez quoi ?
_lui : OÙ EST IL ?
_moi : il n'y a personne ici et vous avez un peu trop bu. Posez votre arme s'il vous plaît
_lui : NON JE SAIS QU'IL EST LÀ SA VOITURE EST GARÉE DEHORS JE VAIS VOUS TUER TOUS LES DEUX SALES CHIENNES DE MERDE. JE ME SUIS OCCUPÉ DE TOI ET MAINTENANT TU OSES ME MENTIR ?
_salif : écoutez Mr calmez vous
_moi : mais non il fallait rester cacher
_Salif : je pouvais pas te laisser seule avec ce fou
_Mr *** : Cst moi que tu traites de fou ?

Les deux commencent à se rapprocher et j'avais peur pour Salif étant donné que Mr*** avait une arme

_moi : CALMEZ VOUS S'IL VOUS PLAÎT

Ils se mettent à se bagarrer et je n'arrivais pas à séparer. Mr*** arrive à se débattre et pointe son arme sur moi.  Là j'ai direct vue rouge et tout

_Mr***( à Salif ) : n'approche pas sinon je lui tire dans la tête. SORS D'ICI
_moi : SALIF FAIT CE QU'IL DIT STEUPLAIS
_salif : non jpeux pas te laisser

Salif force et s'approche de Mr**** là je reçois une balle dans mon épaule gauche. Je m'effondre au sol et je me tiens le bras. Ça faisait super mal et tout. Ils se battaient toujours et il mit une claque à Salif avec l'arme et reviens sur moi. J'avais super peur en plus j'avais mal au bras et tout il pointe son arme sur moi et Salim lui saute dessus 😪 il ne se retient pas et me tire deux balles. Une dans chaque jambe et je m'evanouie. Au début j'entends toujours les voix puis après, trou noir. Je me sens mal. J'entends des voix je sens de la fraîcheur et en plus ça sent l'hôpital. Je veux parler mais je n'y arrive pas je veux ouvrir les yeux mais je ne peux pas. Puis j'entends la porte s'ouvrir. Et j'entends une femme pleurer. C'etais Fatim elle pleurait et etait à mon chevet

_Fatim : Ma soeur d'amour je ne pensais pas te revoir un jour mais encore moins te revoir pendant que tu es dans le coma ça fait maintenant 1semaine que tu es là et Cst maintenant que je viens je suis désolée de ne pas être vite venu sache que je t'aime de tout mon coeur, de tout mon être ne me laisse pas dans ce monde s'il te plaît j'ai vraiment besoin de toi Faty je veux te revoir sourire, te voir marcher. Je veux que tu vois mon enfant naître et grandir s'il te plaît ne me quitte pas

Elle continuait de parler. J'entendais mais je ne pouvais ni bouger ni parler. Je ne pouvais même pas ouvrir mes yeux. C'était atroce. Elle parla encore un long moment puis sorti de ma chambre, toujours en pleure. Ça m'a fait du bien de ressentir sa présence mais j'étais mal car elle pleurait pour moi .

J'vous passe une année. Durant cette année j'étais dans le coma et grace à Allah aujourd'hui je me sens mieux même si je ne marche plus et que je peux utiliser seulement mon bras droit. Je suis fatiguée de vivre. J'ai envie de tout arrêter mais il y'a Fatim et ma belle nièce Mery qui sont là je veux pas les abandonner mais cst pénible de vivre dans ces conditions.

"Fatim ma soeur si tu lis ceci Cst que je suis déjà morte après avoir bu de l'acide sache que je suis vraiment désolée. Du plus profond de mon coeur et de mon être je suis désolée de ne plus être de ce monde. Je suis désolée de t'avoir laissée dans ce monde. Désolée de ne pas avoir pu tenir ma promesse de jumelle mais je suis fatiguée de fausser des sourires et de pleurer chaque soir dans le noir et seule dans mon lit. Sache que je t'aime de tout mon coeur et que la mort n'arrête pas l'amour. Pense à moi tous les jours et fait en sorte que Mery et personne d'autre ne m'oublie. Tu es une femme forte et je sais que tu vas arriver à t'occuper de ta fille et la mettre dans de bonnes conditions de vie. Donne lui tout ce qu'on a pas eu la chance d'avoir et n'oublie pas que je vous aime".

Ta soeur Faty

FATYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant