Chapitre 2: "Et toi ? Tu m'aimes ?"

47 4 0
                                    

Je suis complètement dans les vapes. Alors que je me sentais tomber, je ne ressentis aucun choc, au contraire: je me sentais légère. Halala pauvre Mayu, tu as des hallucinations maintenant, et tu te mets à te parler à toi-même. Je me sens complétement trouble, qu'est-ce que je faisais? Et je n'arrives pas à discerner mon entourage, c'est comme si tout mes sens m'avaient abondonner... Ha ça y est, j'arrive à voir quelque chose enfin, ma vision est flou et j'aperçois le visage de Morishige.

- Shigenii, dis-je faiblement.

C'est un rêve n'est-ce pas? Oui ça ne peut qu'être ça... Le beau binoclard, je le vois en triple, en quadruple? Ha... j'arrives pas à me concentrer, il est beau.

- S'il y a trois Morishige, je pourrais en avoir au moins un?!

Je n'arrive même plus à contrôler mes dires... Faîtes que ça ne soit qu'un rêve. J'ai chaud...

Plus tard je me réveillais à l'infirmerie, allongée sur un lit. Je clignait des yeux, essayant de remettre mes idées en place.

-Mayu...!

Sa voix raisonna dans mon esprit. Morishige... Comment voulez vous que je réussisse à me concenter avec cette voix si douce?! Même penser semble impossible en sa présence... Euh attendez, il est là?

Je relevait ma tête, en effet Morishige était là. Il m'observait... Attends... Si ça se trouve ce que j'ai dit plus tôt, je l'ai vraiment dit?! Je me sentais déjà devenir rougeâtre et me réfugie sous la couverture.

- Je suis soulagé, tu n'as rien, ce n'est que de la fièvre, me fit-il timidement.

Je ressors ma tête lentement de la couverture pour découvrir son adorable sourire.

- Je suis désolé... je... j-j'ai dit quelque chose de bizarre?

- Ha! Euh... Non, me répondit-il en rigolant gêné.

C'est un mensonge hein? Ha... Je veux disparaître, s'il-vous-plaît, je veux juste disparaître...

Morishige s'approcha de moi. Mon Dieu son visage est si proche du mien! Il approcha sa main de mon visage. Gênée, je fermais les yeux. Je sentais mon corps se raidir. Je voulais fuir mais en même temps je voulais qu'il continu, qu'il s'approche encore, encore plus... Il remis une mèche de cheveux derière mon oreille et recula.

"Reviens!" avais-je envi de lui crier. Mais je ne dis rien... A ce moment présent je devais être si rouge... Mes yeux s'emplirent de larmes, j'étais frustrée. Pourquoi? Pourquoi est-ce que ça m'arrive? S'il vous plaît quelqu'un, aidez moi... Je veux disparaître!

-Mayu, tu pleures?

J'essuis mes larmes avec mes poignets viguoureusement.

- Je... non ce n'est rien, je dois être malade, répondis-je nerveusement.

- C'est logique, tu as de la fièvre je t'ai dit, rigolas-t-il.

Il crois à mon mensonge? Mais... mais quel idiot! C'est ta faute, Shigenii! Pourquoi tu ne peux pas comprendre que je... que je t'aime?! J'en ai assez!

Mes larmes reprirent de plus belle. Pourtant je ne voulais pas pleurer devant lui. Mais s'en était trop, je ne pouvais plus me retenir. Mon seul réflexe maintenant fut de me retourner pour esquiver le problème et de m'enfouir sous la couette.

- Bon... Je vais te laisser te reposer. Si tu ne te sens pas bien, ne te sens pas obligée de venir au club ce soir.

Je ne veux pas qu'il parte...

- Shig'.

- Oui? me répondit-il.

- ... non rien, pardon.

Mais quelle idiote je suis!

- Tu... tu peux me raccompagner jusqu'à chez moi ce soir? ... Comme quand on était au collège... demandais-je timidement.

Aucune réponse... il a dut partir sans m'entendre, c'est pas plus mal je suppose. Ha... que je suis pathétique.

Quelques heures plus tard, je me sentais mieux. Cependant je ne voulais pas retourner en classe, revoir son adorable visage angélique... Sur l'échelle de la niaiserie je crois que j'ai atteind le sommet...

La sonnerie rettenti, les cours étaient maintenant fini... Je suppose que je vais devoir rentrer. Je ne vais pas rester là indéfiniment. Je m'étais résolue à rentrer seule, je me levai avec le peu de force dans mes jambes et commencai à quitter l'établissement en prenant garde d'éviter la déléguée et les autres pour ne pas crouler sous leurs questions.

Devant le lycée: aucune trace de Morishige. Je serai définitivement seule. Alors que je soupirai, je sentis une main se glisser sur mon épaule droite.

- Hik!!

- Ho pardon, je t'ai fais peur?

Cette voix...

- Shigenii? Tu m'avais entendu à l'infirmerie?

- Bien sûr.

Ha... je suis aux anges. Cette fois-ci, dites-moi que ce n'est pas un rêve, je vous en prie...


--- A suivre ---


Oyé oyé, population, au revoir. Et merci!~

Be my Romeo [Corpse Party: Mayu x Morishige]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant