La nouvelle de la Dixième

Chapitre 1

Le chant des oiseaux me réveilla, m'arrachant aux bras de Morphée. C'est aujourd'hui le grand jour: mon 16e anniversaire, le dernier jour que je vais passer sur Terre.

Détrompez-vous, je n'ai aucune idée suicidaire. Au contraire, je suis plus heureuse que jamais, je vais enfin pouvoir devenir une shinigami, comme mon frère. Je suis sur que vous avez entendue parler de lui: la simple évocation de la couleur de ses cheveux: orange carotte, suffit pour savoir qui il est.

Ichigo Kurosaki, le nouveau capitaine de la treizième division, est en effet mon grand-frère. Cela fait plus d'un an que l'on ne l'a pas vue, trop occupé qu'il est avec sa paperasse et ses fonctions de capitaine.

Ce n'est qu'après deux semaines que son absence s'ait vraiment fait ressentir: mon père n'attendait plus tapis dans les angles des murs, prêt à le frapper. Yuzu ne cuisinait maintenant que pour trois, parfois même deux. Quant à moi, son absence s'est surtout fait ressentir quand mon paternel et moi avons remarqués la hausse de puissance de ma pression spirituelle. Un jour, complètement paniquée par l'arrivée inattendue d'un hollow, j'en avais relâché une telle puissance que même mon père, pourtant un ancien capitaine, avait eu un malaise.

Urahara et Yoruichi m'avaient tout de suite pris sous leurs ailes, m'aidant d'abord à me contrôler en situation de crise avant de m'amener lentement mais surement à atteindre la forme de shinigami. De là, après un cour express de "Connaitre le Seireitei et son histoire pour les nuls", j'avais appris la base du combat à l'épée, du kido et du flash step. Même aujourd'hui, après 4 mois de perfectionnement, je ne suis pas très doué dans les deux derniers.

Pendant ce temps, Yuzu avait, quant à elle, commencer à s'entraîner dès qu'elle le pouvait avec Ishida. Elle était maintenant capable de former son propre arc et passait toutes ses journées libres à tirer sous la supervision de son mentor. Je me dois de l'avouer, nos progrès respectifs sont malheureusement bien moindres comparer à ce que mon frère et Uryu pouvaient faire lors de leur première rencontre.

Cependant, il faut croire que j'ai suffisamment progressé pour que l'on m'accorde une place dans une division. Et c'est aujourd'hui le grand jour, le jour où mon frère arrive et passe la journée avec nous avant de s'en retourner avec moi vers la Soul Society.

Je me lève et m'habille avant de descendre à la cuisine. Yuzu préparait déjà le petit-déjeuner.

"Joyeux anniversaire Karin!" cria-t-elle tout en faisant retourner une crêpe dans sa poêle.

"Merci, toi aussi Yuzu! Sais-tu où est pap..." commençais-je avant d'être interrompre par des cognements à la porte.

"Est-ce que c'est qui je pense?"

"Je vais aller voir." lui dis-je en courant vers la porte

J'ouvris la porte et c'est là que je les vis, Rukia et Ichigo. Ils se tenaient la main, tranquillement plantés là à me sourire comme deux joyeux idiots.

"Yo Karin, ça faisait un bai..."

Il n'eut pas le temps de finir que je lui plantais mon pied en plein visage, le renversant sur le dos.

"Imbécile! Mais tu étais où pendant tout ce temps!?"

"Mais Karin, j'étais à la Soul Societ..."

"Je le sais! Mais pourquoi est-ce que tu n'es pas revenue nous voir?! Une visite de temps en temps où même juste un appelle aurait suffit! Mais non, monsieur le capitaine était trop occupé pour venir ne serait-ce que dire bonjour à sa famille!"

"Karin... Ichigo a fait tout ça pour être capable de te faire accepter dans une division. Il a dû se présenter à tous les jours devant le Central 46 afin que tu sois acceptée."

"Il est capitaine! Comment n'aurait-il pas pu ne serait-ce que nous faire parvenir une lettre!"

"Car ça m'a été interdit..." me révéla-t-il en se relevant doucement

"Interdit?" répétais-je, surprise

"Il nous est interdit de rentrer en contact avec les humains à moins que ça soit absolument nécessaire."

"Même si c'est ta propre famille?"

"Oui... N'ayant jamais eu de shinigami suppléant comme capitaine, la Soul Society n'a pas de loi autorisant que cela se produise"

"C'est stupide..."

"Si tu savais à quel point je suis d'accord..."

"..."

"Est-ce que j'ai le droit à un câlin maintenant?"

"Désolée... Tu m'as tellement manqué... Je n'aurais pas dû..."

Je ne pus finir ma phrase qu'il me serra dans ses bras, chose qui semblait lui avoir manqué tout autant qu'à moi. Je passis mes bras autour de son cou et lui rendit son câlin. Malgré que je me sois promis de contrôler mes émotions, des larmes coulèrent sur mes joues. Le plus surprenant, c'est que ce n'était pas juste les miennes: mon frère aussi pleurait.

"Je suis désoler Karin! J'aurais dû revenir plus tôt! J'aurais dû..." sa voix se brisa

J'ignore combien de temps nous furent ainsi, mais il ne sembla pas suffisamment long. Yuzu nous avait rejoint depuis un moment quand mon père sauta de la fenêtre et tenta d'atteindre lchigo à la tête. Cependant, il fut intercepté non par un, ni deux mais trois coups de pieds dans le ventre, un par chacun de ses enfants. Il alla s'écraser dans la chambre d'où il avait sauté.

"Ah oui, c vrai!" dit-il en sortant deux cadeaux de son sac à dos. "Joyeux anniversaire les filles!"

Disclaimer:

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