Chapitre 20

1K 39 7
                                    

"Ichi-nii, écartez-vous toi et Rukia!" dit-elle, les yeux en larmes

"Non, c'est hors de question!" refusa-t-il

"S'il-te-plait! Je veux en finir! Ça fais trop mal!"

"Kuchiki, écartez-vous, c'est un ordre!" renchérit Toshiro

"Désoler capitaine, mais même si je répondais de vous, je ne pourrais pas obéir à cet ordre!"

"Et pourquoi ça!?"

"Car ils suivent un des ordres, aussi simple que ça." répond tranquillement une voix masculine depuis le portail de la cour. Les shinigamis formant le cercle s'écartent alors tous, révélant le général des 13 divisions de protection du Seireitei: Shuunsui Kyorakuu

"Capitaine Toshiro Hitsugaya, troisième siège Karin Kurosaki, par les pouvoirs qui me sont conférer par mon grade et mes fonctions, je vous place tous les deux en état d'arrestation pour avoir participé à un duel de succession non autorisé par le central 46. Je vous prie de me remettre vos armes et de nous suivre paisiblement et sans résistance. Tout ce que vous direz pourra et sera retenue contre vous."

Toshiro PDV

Jamais je n'aurais cru être aussi heureux d'être mis en état d'arrestation. Lentement, je ramène mon épée au fourreau et la tend à Kuchiki qui la prend et me fait signe de passer devant. Karin me retrouve alors que son frère la suit, le zanpakutou de feu et de foudre entre ses mains.

Nous sommes conduits à la pison, où Kuchiki a jadis été enfermé. Celle-ci nous pose les colliers destinés à nous empêché d'utiliser nos pouvoirs, nos blessures sont soignées et Kurosaki nous amène à la cellule tout en haut de la tour.

"Je reviens vous voir dès que j'ai mis vos zanpakutou en saisi" nous promet-il avant de refermer la porte.

Karin PDV

"Je suis désolé" dit-il aussitôt que la porte s'est refermée.

Je me dirige simplement vers la fente qui sers de fenêtre et admire la vue du Seireitei que l'on voit d'ici.

"Pour quoi?"

"Pour tout. Pour ne pas t'avoir expliqué pourquoi est-ce que ça ne pouvait pas fonctionné entre nous. Pour ne pas t'avoir fait transférer afin que tu puisse épanouir ton talent dans unebautre compagnie au lieu de te garder prêt de mo-" sa voix se brise alors et il est traissaillit de sanglots. Je retourne vers lui et assiste à une scène que je ne croyais même pas possible: Toshiro Hitsugaya, ce fier capitaine et combattant, est au pied d'un mur, les genoux ramener contre lui, et pleure.

Étrangement, cette vision me sers le coeur et je sens les larmes monté dans mes yeux. Je vient massoeir à ses côtés et lui prend la main

"Non. C'est moi qui suis désolé. Je savais que tu avais une raison d'agir ainsi. Que c'était probablement pour te protéger que tu m'a parlé si froidement cet après-midi là. Mais j'ai été trop fier pour l'accepter et je me suis renfermé dans ma rancoeur et ma peine, sans penser à ce que tu pouvais ressentir! Je suis vraiment qu'une idiote!" cette fois c'est à mon tour de pleurer à chaudes larmes. "Et je nous ai même condamné en te défiant dans un duel à mort! Je suis désolé Toshiro. J'ai tout gâché!"

Je sens soudain ses bras m'encerclés tant bien que mal malgré ses menottes et me tirers vers lui

"Shhhh. On est tous deux responsable dans ce cas là. Mais ne t'inquiète pas, peut importe ce qui se passe, nous resterons ensemble. Je te le promet."

"Je t'aime" je lui répond simplement en me plaçant entre ses jambes, mon dos appuyé contre sa poitrine, ses mains sur mon ventre.

"Je t'aime Karin." déclare-t-il alors, comme se déchargeant d'un lourd poids sur ses épaules "Je t'aime et j'ai pas su te l'avouer avant qu'il soit trop tard! Je suis dés-" il ne peut malheureusement pas finir sa phrase car je me retourne d'un quart de tour et écrase mes lèvres sur les siennes.

D'abord pris au dépourvu, il finit par se détendre et me retourner le baiser. Malheureusement il nous faut se séparer pour reprendre de l'air. Je ne le regrette cependant pas lorsque je vois la force de l'amour qui brille dans ses yeux turquoises.

Sans dire un mot, il relance la parti et m'embrasse avec une passion que je ne lui connaissais pas. Je me retourne complètement vers lui et passe les bras derrière son cou, jouant avec ses cheveux de neige pendant que ses mains glissent vers le bas mon dos. Sa langue vient alors demander entré dans ma bouche mais-

"Est-ce que je peux savoir ce qui se passe ici?! Vous n'avez pas réussi à vous tuer avec vos lames alors vous essayer maintenant avec la bouche?!" demande mon frère depuis la porte de la cellule, Rukia souriant malicieusement à ses côtés

"J'ai une impression de déjà vu..." soupire Toshiro et me positionnant assise sur ses genoux, mes bras toujours autour de son cou

"Bon, maintenant que vous n'êtes plus en train de faire une bataille de langues, je vais pouvoir vous annoncer ce qui vous attend." nous dis Rukia d'un air un peu plus sombre

"C'est si peu reluisant que ça?" je demande, soudainement inquiète

"Disons simplement qu'habituellement vos choix se résumeraient à trois options: soit vous vous battez à mort et le survivant est exilé au hecuo mundo, soit les deux combattants sont mis à mort où bien les deux combattants doivent défier un combattant du niveau de capitaine et le vaincre pour acheter leur liberté. Ils seront tout ne même banni du Seireitei à tout jamais."

"Qui va décider de notre sort?" demandais-je alors

"Vous, et vous avez d'ici demain midi, c'est-à-dire l'heure de votre procès avec le centrale 46 pour faire votre choix." me repond-t-elle alors qu'Ichigo sort de notre cellule.

"Il est hors de question que je lève de nouveau Hyourinmaru contre toi." annonce Toshiro en me serrant contre lui

"Jamais!" je confirme en hochant de la tête

"Et comme je doute que vous vouliez mourrir et puisqu'Ichigo détruirait encore la moitier du Seireitei en essayant de vous sauvez-"

"Hey!" object-il depuis le couloir

"Du moins, il essaierait de sauvez Karin. Personne ne veut ça de toutes façons, alors il ne vous reste que les duels face à certains des membres les plus puissants des treizes divisions. On ne peut malheureusement pas deviné qui ils vous choisiront comme adversaires"

"Ce n'est pas des combats à mort tout de même?"

"Non, on essaie habituellement de préservé le capitaine sélectionnez alors si le combat tourne en sa défaveur ils vont arrêter le combat et vous donner la liberté. Mais le capitaine à quant à lui l'ordre de vous tuer"

"Au moins je n'aurai pas à tuer qui que ce soit..."

"Tu sonnes comme si tu avais déjà gagné!" rigole Ichigo en entrant dans la cellule avec deux plateaux repas superposé dans chaque mains

"Je n'ai pas l'intention de me laisser mourir non"

"Vous mangez avec nous?" demande Toshiro en me laissant sortir de son étreinte afin que l'on puisse manger

"Ichigo planifiait de rester avec vous toute la nuit mais je l'ai convaincu de se contenter du dîner" rigole Rukia en me tendant un plateau

"Bah quoi, je n'allais pas laisser ma petite sœur toute seule en prison durant toute un nuit!"

"Mais j'ai Toshiro"

"Disons que quand il voulait faire ça, vous veniez d'essayer de vous entretuer devant l'entièreté de votre compagnie"

"Et vous ne vous minouchiez pas encore" lance Ichigo avec un regard de travers vers Toshiro

"Ichi-nii..." je grogne légèrement

"Ne t'inquiète pas Karin, il a tous les droits de ne pas approuvé. Bien que ce n'est pas son avis qui va changer mes sentiments pour toi" lache non-chalament mon amoureux en attaquant son plat de riz comme si rien n'y était.

Nous mangeons tous en silence et après de brefs "Bonne fin de journée", Rukia et Ichigo nous laissent seuls, libre de s'avouer nos amours encore et encore et encore








Disclaimer:

Je ne possède aucun des personnages présentés dans cette histoire. Tous les droits reviennent à leur propriétaire(s) légitimes!

La nouvelle de la DixièmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant