Mes yeux balançaient entre l'horloge et mon professeur de math. C'était seulement la toute première heure de la journée et j'voulais déjà mourir. Je tourne mon regard vers la table de Priss, elle arboré un petit sourire sans aucune raison apparente mais Dieu et moi savions qu'elle en était la raison : Son bad boy au regard sombre. Je soupire, ça me fait plaisir de la voir comme ça certes, sauf que j'ai une impression de vide à l'intérieur de moi. Je l'enviais, je savais très bien quels étaient mes propos vis à vis des garçons mais l'idée que quelqu'un puisse m'aimer ne me déplaisait pas.
Mr Heds : Mlle Haro ? Voulez vous bien cessez vos rêveries ?
Moi : Hum.. excusez moi.
Le professeur revient à son cours récoltant quelques soupirs de la part de mes camarades. Avant que l'ennui insoutenable m'envahit de nouveau, je reçois des petites tapes à l'épaule. Je me tourne vers mon interlocuteur qui se trouve être Thomas, le garçon derrière moi.
Thomas : Dit, il t'arrive quoi à être dans les vagues en ce moment ?
Je le regarde et hausse les épaules. Tout comme lui, je l'ignorais.
Moi : J'en sais rien, j'en ai marre des cours de math.
Thomas : Je te le fais pas dire. Je comprendrais jamais l'idée de mélanger des lettres et des chiffres dans une même formule.
Je ris silencieusement.
Thomas : Tu veux qu'on sèche le prochain cours ?
Moi : Oulah. J'ai jamais fait ça de ma vie moi.
Thomas : Ouah, tu vas pas faire genre t'en as pas envie ?
Moi : Si on nous choppe on fait quoi ?
Thomas : Personne nous choppera...
Il m'enfonce un coup de crayon dans le dos et me sourit de toutes ces dents. Ce garçon a un sacré don pour convaincre les gens. Je lui rend son sourire et lui fait comprendre par un hochement de tête que j'étais d'accord.
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Sécher pour la première fois de ma vie me procurer une espèce d'excitation jouissante mais aussi un stresse palpable. Assis sur les escalier de secours qui se trouvés à l'extérieur, je regardais autour de moi. C'était la première fois que je venais ici, c'est pas comme ci on avait le droit après tout.
Thomas : Alors, tu te sens comment mademoiselle je sèche pour la première fois?
Il tire une bouffée de fumée droit vers mon visage. Je tousse et le regarde légèrement énervé par son acte.
Moi : Je me sens juste mieux. Je ne pense pas que rester huit heures assis dans une salle de classe sois fait pour moi.
Je colle ma tête contre le mur des escaliers. Thomas jette sa cigarette à terre et l'écrase avec son pied puis vient s'asseoir à mes côtés.
Thomas : On a plus de points commun que je le pensais.
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Je ne sais combien de sonneries s'étaient écoulées depuis que j'étais là mais je n'avais aucune envie de retourné en cours et Thomas aussi apparemment car on continuait de parler et de rigoler.
Thomas : Bon c'est pas tout mais il est plus de midi, tu veux que j'aille volé un truc à la cantine et on s'enfuit ?
Il me lance un clin d'œil que j'ignore en regardant vite mon téléphone affolé.
Moi : Quoi ? Plus de midi ?! Oh merde Priss m'a envoyé une trentaine de messages. Je suis désolé je vais devoir y aller ! A plus tard Thomas et merci !
Je me lève et cours prenant mon sac à la volé. J'entend les paroles de mon camarade au loin mais j'étais tellement précipité que je n'avais pas entendu son avertissement. Et avant que je ne réalise ou j'étais, je fonça droit dans un homme un peu grassouillet. La peau ridé et la mine sombre mon directeur me fusille du regard.
Directeur : Mademoiselle ? Qu'est ce vous faîtes dans ces couloirs ? Dois-je vous rappeler qu'il est interdit aux élèves d'y pénétrer ?!
Je me recule les mains tremblantes.
Moi : Je suis désolé Monsieur, je ne le referais plus.
Sans plus, je partis vite rejoindre un bout de couloir remplis d'élèves où je pu reprendre mon souffle.
Moi : Que d'aventure...
Je me remit en chemin, lançant au moins un cinquième appel à Priss qui ne répondait pas. C'est enfin quand j'arrive devant le réfectoire que mademoiselle se décide à décrocher.
Priss : LISA ! Mais t'étais où ?!
Moi : Oulah calme toi Priss... Je t'explique tout dès que je te vois, tu es ou ?
Priss : A la cantine... Je mange avec les garçons. On t'a cherché partout !
Moi : Comment ça "on" ?
Priss: Bah moi, Jaebum, Bam, Youngjae...
Moi : Ouais c'est bon j'ai compris.
Je soupire.
Moi : Bref j'arrive.
Je raccroche et fonce à l'intérieur de la cantine ou je ne pris aucun mal à repérer une bande de dégénérés avec ma petit Priss. Je la rejoins un peu apeurée à l'idée d'apparaître face à autant de garçons.
Moi : Hey...
Priss se lève et me saute dessus tout en me secouant.
Priss : T'as intérêt à tout me dire ! T'étais où ?!
Bam : Franchement Lisa, elle nous a traîné dans tout le lycée tu peux au moins t'excusé !
Je jongles sur les huit paires de yeux qui me fixaient. Je me gratte la tête les joues rosies et m'excuse plusieurs fois.
Moi : Je te raconterais après...
J'avais chuchoté cette dernière phrase à Priss tout en m'installant à ces côtés.
Mark : Lisa... Il est ou ton plateau ?
Lisa : -soupir.- J'étais tellement affolée que j'en ai presque oublié de prendre un repas...
Yugyeom : Pff...
Je lance un regard plus noir que le noir à cette tête à claque que je hais plus qu'un cours de math.
Jinyoung : Bah puisque tu râles, accompagne là puisque tu voulais reprendre un dessert y'a à peine 5 minutes.
Il allait répliqué quelque chose mais les regards de Jinyoung et Jaebum lui font passer cette idée. Il se lève contrarié et part sans vraiment m'attendre à la petite file de la cantine. Je le rejoins en soupirant. J'étais tellement dans mes pensées que même être à côté de Yugyeom ne m'énerver pas pour une fois.
Yugyeom : Dit, tu peux arrêter de me coller ?
Moi : Oh, pardon.
Il me regarde les yeux écarquillés.
Moi : Gros bouffon.
Yugyeom : Pouah, tu m'as fait peur, j'ai cru que tu devenais gentille.
Je passe devant lui et lui vole sa place en prenant un plateau. J'ignore ces insultes et me prend un repas en continuant mon chemin. C'est fou le plaisir que je ressens quand je me venge. Je ris à l'intérieur de moi et retourne à la table de Priss. Je me contente de manger en écoutant les diverses conversations de mes nouveaux amis. Il y'a à peine trois semaines, la table que je partagé avec ma meilleure amie était calme, on parlait sans aucun différent. Aujourd'hui c'est encore la même table sauf qu'on rajoute 7 garçons déchaînés dont un qui me déteste. Je soupire.
Honnêtement ça me ferais rien si on pouvait revenir en arrière.