Chapitre 34.
- Pourquoi ne m'as-tu rien dis ?
Il hausse les épaules en baissant la tête.
- Tu sais que tu peux parler maintenant que je sais qui tu es ?
- Je sais Eléa.
- Pourquoi ?
- Parce que depuis plusieurs mois, je ressens des choses inexplicables pour toi.Je le regarde abasourdie.
- Et pourquoi tu n'es pas venus me voir ?
- Tu m'aurais laissé t'approcher ? Tu me détestais !
- C'est vrai.. Mais quand tu as vu que je commençais à t'apprécier et que j'apprécier l'inconnu, pourquoi tu n'es pas venus me voir ?
- Tu m'aurais repoussé, tu t'attachais de plus en plus à l'inconnu, j'ai pensé que si tu découvrais que c'était moi tu ne me parlerais plus.Je le regarde sans rien dire.
- Dit quelque chose Eléa.
- Josh était au courant ?
- Oui.
- A Londres, c'est lui qui m'a lancé le bout de papier pour évité que j'ai des soupçons ?
- Oui.
- Est-ce que Abby est au courant ?
- Je n'en sais rien, pourquoi ?
- Elle avait des doutes, elle pensait que c'était toi l'inconnu.
- Et toi tu as eu des doutes ?
- Oui bien sûre. Surtout depuis la fête foraine.Il s'avance vers moi.
- Écoute Eléa, je comprendrais si tu ne veux plus me parler.
- Pourquoi je ne voudrais plus te parler ?
- Peut-être que tu t'attendais à quelqu'un d'autre ?
- Je dois t'avouer un petit truc.
- Je t'écoute.
- Au fond de moi, j'avoue avoir espérée que ça soit toi. Répondis-je en baissant les yeux.Je le sens se rapprocher de moi.
Ces mains se posent sur mes hanches et il me ramène d'un coup vers lui.
Je rougis malgré moi.
Durant toute la soirée, j'ai dû rougir une bonne centaine de fois.
- Tu es belle même quand tu rougis. Avec un petit rire.
- Arrête de te foutre de moi. En le frappant à l'épaule.
- J'aime notre complicité.Je relève la tête.
- Moi aussi.
Il se penche un peu plus.
- Je peux t'embrasser ?
- Je t'es dis quoi au bal ? Ne me demande pas, agis.Il me regarde un peu surprit.
Puis il reprends ses esprits et il pose ses lèvre sur les miennes.
Je pose mes mains sur ses épaules.
Mes mains vont ensuite se réfugiées dans es cheveux, je tire quelques mèches ce qui le fait grogner.
Je souris malgré moi.
Des frissons de bonheur font surface.
Nos lèvres se détachent lentement, nos front sont collés.
On essaye de reprendre notre souffle.
Il me refait des baisers un peu partout sur le visage.
- Tu es tellement exceptionnelle !
Je rougis encore une fois.
- Arrête de me faire des compliments.
- Bah quoi ? J'aime bien te faire rougir.Il se penche vers mon oreille.
- Ça prouve que je te fais de l'effet.
Mes joues chauffent et deviennent encore plus rouges.
- Qu'est-ce qu'on est en train de faire ?
Il hausse les épaules.
- On est des fous, qui s'attirent.
Je rigole.
- Eléa ?
Je lève les yeux vers lui.
- Tu penses que l'on peut essayé tous les deux ?
- Je...Je perds mes mots.
Que dois-je répondre ?
J'aimerais bien mais c'est un coureur de jupons.
Qu'est-ce qui me fait dire qu'il ne joue pas avec moi ?
Qu'est-ce qui me fait dire qu'il est sincère ?
Je me pose tellement de questions.
Si Abby était là elle m'aurait dit que je devais profiter de la vie, même si je dois souffrir un jour ou l'autre.
- Répond-moi Eléa, s'il te plaît. Me supplis-t-il.
- Je... J'ai peur. Avouais-je.Il prend mon visage entre ses mains.
- Regarde-moi. Je lève les yeux vers lui. Tu n'as pas à avoir peur, je sais que tu crois que je suis un connard qui se tape tout ce qui bouge, que je ne mérite pas d'avoir une belle fille comme toi à mes côtés. J'ai essayé de toutes mes forces d'arrêter de penser à toi, mais à chaque que je regarder la télé, je m'imaginais avec toi devant un film. Quand je voyais des couples se baladant dans la rue, je m'imaginais avec toi. Quand je passais devant des restaurants qu'il y avait des couples, je m'imaginais encore une fois avec toi.
Il reprend son souffle.
- Quoique je fasse tu m'es devenus indispensable, quoique je fasse je pense tous le temps à toi. Quoique je fasse je ne peux pas m'empêcher de tomber amoureux de toi.
Je reste bouche-bée de ce qu'il me dit.
Il est amoureux de moi ?
Il m'aime ?
- Tu m'aimes ?
- Oui je t'aime Eléanor.
- Je ne sais pas quoi te dire.Il me lâche le visage, déçu.
- Je comprends. Je vais te laisser alors.
Il commence à se retourner vers sa voiture pour partir.
Je ne peux pas le laisser partir.
Pas après cette magnifique soirée qu'il m'a offerte.
Pas après tout ce qu'il vient de me dire.
Je l'aime.
- Attends !
Il se retourne avec de l'espoir.
- Tu n'as pas le droit de partir après tout ce que tu viens de m'avouer.
- Mais...Je me mets à marcher vers lui.
- Non pas de mais.
Encore quelques pas et je serais près de lui.
Il me regarde en fronçant les sourcils.
- Je ne sais pas quoi te dire, parce que ce que tu viens de m'avouer est tellement touchant. Personne ne m'a jamais dit toutes ces choses que j'aurais aimé entendre. Personne ne m'a jamais fait ressentir tout ce que je ressens quand je suis près de toi. Personne ne m'a jamais fait de déclaration comme ça. Personne ne m'a fait ressentir que j'étais importante aux yeux d'une personne.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- J'ai passé une excellente soirée, la meilleure de toute ma vie. Grâce à toi, j'ai pu me lâcher, j'ai pu être moi entièrement, j'ai pu ne pas être timide face à tous ses regards.
- Eléa, je vois pas où tu veux en venir.Enfin face à lui, je le regarde droit dans les yeux, les joues légèrement rouge.
- Je t'aime aussi.
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L'inconnu.
Teen FictionUn mot sur mon casier. Un inconnu. Des messages. Des échanges. Une rencontre. Un Amour.