Chapitre 8

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La journée était magnifique...
Alexandre était amoureux de moi et moi de lui...je crois. Ma jeune naïveté me jouait des tours. Je n'avait qu'une vingtaine d'années après tout.
J'avais mon permis, mon bac, deux années de préparation derrière moi, J'étais bien décide à trouver une école de graphisme.
Alexandre me faisait sa cour, et je dois bien reconnaitre que j'y étais sensible. Nous étions jeunes, lui, faisait du sport et avait toute les filles à ses pieds.
Après trois ans de cour, je songeais à me mettre avec lui. Trois jours plus tard, alors que je devais avoir rendez-vous avec lui, je me rendis compte d'une chose.
Je ne l'aimais pas.
J'étais impopulaire, peu remarquée et, malgré des résultats plus que convaincants d'après mes professeurs, je voulais être remarquée.
Puis, je passais ma vie dans mes études. Je sortais peu, ne demandais rien. Alors, des que je l'ai vu, je me suis dit que je l'aimais. Puis, après ces trois ans, j'ai commencé à me faire des amis. Alors, mon, sois disant, amour pour Alexandre à fondu.
Je voulais lui dire, et,lorsque j'arrivais au parc, je le vis en train d'embrasser une fille. Je dois avouer que cela ne me choqua pas.
Je m'approchais et j'entendis ce qu'ils se dirent.
-Chéri, je suis enceinte, fis la jeune fille, toute excitée.
-Ça tombe bien, je te quitte, lui dit Alexandre, sans aucune gène.
-Quoi?! Mais, chaton...
-Arrêté de m'appeler comme ça, lui répondit il, avec une grimace de dégoût.J'en aime une autre. Pour de vrai, cette fois.
-Et moi?
-Tu sais, ce qu'on appelle un passe-temps.
Elle fondit en pleurs, tandis qu'il s'éloignait.
Je retournais rapidement à l'endroit où j'étais censée l'attendre.
-Mais c'est la plus belle,s'exclama-t-il. Tu acceptes d'être la femme qui partage ma vie.
-Non.
-Mes merveilleuses oreilles auraient-elles mal entendu ?
-Non Alexandre.
Je le plantais , repartant dans mon appartement.
-C'est ainsi que cela c'est passé, expliquais-je à Jean Baptiste.
-Tu n'as pas essayé de demenager?
-Si. Deux fois. Il  s'est obstiné malgré cela.
-Et...
Il hésitait visiblement à poser sa question.
-Qu'est devenu celle qu'il a mis enceinte ?
Je me mordis la lèvre avant de répondre.
-Ses parents l'ont chassée de la maison...
Il me fixait.
-Et elle s'est suicidée.
Jean-Baptiste avait visiblement l'air touché.
-Désolé,murmura-t-il.
-Elle est sûrement plus heureuse là haut.
Je regardais l'heure.
-Mais je t'ai gardé vachement tard, m'exclamais-je.
-Ah bon...il est quelle heure ?
-Près de 21h30. Ta copine va s'inquiéter.
-Pas de problème avec ça.
-Ah...?
-Je suis célibataire.
-D'accord...
Je réfléchissais un peu.
-Tu peux dîner ici si tu veux. Et pour dormir, j'ai le canapé et tu pourras dormir dans mon lit. Après tu fais comme tu veux, répondis-je, étonnée par mon audace.
-C'est hyper sympa ce que tu fais pour moi.
-Mais c'est normal.
-Tu veux de l'aide pour le repas ? me questionna-t-il.
-Non t'inquiète.
Ainsi, Jean-Baptiste Maunier allait manger chez moi...et peut être dormir!

Rendez vous au Chapitre 11

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