Children of the Lake

Village d'Indian Lake, 22h00

Après avoir garé la voiture au bout du village, je suis sortie me présenter, tous les villageois sont venu, me regardant comme le Messie ou un extraterrestre. J'ai alors présenté ma plaque "Bonsoir, je m'appelle Clyde et je... suis un inspecteur venant de l'Indiana." ce que je suppose être le maire du village s'avance vers moi d'un pas "Partez nous n'avons demandé personne." je fronce un peu les sourcils et le regarde, "Je suis venu de mon pleins gré, c'est juste pour une enquête d'ailleurs j'aurai... quelques question à vous poser.", il croise les bras et grogne puis se frotte la barbe la barbe nerveusement, "Je suis juste venu ici afin d'enquêter sur l'Indian Lake Project.", il déglutit et les autres villageois avec. Ils se regardent tous avec une expression de chiot effrayés, "On ne peut rien vous dire !" il dit précipitamment, et je fronce d'avantage "N'essayez pas de nous forcer !"  il hurle maintenant, je me recule d'un pas et je me souviens  brusquement, "Tous ceux qui en savent un peu trop Clyde..." me rappelle ma conscience. Je serre les mâchoires, et regarde autour de moi, "D'accord je ne vous forcerai pas mais, je voudrais juste savoir, est-ce possible que quelqu'un m'accueille chez lui, j'ai fais un bien long voyage et il n'y a pas d'auberge à ce que je peux constater..." une main se lève dans la foulée et tout le monde s'écarte. "Je.... je me porte volontaire..." dit une jeune femme, l'air intimidée par tous ces regards posés sur elle, je la regarde, "As-tu perdue la tête Mary ?" gronde le maire soudain devenu rouge de colère, elle baisse la tête, "Je... je vous serais très reconnaissant..." je marmonne et déglutis. "Rentrez chez vous demain. Pas plus tard." grogne le maire, je soupire, rassuré, et me dirige vers la jeune femme quand les autres villageois finissent par s'en aller toujours aussi sceptiques, se parlant entre eux à mon sujet. "Eh bien... Comme vous avez pus l'entendre... je m'appelle Mary..." dit la jeune femme, je lui tends ma main, "Oui... merci beaucoup de votre accueille, je m'appelle Clyde, écoutez..." elle pose un doigt sur mes lèvres, "Ne dites pas un mot de plus, je suis désolée mais c'est difficile..." je fais une moue déçue, elle commence à marcher vers une petite maison dans le coins Ouest du village, "Avez vous des valises ?"  me demande-t-elle en se tournant vers moi, j'ouvre un peu la bouche "Eh bien oui..." je répond simplement, elle hoche la tête en guise d'incitation. Quelques minutes plus tard, les valises à la main je regarde autour de moi, une maison de vieux style, des mûrs en papiers peins avec des fleurs, jaunis, pas de télé, pas de radio, elle n'est illuminée qu'avec des lampes à huile dans des coins de la pièce et le plancher fait un bruit d'enfer sous nos pas. "Et voici votre chambre..." je la remercie poliment et pose mes valises sur le lit qui grince à son tour, gros bruit métallique, je soupire et prend mon téléphone, aucun réseau, "Je vois... le ciel est contre nous on dirait...". "Il vous manque quelque chose ? Vous voulez prendre une douche ?", la jeune Mary est au pas de la porte je la regarde longuement, "Eh bien... à vrai dire je n'ai pas beaucoup mangé..." je dis dans le vague, elle s'excuse précipitamment et va à la cuisine, j'enfile une veste et décide de sortir un peu. Mauvaise idée, les habitants me voyant la lampe torche à la main éteigne leurs lumières en s'en allant, oppressé mes pas me dirigent vers la forêt que je n'ose pas pénétrer. C'est en serrant les mâchoires que la première branche craque, le soleil, pas encore totalement couché, aubaine pour moi, mon regard traverse les feuillages et les branches, je commence à marcher quand j'entends la voix de Mary m'appeler et je me retourne brusquement "Le dîner est prêt monsieur Clyde !", je cligne des yeux rapidement et me mords la lèvre, attendons demain ce sera beaucoup mieux. Assis sur une chaise je regarde la soupe en face de moi, "Ce n'est pas flagrant je sais mais c'est tout ce que j'avais." elle rit nerveusement et imite un replacement de mèche rebelle, "Ce n'est pas bien grave, ça change !" essayant de détendre l'atmosphère je fais plus attention au décors autour de moi et mes yeux tombent sur un cadre avec un photo en sépia, de Mary avec un enfant dans les bras je fronce un peu les sourcils, "Monsieur ?" je sursaute quand elle m'interpelle, elle suit mon regard et baisse la tête, elle a comprit, elle se lève pour retourner le cadre, et vient se rassoir, "Dites moi que c'est pas vrai Mary...", elle se pince les lèvres, "Et bien si monsieur, j'ai le regret de vous dire que c'est bien mon fils que vous avez vus."