Two

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Pour la millième fois je lâchais pour après reprendre mon stylo dans ma main. Cela faisait maintenant exactement presque 24h que je venais d'emménager à Paris. Depuis que j'étais sortie mangée dehors je n'arrivais pas à me changer les idées,plus précisément je n'arrivais pas à me sortir le regard perçant du jeune homme qui chantait dehors parmi tant de foule... Sa voix m'avait envoûtée et séduis. Je savais que je n'avais qu'à juste fermer les yeux pour voir son visage apparaître devant moi. Je me demandais aussitôt quel était son nom et où il avait appris à chanter comme ça,car il possédait une voix qui nous détendait directement et nous faire monter sur un petit nuage.
Passant ma main dans mes cheveux emmêlés,je me surpris à me mordre nerveusement la lèvre et j'arrêtais immédiatement. Moi,nerveuse ? Jamais. Cela ne me ressemblait pas,petite j'étais connue pour ne rien ressentir et toujours afficher un visage sobre. À part Jungkook qui était mon meilleure ami depuis toujours,personne n'avait vu mon vrai visage. C'était triste à dire,mais j'avais appris à me méfier des personnes et je n'accordait pas facilement ma confiance car je savais comment ils étaient vraiment au fond d'eux. De l'extérieur ils peuvent paraître gentil mais derrière ton dos ils n'hésiteraient ne serait-ce qu'une seconde, à te poignardée dans le dos. C'était stupide,de toute ma vie je n'ai jamais été aussi nerveuse même quand un jours,j'avais surpris ma mère avoir un rapport sexuel et le lendemain matin j'avais pu engager la discussion normalement. Serrant fort mon crayon dans ma main,je fixais un point invisible devant moi. Ça me rendait en rogne de ressentir ça et encore plus d'avoir envie de le revoir... Parce que savais qu'il était pas loin de moi.
Dès que j'avais croisée son regard,j'avais lâchement détournée son regard pour directement tourner les talons,ne savent pas exactement où j'allais mais je n'avais qu'une envie : M'enfuir de ce regard intense que je sentais me mordre la nuque. Et quand j'avais marcher assez loin je m'étais retournée et,il avait disparu. Pourtant étrangement je savais qu'il était encore là,dans les parages. Suis-je naïve ? Instinctivement je touchais ma nuque,elle était brûlante tout comme l'était ma peau et mes joues. J'avais l'impression qu'on me brulait les joues au fer rouge de plus je savais sans me regarder dans la glace que j'étais rouge tomate. Je ne pis m'empêcher de lâcher un long soupir tout en massant la nuque. " Ne t'en fais pas Alyssa,tu dois ressentir ça parce que tu es fatiguée,rien de plus " me rassurai-je-je
Et sur cette phrase peu convaincante,je m'endormis toute habillée avec l'image du visage de jeune homme dans la tête.

Quand je me réveillais,je fus d'abord prise de vertige avec une horrible sensation de tomber et mon ventre avait faim. Apparemment le plat que j'avais engloutis avant de dormir n'avait pas suffit. Avec un petit gémissement,je me redressai,puis m'étirai de tout mon long laissant tout les membres craquer. Mon dieu ce que sa faisait du bien ! Après avoir fait mon lit,je pris une douche rapide puis enfilai une brassière avec un petit gilet à capuche ainsi qu'un legging moulant. Dès que j'eus enfilée mes chaussures de sport et attachées mes cheveux,je descendis les escaliers en petite foulées. Alors que je branchait mes écouteurs à mon portable,la porte d'entrée où une famille française fit irruption et je ne pis m'empêcher de différencier nos origines et nos différences.Je ne vais pas vous mentir quand on regarde les Français on se dit qu'ils peuvent être gentil mais je vous détrompe,réellement ils sont assez malpolis.Mais bon l'origine ou la couleur de peau ne définit pas la personne,le plus important est ce qui est à l'intérieur. La famille était assez nombreuses en tout il était neuf : Il y avait trois hommes sur six femmes qui étaient tous des femmes assez jeunes comparés aux deux hommes.Je croisais le regard d'une des dames,cette dernière me fit un léger sourire que je lui rendis poliment puis,je sortis où l'air frais m'accueillis à bras ouvert,me faisant légèrement frissonner,avec ma tenue assez légère. Depuis toujours je courais et je préférais porter une tenue légère et simple qu'une tenue encombrante parce que cela me gêner pour courir même si malgré que les gens m'insultaient pour ma tenue je m'en fichais car ce n'était pas pour eux que je courais mais pour moi.
Je regardai autours de moi et repérait rapidement un parc où des enfants enjoués jouaient,le parc était assez vaste et assez pour pouvoir y courir,d'ailleurs je n'étais pas la seule à faire le petit footing matinale,plusieurs personne couraient. Avec un petit sourire au lèvre,je montais le son jusqu'à ce que sa me fasse mal aux tympans et me mit à courir.
Cela faisait à présent presque 2h que je courais et je suais à grosse goutte,et un soleil éclatant m'aveuglais le visage, n'arrangeant pas les choses. Je m'accordais alors une pause mérité,avec un bruit sourd je m'écroulai sur l'herbe et observait le ciel qui était d'un bleu magnifique,il n'y avait aucun nuage à l'horizon. J'adorais faire ça : Juste m'allonger sur l'herbe et regarde le ciel. J'aimais faire ça car je ne pensais à rien,j'oubliai les soucis du monde et tout ce qui suivait. Mais hélas,cela ne durait qu'un instant. J'aurai aimée vivre dans ma propre bulle,et qu'il n'ait que moi parmi ce monde,je savais que c'était très égoïste de penser ça mais c'est ce que je pensais vraiment. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de moi je m'en fichais. De plus,je savais très bien que si j'aurai été seule sur cette Terre je n'aurai pas tenue longtemps et aurait très vite souffert de la solitude.
Alors que je pensais à tout et à rien,un hurlement strident me fit sortir de mes pensées. Alarmée,je me redressai et tournai la tête où provenait cet horrible hurlement et ce que je vis,me fit rater un battement et mon sang ne fit qu'un tours.
Je voyais une personne à califourchon sur l'autre,en train de l'étrangler. La personne qui était en dessous peinée à respirer au grand bonheur du criminel alors que tout le monde hurlait et disait des choses inaudible autours,mais personne n'aidait la personne ou composer le 12.Mais ceux qui me dégoûtaient le plus étaient les personnes qui prenait en vidéo au lieu de réagir. Quel triste monde.
Je n'avais aucune honte de dire ça. Autant être honnête non ?
Voyant que personne ne réagissait,je décidai alors de le faire et ne avant pas où et comment j'avais trouvée ce courage mais je bondis la tête baissée,sur l'agresseur.Je tombai de tout mon poids,faisant basculer en arrière la personne ce qui le fit perdre prises sur la pression qu'il faisait sur la gorge de la personne. La victime laissa échapper un grand souffle quand elle pu enfin respirer.
« - Oh mon dieu...» l'ai-je entendue souffler d'une voix tremblante.
Je l'observais à la va vite et le peu que je vis me fit de la peine : elle avait les cheveux en bataille,son mascara avait coulées laissant des traces noires et humide sur ses joues et sa robe était déchiré,nous faisant deviner que cela venait de l'agresseur. Je n'aurai pas dû être déconcentrée aussi vite car l'agresseur revint aussitôt à la charge et me pousse fort,me faisant tomber sur le dos,en profitant pour revenir sur la femme. Cette dernière poussa à nouveau un hurlement et tenta de sa s'échapper mais peine perdu il était déjà au dessus d'elle et tentai de... L'embrasser ?! Oh mon dieu. Paniquée,je regardai autours de moi cherchant une aide parmi cette foule mais personne n'osait intervenir. Quel bande de lache !
«Mais tu vas la lâcher bon sang !! »ai-je rugit en fondant vers lui pour le bourrer de coups au dos.
Au début il ne réagissait pas ce qui me donnait encore plus courage mais cela ne dura pas longtemps car il me donne un coup au visage qui me fit décoller du sol et où j'atteris douloureusement,me faisant grimacer. Je crois qu'une de mes côtes venait de se briser. Alors qu'un bourdement horrible me sifflait​ à l'oreille,une lueur d'espoir sortit de nulle part me gonfla la poitrine. Je ne pouvais pas perdre,je peux réussir quelque chose dans ma vie !
Sous les chuchotements des personnes,je tentai de me relever sur mon coude mais retombai aussitôt sur le sol. J'avais l'impression qu'on me retirai membres par membres.
« Allez Alyssa...» me suis-je lancée.
Dans un rugissement ,je me jetai de tout mon poids à nouveau sur lui. Mon dieu,il pesait combien de kilo pour avoir une résistance pareils ? Qui est-il ? Soudain mon oeil droit vit rouge,et je ne tardait pas à comprendre que c'était mon sang.
Je ne savais pas pourquoi je voulais à prix sauver cette personne mais si je mourrais,je veux mourir en dignité.

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⏰ Dernière mise à jour : May 21, 2017 ⏰

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