Chapitre 1: La pire douleur de ma vie

85 6 10
                                    

Salut, moi c'est Emily mais tout le monde me surnomme Emmy. J'aime la musique et écrire. Je déteste les gens et le passé, surtout ceux qui me le rappelle.

Ça fait deux mois que je n'ai pas vu ma meilleure amie et mon petit copain. Un mois que je ne leur donne plus de nouvelles. J'ai laissé tomber le portable, le p.c, les lettres, tous les moyens de communications possibles. Ma meilleure amie ma envoyée des dizaines de lettres aux quelles je n'ai pas répondue et à appelée ma mère plusieurs fois pour savoir si j'avais eu un accident ou un quelconque problème. Ma mère répondait simplement qu'il ne fallait pas s'en faire et que j'allais bien.

Alors que c'est tout le contraire.

Ces vacances d'été étaient vraiment les pires de toute mon existence. Comme chaque année, j'étais partis avec mes parents près de Montpellier, dans un petit village où habitaient tous les deux mes grands parents. Sachant que j'habite à Lyon, on à fait environ 600kilomètres pour voir mes grands parents. J'aurais préférée que ces vacances n'aient jamais eu lieu ou alors que je n'ai jamais existé. Les trois premières semaines étaient fantastiques. La quatrième était celle de trop. Je me promenais dans une forêt un peu sauvage avec mon grand père. J'avais insisté ce jour là pour y aller, mon grand père ne voulait pas à cause de la chasse mais je ne l'avais pas écouté. Tous les été depuis toute petite, nous allions voir si des cerfs ou des biches erraient dans le coin. Souvent nous ramenions des oiseaux blessés même parfois des hérissons ou des écureuils endommagés à cause de chasseurs amateurs qui n'avaient même pas pris la peine de vérifier si l'animal était toujours vivant. Je me rappelle qu'un jour, nous avions trouvé une biche à terre, tuée depuis peu et son petit faon contre elle, tentant de la soulevée et de la réveiller. Mon grand père avait compris que le faon allait mourir s'il restait seul et sans protection mais rien ne le faisait venir vers nous. A cette époque je devais avoir huit ans et je me souviens encore très bien m'être approché du petit à quatre pattes. Il m'avait regardé avec peur mais n'avait pas bougé. J'étais à quelques centimètres de lui et avec confiance, il avait penché sa tête contre moi et avait reniflé mon odeur. Je m'étais assise par terre ce qui l'avait fait reculer d'un pas. J'avais retiré ma ceinture rose paillette de mon pantalon et m'étais approché une nouvelle fois du bébé. Cette fois-ci il n'avait pas bougé mais restait craintif. Il avait approché sa tête de la mienne et je lui avais chuchoté « Tu n'est plus seul, ne t'inquiète pas ». J'avais profité intelligemment de ce moment pour lui mettre la ceinture autour de son encolure. Il s'était laissé faire et je l'avais ramener vers mon grand père. Celui-ci l'avais porté jusqu'à la maison et nous avions pris  soin de lui le reste des vacances. Le printemps suivant, nous l'avions laisser repartir dans la nature en espérant qu'il trouve une biche qui veuille le prendre sous son aile. Depuis ce faon, j'ai toujours détesté ceux qui tue pour le plaisir. Mon grand père faisait toujours très attention à la nature et à tous les êtres vivants qui la rendaient plus belle chaque jour. Il a toujours été mon modèle, mon conseiller, tout. Puis.... je ne sais plus comment cette balle à atterri dans son torse....j'ai juste entendu le fusil. J'ai pas eu le temps de comprendre, je me suis allongée, visage contre sol, me protégeant avec mes mains. Quand un homme est venue vers moi, son fusil à la main, j'ai voulue m'enfuir mais il ma aidée à me relever...Malheureusement. J'ai vu mon grand père ensanglanté dans la boue, il...il ne respirait plus. Je tremblais, ma tête me faisait mal, je criais de toutes mes forces. Alors j'ai frappée l'homme au fusil. Frappée dans la tête, dans le ventre, je voulais achever ce chasseur qui avait confondu mon grand père à un animal sans défense. J'avais juste envie de le voir souffrir, souffrir comme mon grand père venait de mourir. Depuis ce jour, j'ai compris que la plupart des hommes sont toujours des bêtes sauvages qui tue ceux qui ont évolué comme mon grand père, ceux qui sont des proies. Mais c'était ma faute. Si je ne l'avais pas obligé à aller dans cette forêt, il serait encore vivant. Je n'arrive pas à l'oublier.

 Ce qui c'est passé ensuite n'est vraiment pas compliqué à deviner : cet homme ma ramené à la maison, mon grand père a été enterré, mes parents et moi sommes retournés à Lyon et depuis, ma très chère grand mère vit seule dans sa grande maison à la campagne, passant ses journées dans le noir, assise dans son vieux fauteuil en cuir à contemplé encore et encore des vieilles photos de son mari.
J'ai passé le reste de mes vacances à me morfondre dans mon lit, en me disant que c'était un cauchemar. Je suis restée dans ma chambre,dans le noir total moi aussi sans que mes parents réussissent à m'en sortir. Je n'avais jamais perdu quelqu'un de chère à mes yeux avant. Je ne pensais pas que ça faisait aussi mal quand j'étais encore la personne la plus heureuse du monde.

Garce réveillée [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant