Les Contes Oubliés des Elfes

Midiven, la Douce Histoire de Fantôme

Note de l'auteur : Ce conte a été écrit en 2015 et figure parmi mes plus anciens contes écrits.

Midiven,la Douce Histoire deFantôme

Ô Toi, Douce Midiven, j'espère ne point être indiscret que de conter ton histoire que tu m'as partagée. Cette douce histoire est point une histoire de fantômes qui font peur, et je pense qu'elle peut être lue à des enfants. Que ces jeunes rêveurs se méfient des méchants fantômes, mais ici sera conté l'histoire de Midiven, une tendre âme errante et sa rencontre avec Glen, un jeune chevalier. Vous adulte aussi pouvez écouter et aimer ce conte.

Une légende du pays raconte une étrange histoire. On l'appelle « la Pâle ». Personne ne sait qui elle est vraiment. Frêle, pâle,avec de simples vêtements. De très longs et beaux cheveux bruns.Elle ressemble à une jeune fille presque devenue femme. Tout les gens du pays en ont peur. On dit qu'elle porte malheur. Elle apparaît dans un champs au Nord. Près d'une cimetière et d'une petite chapelle abandonnée à moitiés effondrée. La légende est d'autant terrifiante car on dit que ceux qui l'ont vus, en sont mort quelques jours plus tard.

Un jour, Glen, le fils du Seigneur de la Région, s'en fut en aventure par hasard vers ce fameux lieu où semblait apparaître ce spectre maudit. Le Soleil brillait fort, il n'y avait pas de vent. Un temps magnifique pour cette fin d'hiver peu enneigée. Glen, encore jeune chevalier, juste et le cœur valeureux, s'en allait le cœur guilleret.

Lorsque soudain un vent froid lui attrapa la gorge et le ciel se voila. Il frissonna mais que voulez vous ? C'est de saison n'est ce pas ? En rien de quoi serrer le cœur d'un courageux et téméraire guerrier.Mais il sentit comme un malaise. De loin il vit une sorte de vieil édifice ressemblant à une chapelle à moitié écroulée. Il descendit de la colline où il était, et s'approcha du lieu.Traversant un petit bosquet d'arbre, il tressaillit lorsqu'il perçut un bruit de pas et de feuilles froissées. Il fit volte face avec sa monture vers ce potentiel danger. Mais il fut surprit lorsque la seule chose qu'il vit fut une jeune fille qui le regardait. Elle était juste assez étrange mais ... A peine la fille sembla le regarder qu'elle se dirigea et disparue derrière un arbre. Il s'approcha mais il ne vit rien. Que Diable était cette sorcellerie ?

Il reprit sa route vers la chapelle dont toutes les tuiles étaient tombées à l'intérieur brisées à son extérieur. Il allait arriver devant les marches avant la double porte de la chapelle dont il resté qu'un seul battant. Il n'eut pas le temps de descendre de monture lorsque la pièce de chêne vermoulue s'ouvrir dans une craquement et un raclement terreux. La créature à l'apparence si inoffensive et jeune apparue. Le cheval du jeune chevalier, apeuré, se cabra hennissant, désarçonna son cavalier et s'enfuit. Le jeune homme un peu étourdit n'eut pas le temps de se rendre compte que l'apparition s'était rapprochée.

-« Désolée. »Murmura cette fille silencieuse.

- « Qui êtes vous gente Dame ? Que faites vous ici ? » Réussit à demander l'homme à terre.

-«Midiven (1) »répondit cette pauvre âme en peine.

-« Midiven ?Est ce ainsi que se nomme la douce demoiselle devant moi ? »Demanda le damoiseau.

La dénommée Midiven hocha la tête.

Elle se mit à marcher doucement d'un pas égal aux plus douces fées vers les édifices funéraires oubliés depuis longtemps. Le jeune homme se releva et se dirigea à sa suite. L'étrange et doux spectre disparu vers une tombe. Le chevalier s'en approcha et vit que la pierre tombale n'avait pas de nom.

Il grava du mieux qu'il put « Ici gît, Midiven la Douce. » A peine eut il finit, qu'il sentit une douce mais fraîche main sur son épaule. En tournant la tête, il revit cette fille probablement morte Il y a fort longtemps, en pleurs. « Merci Seigneur » dit elle simplement. Et elle lui tendit un bouquet de fleurs séchées. Il prit le bouquet, le regardant ne sachant point que répondre, son éducation à la parole courtoise, ne l'ayant pas préparée à ce genre de rencontre. Midiven la Pâle s'approcha doucement de lui, et elle le prit dans ses bras. Le tendre garçon resta ainsi dans les bras du spectre. Il se sentait rassuré,bercé par une douce chaleur. Il oublia le temps.

Quand des semaines plus tard il réapparut au château. Il raconta son aventure à son père mort d'inquiétude. Le chevalier ne fut pas touché parla malédiction. Il se maria avec une belle jeune femme et ils eurent un enfant. Cet enfant était une belle fillette aux longs cheveuxbruns. Il l'appelle Midiven.

On dit qu'encore une jeune femme apparaît parfois aux gens au cœur pur près de la vieille chapelle. Et cette apparition leur offre des fleurs des champs séchées.

J'ai eu l'honneur de rencontrer la tendre Midiven dans le champs près de sa dernière demeure. C'est elle qui m'a raconté son histoire que je vous ai conté. C'est avec douceur et respect que je vous la raconte à vous chers auditeurs, afin que personne n'oublie ce nom un jour donné, à la plus douce et belle des jeunes filles. Peut être la croiserez-vous aussi un jour, près de ce qui reste d'une chapelle, cueillant ses fleurs qui meurent entre ses douces mains. Âme en peine en ce monde, où plutôt esprit heureux dans ses ruines oubliées.

©Arthur Dauptain Tous Droits réservés.

(1)« Midiven » veut dire « Minuit » ou « sortie de la chouette » dans la langue de certains demis elfes. Seuls les Elfes appellent minuit, « Notre Heure » ou « Heure Immortelle », soit Naiewël dans la langue que j'ai apprise de certains d'entre eux. Midi se dit Palhner, de Palh l'Astre du Jour.

Note de l'auteur : J'ai laissé le texte tel je l'avais écrit même si mon univers et ma façon d'écrire a beaucoup évolué depuis l'écriture de ce récit.