Chapitre VIII

686 47 23
                                    

PDV de Ruggero.

À l'hôtel du cast, 10h34.

Avec Karol on a parlé jusqu'à très tard le soir. On riait tellement qu'on a pas vu l'heure passer. On a décidé d'aller se coucher parce qu'elle avait sommeil...bon j'avoue...c'est moi qui avais sommeil...

Je suis au restaurant de l'hotel en train de prendre mon petit déjeuner tout seul. Je ne sais pas à quelle heure sont rentrés Mick et Val hier, mais j'ai bien l'impression que la soirée était très festive vu qu'ils dorment encore. Ah non ! Val arrive. Elle a des lunette de soleil. Pourquoi ? Je ne sais pas.

Elle s'assied en face de moi, prend mon assiette et dévore mes pancakes. Elle toussote et prend mon verre de jus d'orange pour en boite une gorgée.

-Ils sont secs c'est pancakes, se plaint-elle. Il n'y a donc pas de miel dans ce restaurant ?
-Bonjour Ruggero. Bien dormi ? Tu ne t'es pas trop ennuyé hier soir ? Je peux me servir ? Merci de demander !
-Pas le temps pour les politesses Rugge. J'ai des maux de tête atroces !
-Ah c'est pour celà que tu es si désagréable ! Et ces lunettes ?
-J'ai des cernes horribles !
-Mais non ! Je suis sûr que c'est pas si...

Elle m'interrompt en soulevant ses lunettes. Mon Dieu !

-Je retire ce que j'ai dit. Tu ressembles à Zorro ! Je m'exclame en riant.
-C'est ça, moque toi ! Je t'aurai un jour Pasquarelli, je t'aurai...
-Ça m'étonnerait !
-Arrête de rire et dis moi plutôt pourquoi tu as essayé d'embrasser Karol.

J'arrête de rire et je soupire.

-Tu ne vas pas recommencer ? Je lui demande exaspéré.
-Oh que si ! Hier tu as échappé à mon interrogatoire car, comme tu l'avais prédit...je ne pouvais plus marché, avoue t-elle avec un peu de mal, chose qui me fait ricaner. Mais maintenant que tout va bien tu vas tout me raconter.
-Il n'y a rien à raconter.
-Tu te fiches de moi rassure moi, me déclare t-elle sèchement.
-Pas du tout non, je réponds naturellement. J'ai essayé de l'embrasser. Qu'est ce que tu veux savoir de plus ?
-Je veux savoir pourquoi tu l'as fait si comme tu le dis tu ne ressens rien pour elle.
-Je ne sais pas trop...ça s'est fait tout seul. Je ne ressens rien pour elle, crois-moi.

PDV de Val.

Ce bon monsieur ne veut toujours pas avouer qu'il est amoureux de Karol, hein ? Il va le faire.

-Tu ne ressens rien pour elle ? Écoute Ruggero, c'est vrai que désormais on travaillera ensemble mais sache que je ne veux plus que tu m'adresses un seul mot, ni à moi, ni à Karol. C'est claire ? Je demande sous un faux ton d'énervement.
-Hein ?! Pourquoi ?
-Parce que tu joue avec mon amie !
-Je ne joue pas avec elle ! Pourquoi tu dis ça ?
-Parce que tu sais très bien qu'elle est amoureuse de toi mais toi au lieu de tout faire pour qu'elle t'oublie, non ! Tu tentes carrément de l'embrasser et maintenant elle se fait de fausses idées alors que tu sais très bien que tu ne ressentiras jamais la même chose qu'elle !

Et bim ! Un point pour moi !

-Qu...non je...je ne joue pas avec elle...du moins, pas volontairement...me dit-il difficilement. Je m'en veux maintenant...mais ce n'est pas de ma faute.

Il culpabilise. Mon plan fonctionne.

-Ah bon ? C'est la faute de qui alors ?
-La sienne ! Elle est si amusante, si belle, si joyeuse.

Je le vois se perdre dans ses pensées. J'utilise mon bras comme repose tête et lui fais un sourire niais.

-Elle a le sens de l'humour, un sourire magnifique, son rire est contagieux, et elle est drôle. Quand je la vois, j'ai juste envie de la ranger dans un placard tellement elle est petite et mignonne.

La Vie En Rose (Arrêté)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant