Temps passé , Temps présent

Pensées d'amour

I
Humeurs d'Hiver

De par le soleil  levant lasse et mollasson
Je crois entrevoir l'espoir s'élevant ,tel l'esprit
S'échappant de son sac sournois et sauvage

Vous ou moi je ne sais pas aime
L'un ou l'autre je ne vois pas
La sonorité de vous à moi

Où l'or n'est que matière et l'argent peut cher
La lave glace et votre âme polaire
Vos ardeurs et prétentions ne sont rien face à vos malheurs

Vous me paressiez le plus beau et vigoureux roseau
De ce vaste marais , le plus souple , robuste , agile
Mais vous n'étiez que fournaise , recroquevillé sur vos enfers

Vous pourtant symbole de vitalité et de couleurs
N'êtes q'un miroir à sens unique ou le reflet
Passe et le retour s'en passe ,dans mes humeurs hivernales
Que vous me procurez

II
Paradis Infernaux

Ô vous , vous êtes , vous étiez , vous serez
Ô moi , j'étais , oui j'étais , à vous
Vous étiez la vie la fleur de lys de mon écusson
Mon roi soleil , ma joie , le brillant tonnerre

L'ange condamner à une vie terrienne
D'amour et de douceur , et de liqueur de miel
De musique baroque et raffinée ,l'oiseau
Ouvrant ses ailes pour dominer les âmes et les cœurs

La puissance du jour le réconfort de la nuit
Le plaisir de pouvoir m'émouvoir à vous voir ,vous contempler vous admirez
Le doux son de votre voix me fais résonner
De plaisir et joie dans ce paradis sur terre .

Mais comme tout humain vous êtes l'abîme
Dans ce crépuscule , de lune sombre et mystérieux
Comme tout roi vous devenez avide de vos pouvoirs
Le nez dans le noir

Plongé dans une chaleur aride et torride
Dans les confonds de votre corps .
Vous vous vantez de votre grande
Parfaite vie d'or et de diamants

Mais n'oubliez jamais que le bonheur
Nommé amour
Est une fleur de peur et de mœurs et que ,
Cette fleur , ne peut être arroser
Que d'eau et non d'avidité et cupidité

III
Jour De Rêve

Jour de l'amour au son calme du tambour
Le roi vous autorise en temps de crise
A vous aimer et à vous effarées

Dans ces lieux où règne la piété où
Vous le tout sacrée n'avez jamais
Arrêtez de vous pavaner en Redevable

D'amour  , de bataille pour des causes
Déjà perdus , depuis longtemps perdues
D'avance ,ou l'ennemi règne
Sur vos vices et votre avarice

Et connais déjà vos points faibles
Car vous n'êtes plus ce chevalier
Fendant les flots , en mer

Dans les cieux où vous flottez
tel un arbre millénaire dans l'air .
Voguez dans le feu de vos vices