Tonny

jour 1 - Le groupe

Un énorme choc...
Un silence...
Interminable...
Puis viennent les cris...

Ta respiration s'accélère, tu n'arrives plus à bouger, à courir, à faire quoi que ce sois. Tu paniques immobile mais tu te forces à avancer, et tu finis par les voir, ils sont au bout du couloir, avec des armes à feux, ils tirent sur tout les élèves qu'ils croisent, ce n'est pas vrai, c'est un film, c'est une blague? C'est la réalité et tu es faces a des tueurs dans ton université.
Il te tire dessus.
Tu tombes, tu ne t'arrêtes plus de tomber. Le sang, le rouge, mais au fond, la lumière, tu as vue la lumière, tu es parti.
Comme les 146 autres élèves.

~

Mon université et mes parents me forcent à aller voir un psychologue suite à la tuerie qui a eu lieu dans mon établissement il y'a quelque mois.
J'ai perdu quelque connaissances, mais aucun amis proche.
J'ai néanmoins été touchée par une balle, elle ne m'a pas tuée, mais c'est logée dans ma jambe, ce qui m'empêche de me déplacer de manière indépendante.
Je suis également inscrite dans un groupe de soutiens morale qui intègre tout les élèves qui ont étés traumatisés par les événements derniers.
Personne n'ose, à vrai dire, venir dans ce groupe, Il y'a donc peu de personne.

Ce matin je dois y aller, mais quand j'y vais je ne dis jamais rien, je ne sais pas quoi dire, certain on perdu des amis, certain des sœurs et des frères. Je préfère me taire et les écouter, cela leur fait beaucoup de bien.
Mais quelque chose est différent aujourd'hui, il y'a quelqu'un d'autre avec nous, un nouveau, je ne l'ai jamais vue en classe.
Il se présente.

- Bonjour à tous, je suis Tonny, je ne suis pas de cet établissement, vous vous demandez sûrement pourquoi je suis ici alors. Cet événement a touché beaucoup... beaucoup trop, de personne. Je sens le besoin de vous parlez et de vous apportez mon aide.

Il a bizarrement pas mal d'aisance à s'exprimer.
Il poursuit.

-Je suis dans l'université d'à côté, cet événement m'a marqué, comme vous tous ici, je suis désolée, désolée pour vous. Vous avez tout mon soutiens, et je ferais tout pour vous épauler. Si ma présence dérange qui que ce sois, dite le moi, je partirais et je comprendrais.

Il me regarde, cela me déstabilise. Je tourne les yeux.
Les élèves commencent à parler à exprimer ce qu'ils ont sur le cœur.

La séance est terminée, les gens partent, je suis la dernière, je prend plus de temps avec ma jambe.
Ce fameux Tonny est devant la sortie avec une cigarette.
On se regarde. Il me tend son paquet. J'accepte.

- Je suis désolée.
- Il est un peu tard pour être désolé.
- Je t'écoute?
- Cela c'est passer il y'a plusieurs mois, tu es arrivé en retard.
- Mieux vaut tard que jamais, je ne savais pas si les élèves d'ici allait accepter ma présence.
- Certains élèves sont détruits, ils ont besoin d'aide, peut importe par qui leur la donnera, tu es stupide.
- As tu besoin d'aides toi?

Je le regarde étonnée.

- Je suis ici pour aider pas pour recevoir de l'aide. Dis-je
- Mais en as tu besoins ? tu n'as pas répondu à ma question.

Ce Tonny a du culot.

- Je n'en ai pas besoin.
- Moi je pense le contraire.
- Ton avis m'importe peu.
- Pourquoi es tu sur la défensive ? Je ne porterais aucun jugement.
- Je trouve juste que t'as venu n'est pas normal.
- Si je peux être utile je continuerais à venir.
- peu importe.

Un silence s'installe. Puis il le brise.

- Prend mon numéro.
- Ton..? Pourquoi?
- Prend le.
- Je n'en veux pas.
- Prend le quand même, je ne te force pas a m'envoyer de messages, tu le feras si tu en à besoin.

Je prend finalement son numéro.
J'appelle un taxi.
Tonny m'arrête.

- Ne dépense pas tes sous dans un taxi, je te ramène.
- Non merci.
- Ce n'était pas une question.

Il est garé devant, nous montons.

- Comment tu t'appelles ?
- Catherine.
- Enchanté.

J'acquiesce d'un hochement de tête.
On arrive dans ma rue, je lui dis de s'arrêter.

- Merci de m'avoir ramené.
- Aucun problème.

Je rentre, Je regarde discrètement par la fenêtre , il ne reste pas et repart tout de suite.

Tonny...