CHAPITRE 1

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C'était un matin d'hiver, la pluie était au rendez vous. Les jours se ressemblaient énormément et ils étaient bien médiocres.  Je me levais lentement de mon lit pour aller travailler. C'était reparti pour une journée dans la plus grande des tristesses. il faut dire que la fraîcheur et l'eau qui ruisselait le long de ma fenêtre y faisaient à mon tempérament.

je fis mon chignon qui tirait mon visage et qui marquait encore plus ma mine fatiguée. J'enfilais ma jupe bleu marine, ma veste de la même couleur, mon foulard blanc et rouge et me voilà prête. j'étais en retard. comme toujours. tant pis.

je arpentais les rues de Paris en courant, sous cette pluie torride, à la recherche d'un taxis. Je ne regardais qu'une chose, mes pieds, souffrant le martyr dans ces escarpins. Je fonçais tête baissé, quand tout à coup... Je percutai quelqu'un. Je m'étalais sur le sol. j'étais sale. Et trempée. Je relevais les yeux et vis la personne qui m'était rentré dedans. C'était un homme. Je me relevais pour lui faire fasse, mais ma cheville me faisait mal. surement une petite foulure, car ma chute n'était pas importante.
"Je...Je suis désolé..." me lança le bel inconnu.
Je ne répondis rien. Juste un sourire, et passa mon chemin car cette bousculade avait encore retardé mon arrivé au travail. Je repensais à cet inconnue, j'avais pris le temps de détailler son visage. Peau métisse, des
magnifiques yeux bleus, une bouche bien tracé, il était splendide, mais son visage m'était familier.

Une fois arrivé à L'aéroport qui était mon lieu de travail, ma patronne m'attendait avec un air grave. surement à cause de mes nombreux retard et de mon allure crasseuse.
"Je vous jure, là j'ai une bonne raison!.." Mais celle-ci ne voulu rien entendre et me renvoya chez moi, alors j'obéis et pris la route du retour lentement, pensant à ma vie et à quel point elle était monotone. en passant devant le cimetière que je redoutais tant, j'eu pour la première fois depuis longtemps, le courage de m'y rendre. Je cherchais son prénom partout, une fois que je l'aperçu, je courus jusqu'à l'endroit propice et contempla cette horreur qui m'a enlevé ma bonne humeur. je ne pu résister d'éclater en sanglot et de me laisser tomber lamentablement sur le sol, j'étais déjà sale, je n'avais plus rien à perdre. je repensais à tous ces moments que nous avions partagés beaucoup trop courts à mon goût. La nuit de sa disparition était de loin mon plus gros et affreux secret, personne ne savait réellement ce qui c'était passé et c'était beaucoup mieux ainsi, cette douleur aurait été encore plus difficile à assumer si la population connaissait la véritable cause de son décès. Je décidais de me relever, pour rentrer me changer, être sale était bien quelque chose que je détestais. Il faut que je pense à prendre à rendez-vous chez le médecin, me dis-je, il s'avère que me cheville m'était douloureuse suite à ma chute.

Une fois arriver dans mon petit appartement je ne mis pas longtemps à me dé-chausser, détacher mes long cheveux brun et me changer, je haïssais les jupes et j'avais l'obligation d'en porter chaque jours.Dès que j'eu fini de me vêtir de ma tenue favorite qui était mon gros pyjamas polaire, parfait pour ce temps, je me rendis à mon congélateur et pris un sac de petit pois pour le déposer sur ma cheville, c'est très cliché, mais cela calme la douleur.

Je passa ma journée entière avachie sur mon canapé, devant la télé à regarder des séries, m'être rendu dans l'endroit que je redoutais tant m'avais donner le cafard, quand tout à coup, un appel perturba le court de mon après-midi, c'était un numéro inconnu de mon répertoire, alors avec appréhension, je décrocha. "Halo? -Summer?

Summer's secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant