Ça y est , ils ont réussi à se débarrasser de moi.
- '' Monsieur Dylan, nous devons vous demandez de nous donner vos clés , canif ou tout autre objet tranchant. " Dit La dame qui se trouve devant moi.
Je lui lance un regard noir avant de lui balancer les clés sur son bureau .
- " Nous devons vous demandez aussi de nous donner votre ceinture et vos lacets de souliers. " Dit-elle tout aussi sérieusement.
- " Mes lacets ? Sérieux? " Demandais-je exaspéré.
- " Vous comprenez bien qu'aucune chance ne peux être prise Monsieur Dylan. " Dit-elle sans émotion.
Je lève les yeux au ciel avant de défaire mes lacets et détacher ma ceinture . Je mets ces items dans le bac d'un gris douteux devant moi.
- " Bon, maintenant vous pouvez suivre Smiley pour qu'il vous amène à votre chambre. " Dit à nouveau la réceptionniste en me pointant un homme possédant une barbe et peu de cheveux sur la tête.
Les traits de l'homme nommé Smiley sont doux. Son attitude et son sourire me fait immédiatement pensé à un ours en peluche ou une mascotte.
- " Bienvenue parmi-nous Cole. Je suis Smiley. Je suis un des intervenants de l'aile. Si t'a besoin d'aide ou quoi que ce soit tu viens me voir!" Dit-il en me prenant pour un gosse de trois ans.
Je ne répond pas . Il voit bien que ça ne sert à rien d'attendre ma réponse. Comme si j'allais sauté de joie sur le fait de mettre fait interné par mes parents.
En fait , peut-être qu'il était temps qu'ils remarque que je ne suis pas à ma plus grande forme. Après 4 tentative de suicide, je crois qu'ils commençaient à se douter que quelque chose ne tournait pas rond chez moi.
Smiley me regarde toujours et je ne réponds toujours rien.
- " T'es pas vraiment un jaseur toi ! Bref d'accord , viens je vais te montrer ta chambre." Dit-il en mettant sa main dans mon dos pour que je le suive.
Je me défais immédiatement de son emprise. Il ne semble pas surpris ou offusqué. Tant mieux , je n'avais pas envie de m'en faire avec ça.
Nous marchons dans les corridors étroits et bleu hôpital. L'odeur qui règne aux alentours est une odeur de mort. Une odeur que je me surprend à aimer .
On passe les patients les plus étranges l'un que les autres.
Un homme qui dance drôlement au rythme d'une musique que seul lui semble entendre, Une dame qui ne fait que fixer un mur en marmonnant, un autre jeune homme qui rit tellement fort que je crois que mon oreille vas exploser, mais c'est alors que quelque chose d'autre capte mon attention.
Une mélodie au piano. Une mélodie mélancolique qui nous donne à la fois envie de pleurer et de crier. Exactement le sentiment qui m'habite depuis maintenant trop longtemps .
Laissant Smiley en plan, je me dirige vers la mélodie. Mais celle-ci semble provenir des quatre coins des couloirs. Avant que je puisses trouver la provenance de la musique. Une main me prend le bras . Je sursaute et me dégage rapidement de l'emprise .
C'est une dame d'un certain âge. Avec des cheveux grisonnants à certains endroits et des yeux bleu profond. Celle-ci est habillé d'un châle gris et d'un legging noir . J'observe ses pieds et je remarque que ses souliers ne possède pas de lacets. Donc je déduis qu'elle est une patiente ici aussi. Les deux ne parlons pas durant quelques instants avant que j'essais à nouveau de trouver celui ou celle qui joue ce morceau. Mais je me fais à nouveau arrêter, mais cette fois-ci , elle est plus douce.
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De TodoIl est suicidaire Il rêve du feu des enfers Elle est schizophrène Elle rêve de l'océan Il est bipolaire Il rêve d'une vie sereine Il sont internés dans l'aile psychiatrique de l'hôpital. Au milieu d'adultes tout aussi incompris. Et deux d'entre...