Salle de bal

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Dans cet endroit exclu du temps,

D'où j'ai banni le printemps,

Je ne peux qu'imagine les battements

De ton coeur, autrefois palpitant.


Je me saisis de ta main, dans le noir,

T'emmènes valser dans la lumière du soir,

Mais, dans ce monde illusoire,

Se cache ta peau rongée que je ne peux voir.


J'ai la vision de ton sourire et 

Tu t'écrases sur le plancher,

Telle une poupée, désarticulée,

Mais tu ne l'a pas quitté.


Je sais que la vie t'a échappée;

Si j'imagine ton souffle sur ma peau,

Ainsi que je ressens ce besoin pressant de t'embrasser

C'est car, dans ta mort, ta beauté fait écho.


Puis, je vois ce collier rouge à ton cou

Qui me fait doucement sourire;

C'est la preuve de mon amour fou

Et le prix afin que tu ne puisse repartir.


Alors que le jour devrait se lever,

Il se meurt de nouveau,

Car je nous ai installés dans l'éternité,

Afin de t'aimer, sans mots.

Doux songesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant