Voici l'histoire d'un petit garçon au grand cœur. Malheureusement, elle prend un tournant tragique. Cette histoire, c'est celle d'Harry mais aussi celle de millions d'autres enfants qui vivent le même cauchemar.
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« Je m'appelle Harry et j'ai 8 ans. J'aime ma mère et mon père, mais ils me font peur. Ils me frappent souvent et je ne comprends pas pourquoi.
Ce matin, je me suis levé et suis allé à l'école. Je suis un bon étudiant et mon professeur m'aime.
J'aime mes camarades aussi, mais je n'ai pas d'amis, à part Louis. C'est pour ça que je reste seul à l'intérieur pendant les pauses, seulement avec Louis. Personne ne veut jouer avec moi, seul Louis le veut. J'essaie de me faire des amis, mais ils me rejettent et disent que je suis dégoûtant, sauf Louis.
Ils rient de moi parce que je porte les mêmes jeans usés, t-shirt et souliers brisés tous les jours. Louis lui, me dit de ne pas les écouter, qu'ils disent tout le temps des bêtises.
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Un jour, après l'école, j'ai été dans le vestiaire et j'ai volé une veste qui était là depuis longtemps et qui avait l'air de ne manquer à personne. Je suis ensuite rentré à la maison avec Louis parce qu'il est mon voisin. J'avais froid et c'était dur de marcher contre le vent. Quelqu'un m'a poussé et je suis tombé dans la neige, puis un autre a appuyé mon visage au sol, avant de dire :
« Personne ne t'aime, idiot ! »
On m'a frappé et ils se sont enfuis en me laissant dans la neige.
Louis s'est excusé de ne pas m'être venu en aide et j'ai pleuré. Pas parce que j'avais froid ou mal, j'ai pleuré parce que je n'avais qu'un seul ami, même si j'aimais tout le monde.
J'ai continué ma route devant chez Louis et il est rentré chez lui.
En rentrant chez moi, ma mère m'a pris par les cheveux.
« Où étais-tu ? Pourquoi es-tu sale et mouillé ? Fichu gamin, vas dans ta chambre et restes-y, pas de repas pour toi ce soir. »
J'ai fait comme ma mère m'a dit, je suis allé dans ma chambre et je ne suis pas sorti avant le lendemain, même si j'avais faim et froid.
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Mes notes ont baissé encore et encore, et chaque fois que mon père le savait, il me frappait. Une fois, il m'a frappé si fort que je ne pouvais plus bouger mon index, il n'a plus jamais bougé et les enfants riaient de moi à cause de ça.
Le temps a passé et un jour, j'ai eu mal à la poitrine.
Maman et papa ne s'en souciaient pas. Le soir, je me suis étendu dans mon lit et j'ai voulu deux choses. Je souhaitais ne plus souffrir, parce que je ne voulais pas ennuyer maman et papa. Je les aime beaucoup. Et je voulais Louis au près de moi.
À l'école le lendemain, on nous a demandé de dessiner notre plus grand rêve. Les autres enfants ont dessiné des voitures, des fusées et des poupées. Moi, non.
Pas parce que je n'aime pas ces choses, mais parce que ce que je souhaitais plus que tout était une maman et un papa qui m'aiment. Alors, j'ai dessiné une famille. Une maman, un papa et mon Louis à moi. Ils jouaient à des jeux et étaient heureux. Je pleurais en silence tout en dessinant. J'aurais tant aimé avoir des parents qui m'aiment.
