Méfaits accomplis. (Maraudeurs)

Chapitre 10: Un corps en poussières.

-James , je t'en pris ! Je courrais après James qui m'avait vu quelques instants plus tôt avec Sirius endormi sur moi.

-Lui! C'est mon meilleur ami! Comment tu as pu!? Tu sais très bien combien tu comptais pour moi!

-Comptais?

-Tu crois vraiment qu'après tout ça j'ai encore le moindre sentiment pour toi? Tu rêves éveillée ma pauvre. Ah non c'est vrai, tu ne m'aimes pas PAS! Dit il ironiquement.

-Mais toi aussi tu rêves ! Comment tu peux croire une seule seconde qu'il s'est passé quelque chose avec Sirius!? Non mais Sirius! Je n'ai jamais été attirée par lui!

-Ah oui!?

-Oui! C'est un ami !

-Dis donc tu te forges des amitiés vachement rapidement toi!

-Je peux te dire la même chose ,comment va McKinnon sœur ?

-Je ne comprend...

-Ah oui, tu as oublié ? Je vais te rafraîchir la mémoire ! McKinnon est une Serdaigle qui était particulièrement proche de toi dans le train!

-Tout remonte à ça , hein? Dit il dédaigneux.

-Oui ,peut être .

-Mais rappelle toi, Evans, mon nom crissa entre ses dents , je ne t'appartiens pas! Je n'ai pas besoin de ta permission pour voir ,parler et faire des choses pas très catholiques avec des filles.

-Je le sais bien et...

-Tu sais quoi? La "McKinnon" comme tu l'appelles, j'ai passé une soirée géniale hier soir avec elle. Juste avec elle. Je ne te donne pas de détails.

-Pas besoin.

-Ouai c'est ce que je me disais .
Et il partit me laissant seule ,au milieu du couloir. Et sans de raisons apparentes ,je lui criais:
-Pourquoi tu n'as jamais osé ?

Il s'arrêta mais ne se retourna pas . Je pris ça comme un signe et continua de parler:
-Pourquoi tu ne m'as jamais demandé sérieusement ? Pourquoi tu ne m'as jamais vraiment dit que tu m'aimais ? Hein, pourquoi?

-J'ai toujours essayé mais tu prenais mes paroles pour des foutaises . J'ai essayé et puis j'ai arrêté. Aucun intérêt , tu semblais plus agacée qu'autre chose.

-Comment tu peux le savoir?

-....

-Comment tu peux savoir qu'en réalité , j'attendais chacune de tes lettres, que j'écoutais tous ce qui te concernait , que j'allais voir les match de Quidditch pour vérifier que tu ne tombais pas . Comment tu peux savoir que je ne t'aimais pas?

Il se tut et se retourna doucement.

-Tu vois ,tu ne sais pas tout. Je lui sourit légèrement et partit d'un pas joyeux.

                                                      OooO

Monsieur Evans était ce qu'on appelait un homme bon. Un citoyen engagé et un père admirable car oui, quand on parlait de Monsieur Evans , on parlait forcément de ses filles. Les filles Evans , ou du moins la cadette Evans, la grande n'avait, elle pas hérédité de la beauté et de l'intelligence de ses parents...
Mais la cadette, Lily Evans, une belle fille au caractère tempêtueux, caractère hérité de son père , Lily était assez réputé et pourtant sans de grandes explications ,elle n'était pas très proches des autres enfants . Ils ne l'aimaient pas, l'a trouvé trop "intello, et chiante" et forcément en s'approchant du fils Rogue , elle ne fut que très peu acceptée.
Les enfants sont cruels.
Mais dans la petite ville, les habitants l'appréciaient et l'a trouvé d'une intelligence hors du commun, alors lorsqu'ils apprirent qu'elle fut prise dans une grande école londonienne à ses 11 ans , personne ne fut étonné et tout le monde l'a félicita chaleureusement.
Mais retournons en à Monsieur Evans!
Bill Evans était agent immobilier dans une petite ville en banlieue de Londres, sa femme Eva, elle était une avocate réputée et crainte. Peut être le fait que ce soit une femme et qu'elle accomplissait son métier avec brio , c'était une femme libre madame Evans.
Ce fut donc suite aux nombreuses réprimandes de leur fille, Lily que Eva et Bill se décidèrent à aller consulter suite au douleur étrange d'Eva à la poitrine.
Malheureusement, ce jour là , Bill devait absolument être au travail pour une visite et il ne pouvait pas être là durant la visite médicale de sa femme. Il l'avait averti et coup de chance, il avait pu se libérer pour venir la chercher.
Étant en avance , il l'attendait sur le parking de l'hôpital où elle passait des scanners.
Il alluma la radio et chantonna un air qu'il connaissait, une bonne journée en prévision pensa t'il. Eva était persuadée que ce n'était rien de grave car le médecin lui avait dit de ne pas s'inquiéter . Bill était convaincu lui aussi.
Mais en voyant sortir sa femme ,il comprit que quelque chose n'allait pas. Elle était blanche comme un linge, et avançait bien droite mais tremblotante . Son mari sortit vite de la voiture et courut vers elle :