PROLOGUE

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Bonjour, voici ma deuxième histoire postée sur ce site. Comme je l'ai déjà annoncé à certains de mes lecteurs, je n'ai pas arrêté le Tome 1, c'est juste qu'actuellement je viens de signer avec une maison d'édition pour la publication donc pour le moment je l'ai mis en stand by ne sachant pas si j'étais "autorisée".

Mais comme écrire c'est ma passion, j'ai décidé de poster une nouvelle histoire.

J'espère que ça va vous plaire.

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Matthew

Voilà plus de cinq décennies que la Terre avait changé.

Plus jeune, il m'arrivait d'entendre ma mère évoquer le passé avant les transformations de notre planète. A cette époque, notre existence était prospère. Certes, il y avait la guerre dans certains continents, mais la vie pour les occidentaux n'était pas à plaindre, à la différence d'aujourd'hui.

Autrefois, il existait de la faune, de la flore. A présent, il n'y avait plus rien que des cendres et des cadavres jonchant le sol, humain ou animal.

La splendeur de notre monde n'était plus qu'un lointain souvenir, remplacée par les coutumes et l'essence de ses monstres venus nous détruire. Ma génération ignorait à quoi ressemblait la Terre, il ne restait que des images ou des souvenirs transmis par nos aïeuls, dispersés dans le temps pour représenter une époque dispersée dans le temps, lointaine et éphémère.

Les hommes étaient devenus des esclaves, servant l'intérêt des isildariens. Nous étions de la main d'œuvre conditionnés selon notre âge et notre condition physique. Les plus âgés étaient inexorablement conduit à l'abattoir dès qu'ils ne pouvaient plus remplir leur rôle. Les plus jeunes, comme moi, nous occupions des tâches physiques les plus ingrates. Les femmes à la différence supportaient les pires sévices. Elles étaient utilisées pour procréer de gré ou de force afin d'éviter l'extinction de leur race.

Venu à la famille Ar à l'âge de treize ans, ma condition n'était pas à plaindre. J'étais nourri et logé. Ce n'était pas une vie de rêve du fait que je ne pouvais pas mener la vie que je désirais. Pour autant, je n'étais pas maltraité, ni torturé, ce qui était monnaie courante au sein d'autre famille. Heureusement, je n'avais pas à subir le moindre sévices corporel.

Le regard rivé sur la fissure craquelant le plafond de la cave – dans laquelle je résidais – je ne pouvais ôter l'image de ma mère de mon esprit. Je n'avais qu'à fermer les yeux pour revoir ce sourire rêveur dès que son regard se posait sur moi. Je n'avais jamais vu autant de dévotion et d'amour. Lorsqu'elle me prenait dans ses bras, je savais que j'étais la personne la plus importante.

Avoir un lien filial facilitait grandement l'acceptation d'une vie de labeur. En tant qu'esclave, nous sommes rarement considérés autrement que comme de la main d'œuvre utile. Nous perdons l'essence même de notre existence. Nous vivons pour servir, tout en sachant que comme chaque produit nous avons une date de péremption.

Depuis mes dix ans, je gardais cet espoir naïf de la retrouver un jour.

Cette femme, si belle, si touchante, si aimante, m'avait été arrachée. Je m'étais battu si ardemment pour les en empêcher, mais cette race était supérieure en tout, aussi bien physiquement que technologiquement. A côté, nous étions des Hommes de Cro-Magnon, faibles et vulnérables.

Je n'eus plus jamais la chance de revoir ses yeux couleurs océans, de sentir sa fragrance automnale avec une légère touche citronnée, d'être emmitouflé par cet amour inconditionné.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 05, 2017 ⏰

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