Pourquoi l'amour fait si mal ? {Bechloé}

Chapitre 7: Parler passé et futur

POV Beca

Je suis réveillée par la lumière du jour. Je grogne en me retournant. J’entends un petit rire, je sais que c’est Chloé. Elle me dit :

- T’es d’un enthousiasme le matin toi. Elle fait une petite pause et je crois qu’elle me regarde. Aller debout, grognon. Elle attend encore. Si à trois t’es pas debout, je te saute dessus et t’attaque avec des baisers et des câlins. Elle attend un mouvement de ma part mais toujours rien, je n’ai vraiment pas envie de me lever. Ok, puisque tu t’es toujours pas décider. 1… 2… 3…

Et là elle me saute dessus me serrant dans ses bras et en me faisant des baisers sur presque tout le visage. Et quand elle voit que je grogne seulement, elle descend ses mains sur mes hanches et se mets à me chatouiller. Et merde, je suis la personne la plus chatouilleuse au monde. Les rires résonnent dans la chambre. Ça fait bien longtemps que je n’ai pas eu de réveil comme ça, dans les rires et la joie. Et franchement ça fait du bien.

- Ok ! Stop ! Je déclare forfait ! Dis-je après quelques minutes de rires et de chatouilles. Elle se penche sur moi et me fait un câlin.

- T’as faim p’tit cœur?

- Tu comptes continuer de m’appeler comme ça encore longtemps ? Et oui j’ai un peu faim.

- Oui je compte d’appeler encore longtemps comme ça. Habilles-toi, on va déjeuner ailleurs. Je t’invite.

Je souris, elle descends de mon corps, je me lève et me dirige vers mon armoire pour me changer.

Une fois changé on sort du campus et on se dirige vers un petit restaurant juste à côté. On s’installe à une table et commence à parler, après avoir commandé.

Je suis contente de l’avoir, c’est un peu le rayon de soleil dans ma vie. Autrement dit c’est la seule qui ne me veut que du bien et qui se préoccupe de moi et de mon avis.

- C’est quoi le problème avec tes parents ? Me demande-t-elle.

- C’est un peu compliqué. Euh… Ma mère, je lui parle plus. Lui dis-je en baissant la tête. Elle me regarde et attends la suite. Le jour où j’ai annoncé à mes parents que j’étais gay, je savais que ça aller mal se passer. Ma mère est homophobe… Elle m’a mis dehors et j’ai dû aller vivre chez mon père et sa compagne. Je n’aime pas trop mon père. Je sais que ça le dérange aussi que je sois lesbienne mais il dit rien. Et puis il veut diriger entièrement ma vie.

- T’as pas dû avoir la vie facile. Dit-t-elle en me regardant avec un air triste, je crois que j’ai plombé l’ambiance.

- Et toi ? Pourquoi une élève de troisième année se retrouve avec une première année ?

- Oh… Euh… Mon ancienne coloc à déménager. En fait, elle était homophobe aussi. Et le jour où elle à découvert que j’étais lesbienne elle… Elle m’a frappée. Ma meilleure amie, Aubrey l’as appris et à demander à ce qu’elle change de chambre… Après l’avoir giflée.

J’ai rigolée et elle aussi. Ç’étais pas méga drôle en soit, je pense que c’est la pression qui redescends. On s’est regardées un moment.

- Alors, tu veux être productrice de musique ?

- Oui. C’est mon rêve, allé à L.A, travailler dans une maison de disque et faire de la musique toute la journée. Dis-je en souriant. Mais mon père est trop borné et refuse que j’y aille et je ne suis pas majeur et aucune personne majeur pourrais y aller avec moi. Donc… Et toi, tu veux faire quoi ?

- Je suis majeur l’année prochaine. Et je veux être chanteuse. Je pense que ce sera plus simple à réaliser à L.A. Me dit-elle en souriant.

- Serait-ce une invitation à fuguer, lorsque tu seras majeur ? Dis-je en rigolant.

- Peut-être. En fait, non… Je la regarde bizarrement. Ce n’est pas le terme que j’aurais utilisé. Je dirais plutôt que c’est une invitation à t’aider à réaliser ton rêve. Mais en contrepartie tu devras me produire. Et vivre avec moi, tu seras encore mineur, donc t’as pas le choix. 

- Je suis partante. Il reste plus qu’à attendre un an. Rigolais-je.

Nos plats arrivèrent et nous mangeâmes. Avant de rentrer à la chambre. Où une blonde répondant au nom d’Aubrey attendait. Elle et Chloé se mirent à parler pendant que je faisais des mixes. Ne prêtant aucune attention à leur discussion.