Océane

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-Allez vas-y Océane, plus vite tu passeras et plus vite ce sera finie. Souffle la conscience d'Océane mais rien à faire, elle ne veut pas voir son père sois ivre mort ou se battre avec sa mère.

Océane a toujours eu des problèmes de famille, mais depuis que son père a perdu son boulot et qu'il a commencé à boire, ça s'est aggravé.

Il a commencé à frapper sa mère quand elle l'a trompée sous prétexte de manque d'affection. Et Océane ne sait pour quelle raison ils sont encore ensemble.

-Nan laisse-moi tranquille ! Océane se raidi. Cette voie, sa petite sœur, trop c'est trop ! Elle ouvre la porte et lance de la bombe lacrymogène sur le visage de son père. Elle prend la main de sa petite sur et cours le plus loin possible de cette maison de malheurs.

Océane n'aime personne, elle n'est jamais tombée amoureuse et si n'importe quelle personne meurs sur terre rien à faire selon elle. Alors pourquoi protège t'elle sa sur qui lui casse les pieds à longueur de journée ? Par principe tout simplement. Plus tard quand elle sera une femme d'affaire réputée elle ne voudra aucun remord, ce dit-elle.

Sa petite sur de 13 ans ne pleure pas, par habitude. Certaines personnes pensent que 13 ans c'est jeune pour être affronté comme cela à la vie ! Mais quand vous êtes dans une famille qui vous prépare déjà à la vie d'adulte ce n'est absolument rien.

-Océane, on va aller où ? Dit sa jeune sur en essayant de paraître neutre.

-Je ne sais pas trop Suzanne, j'ai de l'argent de mon petit boulot et puis j'ai pensé à récupérer ton cartable, on dormira à l'hôtel.

Océane essaie d'être sûre d'elle et apaisante mais ça ne marche pas. La nature d'Océane est froide et légèrement snobe. Mais elle l'assume, la seule chose qu'elle n'assume pas est bien sa famille.

-J'ai froid, je n'ai pas pris mon manteau. Suzanne regarde sa sur avec un il de chien battu, notez l'ironie du mot.

-Tu as vraiment crue que j'allais te passer ma veste alors que c'est toi qui n'a pas penser à prendre quelque chose pour te couvrir ? Dit Océane sur un ton agacé.

Oui, Océane reste Océane et son mauvais caractère le reste aussi. Sa petite sur n'est pas déçue, elle s'y attendait en y pensant mais qui ne tente rien n'a rien.

Un fois le bus arrivé elles le prient et s'installa sur les chaises qui contiennent un chauffage juste en dessous.

-Pourquoi nous n'avons pas des parents comme les autres ? Demande sa sur qui aimerait avoir une confidente autre que son journal intime.

-Si tu veux savoir, d'autres ont des problèmes bien pire que les nôtres. C'est facile de se comparer aux autres mais il faut toujours creuser. Chaque famille détient son secret. Dit Océane qui veut plus se convaincre elle-même que sa sur. Mais n'en parle surtout pas aux autres. Il faut que tu projets une belle image de toi si tu veux être accepté dans ce monde.

-C'est bon arrête de faire l'héroïne ou un personnage principale d'un film. Tant que t'es bourrés de frics tu t'en sors directement dans cette vie. Dit Suzanne pour détendre l'atmosphère même si ça ne change rien, ou pire elle l'amplifie.

Océane se pose les mêmes questions que sa sur depuis toute petite :" Pourquoi moi et pas les autres ?" Mais elle s'en a convenue à la réponse suivante :" Les autres ont pire ou sont pire." Oui ce n'est pas très utopique tout ça.

-Tu viens, il y a un hôtel Ibis là-bas. Dit sa sur ce qui réveille Océane de ses pensées.

-Hum...oui ok.

Elle se lève de son siège ce qui refroidit directement le postérieure de la jeune fille. Malgré le fait que c'est infesté de microbe, merci l'homme d'avoir inventer les bus ! Pourquoi il y aurait que les vieux bourgeois qui pourrait se déplacer d'un endroit à un autre après tout ?

-Votre nom madame ? Lui demande l'employer d'accueil de l'hôtel.

-Morgan Dufèvre. Dit Océane, mieux vaut ne pas risquer que la police informe ses parents que leurs très chères filles soient là.

-Très bien, voici les clés et cela fera 20 euros. Lui répond l'employer.

Elle lui tend l'argent, prend les clés et fait de même avec les mains de Suzanne.

-20 euros partie en l'air à cause de mes parents de merde. Se répète Océane et Suzanne en chantonnent le long du chemin pour atteindre leur chambre. Il y a plus gaie non ? Une fois arrivé, le visage de Suzanne se renferme.

-Tu t'attendais à une chambre cinq étoiles pour vingt euros ? Demande sa grande sur d'un ton ironique.

-Nan juste d'un minimum. Et puis qu'est-ce qu'on va bien pouvoir manger ici ?

-Ça c'est une autre histoire. On verra ça demain pour l'instant au lit.

La chambre était petite mais le lit qui était censé être pour une personne était très inconfortable pour une fille de 13 ans et de 16 ans. Mais on fait avec les moyens du bord comme se dit Océane. Pour l'instant ce qu'elle espérait était qu'il n'y a ni cafard ni araignée.

Comment aller se dérouler le rentré de demain ? Ils sont au milieu d'année et ce n'est qu'une rentrée parmi d'autre mais nous sommes en janvier, une nouvelle année commence ! Qui dit nouvelle année dit nouvelle ambition même si année rime avec angoissé...

***

-Océane il faut se lever, il est sept heure. Dit Suzanne à moitié endormis.

-Ta gueule, un bâillement s'échappe en même temps de la bouche d'Océane.

Une fois s'être préparé, les deux surs se mirent sur le chemin de leur collège/lycée. Elles prient toutes les deux pour ne pas retrouver leurs parents devant le portail. Quelle honte sachant que leur mère est déjà venu réclamer le paquet de cigarette, qu'Océane avait piquer à son père, dans le bureau du directeur !

On ne choisit pas sa famille mais heureusement on choisit ses amis. Jack commence déjà par sauter sur sa meilleure amie. Ils sont les deux seuls arrivé pour l'instant mais serait-ce les deux seuls à cacher leurs problèmes ?

Les septOù les histoires vivent. Découvrez maintenant