Chapitre 1: Utopia

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Bonjour, je m'appelle Utopia, je suis brune, plutôt grande, mince, j'ai les yeux bleus. Je veux vous raconter une histoire, mon histoire. Je vous laisse vous faire votre propre avis, j'ai beaucoup attendu avant de me lancer, mais maintenant que la mort me guette, je souhaite vous transmettre les moments qui ont dominé une partie de ma vie. Je ne vous demande qu'un chose, une, lisez jusqu'au bout, et laissez moi une place dans votre mémoire.
Il y a 35 ans, en 2218, le 6 mai exactement, je fêtais mes 14 ans, ma vie étais banale, j'allais à l'école tous les jours et avait plutôt de bons résultats scolaires. Mes parents n'étais pas très riches mais ils m'offraient de superbes conditions de vie. J'avais invité toute l'après-midi mes amis les plus proches, pour cette journée qui s'avéra si spéciale pour moi. Alors que Lysandre, Stella, Zakaris et moi-même étions en train de discuter tranquillement sur mon sofa, j'entendis le téléphone sonner. Je décrochai et ce que l'on m'annonça fut terrible, c'étais un policier qui d'une voix grave, me dit que mon père était mort, d'un accident de navette sur la voix aérienne 112 en revenant du centre commercial où il était parti chercher mes cadeaux d'anniversaire. Je fondis en larmes. Le jour de mes 14 ans, mon père, mort, c'était un cauchemar. Et ma mère, le policier n'en avait pas parlé, que lui était il arrivé ? Il fallait que j'en sache plus, toutes ces idées se bousculaient dans ma tête. Mais pour le moment, il me fallait me calmer. Lysandre me prit dans ses bras, c'est alors que je lui murmura ce que m'avait annoncé le policier. Il fit un bond en arrière. Je lisais sur son visage une expression qui était nouvelle et qui est devenu de plus en plus fréquente au fil du temps. Mélange de choc, de tristesse et de compassion.
C'est alors que Stella et Zakaris demandèrent ce qu'il se passait, Lysandre bafouilla pour dire qu'il s'agissait de mes parents. Étonnée, Stella demanda plus de précision et, tout en séchant mes larmes je lui annonçai la nouvelle. « Quoi ??!! Je, je... suis désolé, toutes mes condoléances. » s'exlama-t-elle. Je m'assis sur une chaise du salon, et je restais sans bouger pendant environ une demi-heure, mes amis ne disaient rien, il me regardait, comme perdus, ne sachant quoi me dire. Tout à coup je décidai de me lever, je pris mon sac à dos et me dirigea vers la porte d'entrée. Zakaris m'arrêta et me demanda ce que je faisais, même moi je ne le savais pas, je voulais sortir, peut-être rechercher ma mère. Tous mes amis me dirent que c'était insensé de sortir à 19h30 comme ça, qu'il valait mieux que je me repose. Je les écoutai finalement et je les remerciai. Ils me dirent chacun leur tour que je pouvais conter sur eux quoi qu'il arrive. Quels bons amis !!!! Juste après leur départ, je me dirigeai directement dans ma chambre. Je ne trouvai le sommeil qu'après 3h du matin.

L'amour au-delà du futur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant