Perdre La Raison [EN PAUSE]

•Chapitre 2•

Chapitre 2 :

Précédemment dans Perdre la Raison :

-Alexia est-ce que tout va bien ? Demanda ma mère

-Oui, oui tout va bien. Dis-je gênée en sentant le regard de "Collins" sur moi.

-D'accord, entrez tous les deux, je vais faire la présentation.

On entra alors dans la maison de mon enfance et une douce odeur de lavande me frappa au nez, cela me rappelle le tant de souvenirs...

Ma mère nous guida alors dans le salon, j'étais derrière elle et je sentais le regard de Collins derrière moi. Qu'est-ce qu'il veut encore ? Je suis déjà assez gênée comme ça.

-Assied toi Alex pourquoi tu restes debout comme ça ? Dit ma mère

-Heu... Oui bien sûr. Dis-je, je m'assis donc sur l'un des canapés en face de Collins qui me regardait en fronçant les sourcils, comme si il réfléchissait ?
C'est vrai que maintenant, il devait me trouver bizarre... Bon, il faut que j'arrête de me comporter comme une gamine, j'ai bientôt 23 ans.

-Hum... Maman, tu me le présentes ? Dis-je

-Oui ! Alors, Alexia, je te présente Collins qui est un garçon très gentil, il est avocat et il m'a aidée sur beaucoup de choses. On est devenus très proches donc quand il en a l'occasion, il passe de temps en temps nous voir. Expliqua ma mère

-A... Avocat ? Comment ça aidé ? Tu as eu des problèmes ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? Dis-je un peu perdue

-Heu...Oui, mais ce n'est rien d'important, tu sais. Dit-elle Bizarre, elle me mentait, je le sais, quand ma mère essaye de mentir, elle détourne son regard et balade ses yeux autour d'elle. Me cacherait-elle des choses ? Je lui jette un regard pour lui faire comprendre qu'on n'a pas fini cette discussion et qu'on en reparlera plus tard. Mais elle fait mine de ne pas comprendre bien sûr.

-Hum, hum donc Collins, je te présente Alexia ma fille unique. Dit-elle avec fierté

-Enchanté de te connaître Alexia, ta mère m'a beaucoup parlé de toi. Dit-il.

Sa voix... Sa voix, c'est la première fois que je l'entends, elle est neutre mais à la fois si douce à entendre. C'est vraiment bizarre, enfaite tout est bizarre chez ce type. Il est vraiment mystérieux...

-Moi de même Collins. Répondis-je poliment

Après ces présentations, nous avons parlé de pas mal de choses. Il est plutôt sympa fin de compte.

Soudain, le bruit de la porte ce fait entendre, signalent la venue de mon père. Je me raidis, ce qui ne manqua pas aux yeux de Collins. Je savais qu'en allant chez mes parents, je croiserais mon père, j'appréhende toujours de le voir.

Mon père entra dans le salon où nous somme, il regarda d'abord ma mère puis Collins. Ensuite, son regard se posa sur moi, il me fixa quelques secondes et détourna le regard pour aller saluer Collins et embraser ma mère. Il m'a ignoré. Il m'avait ignoré, c'est tout le temps comme ça, il m'ignore comme si j'étais une inconnue.

Ce n'est pas grave, maintenant j'ai l'habitude. Je pense que Collins devait trouver ça bizarre, car il me lançait depuis tout à l'heure des regards interrogatifs, mais je n'y fis pas attention.

Peu de temps après, ma mère, Collins et mon père commençaient à discuter de tout et de rien. Moi je ne parlais pas, je ne voulais pas parler car je sais que si je parle, mon père allait me faire une remarque comme toujours... Donc je restais silencieuse, dans mon coin. Mais cet imbécile de Collins n'était pas de cet avis.

-Alors Alexia, tu fais quoi dans la vie ? Demande-t-il subitement, du coup tous les regards, ce sont tournés vers moi, et celui de mon père également. Ce n'est pas vrai... Mais il ne pouvait pas la fermer ! Il ne voit pas que j'essaye de me faire oublier ?

-Hum, hum dis-je en éclaircissent ma voix. Je suis journaliste pour un journal peu connu.

-Est-ce que c'est un travail ça ? Soufflât mon père, je lui jette un petit regard mais je ne fis pas attention à sa remarque, à quoi bon ? Si je répondais ça allait encore partir en dispute.

-Et toi ? Ah oui, tu es avocat, c'est vrai. C'est étrange il a l'air beaucoup trop jeune pour être avocat. Il a l'air d'être juste un peu plus âgé que moi.

-Ça c'est un vrai boulot ! Tu as fait un bon choix, gamin. T'es parents ont dû être fière de toi ! Ce n'est pas comme cette enfant qui me sert de fille, qui ne m'écoute pas, et qui n'en fais qu'a sa tête. En épousant n'importe qui et en faisant un travail qui se résume à n'importe quoi. Commente si joliment mon père.

-Chéri... Commença ma mère

-Papa ! Ce qu'il a dit m'a quand même un peu blessée. Pourquoi tu es toujours en train de faire des commentaires sur ma vie ? Je sais que tu n'es pas d'accord avec la relation que j'ai avec Rodney, mais tu n'as pas le dr...

Mon téléphone sonne, je ne pris même pas pêne de finir ma phrase que je sortis de la maison en claquent la porte. Franchement...
C'était Rodney qui était en train de m'appeler.

***Conversation téléphonique***

-Allô ? Allô ? Alexia ? Dit-il

-Qu'est-ce que tu veux, Rodney ?

-Chérie, je suis désolé, pardonne-moi. Reviens à la maison s'il te plaît. Il avait dit ça avec une voix tellement triste que ça m'avait surprise, mais je n'y fis pas attention.

-C'est trop facile Rodney, tu fautes après tu reviens en demandant pardon comme toutes les fois, tu vas m'offrir des fleurs puis me dire "À quel point je compte pour toi" N'est-ce pas ?

-Mais bébé, tu sais que je suis vraim...

-Et moi... Je le coupe. Moi comme une conne je vais croire à tes bobards encore et encore. C'est ça que tu veux ? Hein ?

-Mais non Alex' Pourquoi tu d..

-Bon maintenant écoute moi bien Rodney. Je le coupais une deuxième fois. Je suis fatiguée avec toi et t'es bêtises d'accord ? J'en n'ai marre. Là, je suis chez mes parents ne m'appelle pas pendant tout le weekend s'il te plait. Je n'ai pas envie d'entendre ta voix, je reviendrais lundi soir après le boulot d'accord ? Et si tu crois que je vais te pardonner de si tôt, tu te fous le doigt dans l'œil, mais royalement. Sur ce bye bye

***Fin de la Conversation Téléphonique***

Woh. M'appeler au téléphone pour me demander pardon ?
Franchement... N'empêche que j'aimerais bien voir la tête qu'il a faite lorsque que je lui ai raccroché au nez. C'est la première fois que je lui parle comme ça, et j'en suis fière.

Ah ah, j'en rigole, mais je ne devrais pas.
Quelque temps après je décidai de rentrer parce qu'il fessait quand même un peu frais.

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[MD]