Secrets mortels

corde, couteau et sang.

-Je m'appelle thomas et toi ? Me demanda t'il.

-Mélisandre, mentis je

Je me disais que, avec ce que je vais devoir lui faire, il valait mieux qu'il ne connaissent pas mon nom.

-Oh, un beau prénom pour une belle femme.

La lourdeur incarnée.

-Un mojito pour la magnifique personne assise à coté de moi. Ordonna t'il au barman.

Et il voulait me soûler, super !
Je bu le verre aussi vite que je pu.
Je vis son regard malsain me déshabiller. Dégueulasse.

-Tu permets, je dois aller aux toilettes.

C'etait la seule excuse que je trouvais pour tout préparer.

Arrivé aux toilettes, je croisais Malika qui était en train de se débarbouiller.
Je m'approchais d'elle pour lui parler

-Malika ? L'appelais je.

Elle sursauta.
Je m'approchis lentement.
Elle ne semblait ne pas aller bien.

-Malika, ça va ?

Ses grands yeux bruns qui pétillait d'habitude, était ternes.

-Oui, je vais très bien.

Elle n'eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'elle éclata en sanglot. Elle continua :

-C'est affreux Mauve, il m'a ordonné de le tuer !

Mon souffle se coupa. Je n'en revenais pas.
En regardant bien, sa robe rose moulante était couverte  de tache de sang.

-Où as tu mis le corps ?

C'était la première question qui me vint à l'esprit.

Elle me regarda avec étonnement avant de répondre :

-Il a disparu.

-Comment ça il a disparu?

-J'en sais rien moi, repondit elle. Le temps que je me lave les mains, tout c'est volatilisé, le sang et le corps.
Il y avait juste une corde et un couteau.

-Une corde et un couteau ? Pourquoi faire si tu l'as tué ?

-C'est pas pour moi, chuchota t'elle, c'est pour toi

Un frisson me parcourus.
Je savais ce qui me restait a faire.

-C'est à ton tour, me dit elle.

-T'es sûre que ça va aller?

-Ne t'en fais pas pour moi, rigola t'elle. Je suis forte tu sais, c'etait juste une accumulation, le jeu, Claire, et maintenant ça va. Je vais mieux, je t'assure.

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Je retrouvi Thomas au bar plus déterminer que jamais.

Il m'attendait, buvant une bière en mattant tous ce qui bougeais.
Pitoyable.

J'osais l'interrompre lorsqu'il admirait une énorme paire de fesse bougeant dans tous les sens.
Ce gars m'insuportait.

Il me fit un sourire craquant en me voyant.

Je n'avais plus de temps à perdre.
Je me penchai pour lui chuchoter à l'oreille ;

-Suis moi.

Je ne lui laissa pas le temps de répondre et lui pris la main pour l'amener sur le lieux du crime.

Après être arrivé dans la dernière porte des toilette et mettre assuré que le matériel y était présent, je fermi la porte et, le temps de me retourné pour tourner la clé dans la serrure, les bras de thomas m'avait déjà entouré la taille.

-Des que je t'ai vu, j'ai su que t'étais une coquine. Me murmura t'il en m'embrassant  dans le cou.

Sans qu'il eu le temps se rendre compte de quelque chose, je me retrouvis face à lui et lui attribuais un coup de genou dans les bijoux de famille.

Il s'asseya sous le coup de la douleur ce qui me facilitait la tâche pour l'attacher.

-Ah j'ai compris, t'es une dominatrice, me dit il en se mordant les lèvres, geste qui se voulait sensuel mais qui était complètement ridicule.

-Tu veux un conseil? Lui demandais je. Ferme ta gueule.

-Compris, je me laisserais faire, affirma t'il.

Il me dévorait du regard ce qui me rendit extrêmement mal à l'aise.

Son regard changea quand je pris en main couteau et l'apportait à sa gorge.

Il plongea ses grands yeux bleux dans les miens, il était beau, et son regard m'envoutait.

J'éprouvais de la peine pour lui pendant quelque instant, le pauvre, il voulait juste se vider les couilles. Mais ce n'étais pas une grande perte pour le monde.

Je lui trancha
la gorge d'un coup sec, il perdit la vie ses grands yeux dans les miens.
Le sang gicla dans toute la cabine.

Et, comme me l'avait dis Malika, le temps que je reprenne mes esprits , tout avait déjà disparu.

J'aurais pu croire que tout était un mauvais rêve si je ne tenais pas encore le couteau et mes main couverte de son sang.

Je me demanderai toujours ce qu'il serait devenu si il n'avait pas croisé ma route...