"Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige !" -Charles Baudelaire .
Trainant des pieds, Edward avançait petit à petit dans la foret. La nuit était tombée depuis maintenant deux heures et il devait être environ 23h00 .
Il s'avança jusqu'à arriver au sommet de la colline et s'assit au bord de celle-ci , ses jambes narguaient le vide tandis que l'herbe frais qui frôlait ses doigts lui rappelait la stabilité , la stabilité d'une vie qu'il aurait aimé avoir , il levait alors les yeux et observait droit devant lui d'un air mélancolique la magnifique ville de Londres. Une ville lumineuse et paisible le soir , insupportable le jour .
Il le sentiment de nostalgie que lui rappelait cette ville une fois que la lune surplombait la terre , mais il avait apprit a détesté le stresse qu'elle et ses chers habitants engendraient une fois la lune disparue.C'était pour cela qu'il venait chaque soir ici , au même endroit depuis ses dix ans , s'asseyait au même endroit et faisant défilé ses souvenirs les plus chers. Parfois , il restait là un moment fixant un point inexistant en ville ville défilant ainsi le film de ses souvenirs avec elle , elle qui accaparait ses souvenirs , elle qui avait autrefois représenté son futur mais n'était plus que son passé aujourd'hui.
Soudainement ses mains se mirent à tremblées légèrement , les battements de son coeur résonnaient à présent dans ses oreilles et le film de ses souvenirs disparut et une fois de plus il comprit alors que le sentiment de paix qu'il avait ressenti il ya quelques minutes s'échappait petit à petit dans la nuit , comme elle.
Il fît alors ce que le médecin lui avait conseillé et compta : un , deux , trois et puis aspirait une grande bouffée d'air frait et expirait le tout trois secondes après. Il se massait les tempes, irrité et tirait ensuite sur la fermeture éclair de son étui qui se trouvait sur le sol. Une fois ouvert , il tirait son violon doucement, tout doucement comme s'il tenait le trésor le plus fragile au monde entre ses mains mais après tout à ses yeux c'était le cas...
Jouer du Violon l'apaisait et lui procurrait un sentiment de sécurité comme si quelqu'un veillait sur lui et il espérait du plus profond de son coeur que c'était le cas. Il mit alors le violon sur sa clavicule gauche, tandis que les doigts de sa main gauche sauf son pouce, appuyât sur les cordes au niveau de la touche et sa main droite tenant l'archet frottait avec celui-ci les autres cordes. De ces gestes sortait une mélodie douce et à la fois mélancolique , mettant à nue son toute âme mais s'il avait choisi la musique et en particulier le violon pour exprimer ses émotions c'était pour deux raisons :
La première car la musique est un langage que peux de gens peuvent comprendre.
La deuxième : car le violon est l'un des instruments les plus complexes dans le monde de la musique et sa complexité reflétait l'état d'âme actuelle d'Edward.Après avoir exprimé ses états d'âmes à travers les cordes de son violon , le jeune homme le rangeait dans sa pochette , observait une dernière fois la ville de Londres endormie puis se levait brusquement.
00 : 00
C'était ce que signifiaient les deux aiguilles superposées l'une sur l'autre au sommet de Big Ben.
Poussant un long soupir , il ramassait son étui et après avoir laissé une larme coulée , il comprit que cette année encore elle ne viendrait pas car après tout les promesses d'enfants ne sont pas éternelles non ? Imbécile pensait-il de lui même et accélérant le pas il disparut au coeur de la ville , à nouveau le coeur brisé.Non loin de l'endroit où avait joué Edward , une ombre sortit de sa cachette , on pouvait distingué une silhouette féminine , cheveux mi-long. Frôlait de sa main l'herbe qui dansait sous le souffle du vent , elle murmurait comme pour se rassurer elle même :
" Everything will happen on time."
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ೂ ѕpιrιт ۞
Romance« Une légende orientale raconte, que les personnes destinées à se connaitre, ont un fil rouge attaché à leurs doigts, ce fil ne disparait jamais y reste constamment attaché peu importe le temps et la distance...»