Chapitre 10🌙

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Cela fait plus de trois mois que je m'entraine jours et nuits aux sports de combats. Laye est mon entraineur sous les ordres de James. Ce dernier est parti en "voyage d'affaires" depuis le jour qui a suivi mon agression. Il n'a pas précisé la date de son retour ce qui veut dire qu'il peut débarquer n'importe où et n'importe quand.

Ce matin, je ne suis pas d'humeur joviale, comme tout les matins à vrai dire. Chaque jours, je fais croire à tout le monde que tout va pour le mieux mais une fois seule, je m'effondre en repensant à ce soir.

Ce souvenir est beaucoup trop encrée en moi pour que je passe à autre chose.

-Tout va bien Iris? Me demande une des domestiques en voyant les cernes de mon visages.

-Oui, ça va.

-Vous semblez fatiguée, vous devriez vous reposez.

-Je vous ai dis que ça va...

-Si vous le dites... J'ai un message pour vous de la part de monsieur Laye mademoiselle.

-Mm. Dis-je en buvant ma tasse de café.

-Il ne peut malheureusement pas venir vous chercher ce matin alors il vous envoie une voiture qui devrait arriver dans cinq à dix minutes.

-D'accord. C'est tout?

-Il m'a aussi informé que le patron ne devrait pas tarder à revenir de son voyage d'affaires.

-Génial ! M'exclamé-je avec ironie.

Je finis de déjeuner et comme convenu, la voiture vient d'arriver. Je rentre dans la voiture et le chauffeur commence à la démarrer.

Quelque chose ne tourne pas rond... Pourquoi est-ce que Laye ne peut pas venir me chercher ce matin alors que ce sont les ordres du patron? Il n'oserait quand même pas lui désobéir?

-J'espère que vous avez bien dormi cette nuit mademoiselle parce que nous avons de la route à faire. M'informe le chauffeur.

-De la route à faire?

Il se retourne afin de me faire face et je distingue un sourire aux lèvres.

Je comprends très vite où il veut en venir. Instantanément j'ouvre la portière mais celle-ci était verrouillé.

-Où est-ce que vous m'emmenez idiot !

Il ricane avant de remonter la vitre qui sépare l'avant de la voiture à l'arrière.

-Bonne nuit Iris. Me cri-t-il avant qu'un gaz ne s'échappe de nul part.

Je tousse car le gaz qui s'échappe est irrespirable. Après quelques secondes qui me parait des heures, mes paupières deviennent lourdes et je m'endors malgré moi.

**

J'ouvre les yeux en me rappelant peu à peu à ce qui venait de se passer. Je panique en remarquant la corde qui m'emprisonne.

Du calme, respire Iris.

J'analyse la pièce dans laquelle je me trouve qui se trouve être à priori un hangar. Malgré le noir qui surplomb l'atmosphère, j'arrive à apercevoir au loin une sorte de balcon avec une porte.

À mon plus grand désarroi, il n'y a aucun moyen à parvenir à cette porte. Fait chier !

Je réfléchis quelques minutes et une idée me vient en tête. La chaise dans laquelle je suis assise est en très mauvaise état. Je me met alors sur mes pieds et j'avance vers le mur le plus proches.

En seulement deux coups, la chaise cède et tombe en par terre en milles morceaux ce qui fait élargir la corde.

-La prochaine fois bande de cons, trouver une chaise beaucoup plus solide. Ricané-je.

Bon maintenant faut que je sorte d'ici. Je m'approche du balcon et tente d'escalader le mur mais en vain alors je réessaye, sans succès.

J'abandonne, c'est trop dur. Je n'ai pas pour habitude de laisser tomber mais quoique je puisse faire, je ne sortirais pas d'ici. Je me laisse glisser le long du mur avant de crier toutes les injures connu à ce jour en fixant la corde par terre. La corde... La corde !

Je cours vers celle-ci et la défait rapidement avant de la lancer sur la plateforme. Je l'attache et je l'escalade. Une chance que j'étais forte à la corde au lycée.
Je parviens enfin à arriver sur le balcon et défonce la porte.

Un groupe d'hommes se trouvent devant moi. Ils sont tous en costume et sont tous imposants.

-Où compte-tu aller comme ça?

Je déglutit en voyant mon interlocuteur s'approcher dangereusement de moi.

-Stop. Intervient une voix que je ne connais que trop bien.

L'homme recule et se décale pour laisser place à James.

-Felicitation Iris. Tu viens de réussir ton test en treize minutes.

-Attendez alors... Tout ça c'était planifié?

-Exactement.

-Je... Je ne sais pas quoi dire à part que... Vous êtes tous tarés ici !

Je regrette rapidement mes mots lorsqu'il s'approche de moi, le visage noir de colère.

-Je serais toi Iris, je réfléchirais avant de parler parce ça pourrait te mener sous terre si tu vois où je veux en venir. Me dit-il avec une voix qui fait froid dans le dos.

Il me fixe intensément avec un regard dont je ne discerne aucune émotion. J'ai beau n'avoir peur de personne mais cet homme peut vous faire faire pipi dans votre froc juste en croisant son regard.

-On y va. Se contente-il de finir.

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J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! Je reviens très bientôt pour la suite !

This Night. {EN PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant