|| Prologue ||

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La lune était haute dans le ciel, les gens se pressaient de rentrer en cette heure si tardive de la nuit. L'ambiance qui régnait était pesante et lourde, un sentiment d'effroi secoua lentement le corps du jeune homme qui pressait le pas pour atteindre le petit immeuble de son appartement. Il maudissait son patron de l'avoir retenu aussi longtemps au bureau, ne comprenant guère pourquoi il avait fait cela d'ailleurs. Il aurait très bien pu ranger les dossiers demain, il n'y avait eu aucune urgence. Un soupir s'échappa d'entre les lèvres du brun qui inséra la clé dans la serrure de la porte d'entrée du bâtiment, poussant doucement cette dernière. Il s'engouffra dans le couloir, appuyant sur l'interrupteur pour allumer la lumière mais jamais celle-ci ne se mit en route. Il fronça les sourcils avant de soupirer à nouveau, encore un bug qu'il allait devoir signaler au concierge. Ne perdant pas plus de temps, il grimpa deux à deux les marches de l'escalier jusqu'à arriver à son palier. Un long frisson parcourait son échine alors qu'un drôle de sentiment lui tordait les tripes. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait ni pourquoi il paniquait sans aucune raison apparente.

Il sentait son souffle s'accélérer alors qu'il crut percevoir une ombre se détacher de l'obscurité. Mais il ne vit rien, absolument rien. Il plaça une main sur son pauvre cœur qui s'affolait tout en fermant les yeux pour tenter de retrouver un minimum de calme.

_ Calme toi, il n'y a absolument rien dans ce couloir. Tout ceci n'est qu'une illusion, le fruit de ton imagination, oui.

Le jeune brun tentait de se rassurer comme il le pouvait mais rien à faire, l'angoisse l'étreignait toujours avec une fermeté déconcertante. Il sortait son portable de sa poche pour pouvoir s'éclairer puisque la lumière n'était toujours pas décider à revenir. Tremblant, il inséra la clé dans la serrure mais un cri perçant le coupait net dans son geste. Il se tourna vivement, le corps secouer alors que des yeux rouges luisaient dans l'obscurité du couloir. Son cerveau lui hurlait de se dépêcher d'ouvrir la porte de son appartement, le danger était présent mais il ne parvenait plus à bouger, il était tétaniser par ce qu'il avait devant les yeux. Un cri s'échappa de sa gorge alors que la bête se jeta sur lui dans un hurlement qui faisait froid dans le dos.

La bête s'acharna sur sa proie, plantant ses crocs avec férocité dans la chair tendre de l'autre tandis qu'une silhouette observait la scène avec un sourire satisfait. Lentement, elle tourna le dos à ce carnage pour descendre tranquillement les marches, son éternel rictus aux lèvres.

_ Nourris toi, ma sublime créature. Le monde doit être débarrassé de ces parasites. ; Souffla la silhouette d'une tonalité forte, obtenant un nouveau hurlement de la part de sa créature qui l'enchantait.

« La guerre ne fait que de commencer. »

Tomorrow Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant