Annabelle garde la face, elle sourit, joue avec notre fils, parle plus à ma mère et ma sœur, et me câline tout le temps. Je devrais être heureux, mais je l'entends pleurer lorsqu'elle s'enferme dans la salle de bain. Quelque chose ne va pas et je ne sais pas comment l'aider.- Tu en veux encore, mon poussin ? Demande-t-elle à Nathan.
- Non, merci... Je peux aller jouer maintenant ?
Nathan disparaît dans sa chambre, il l'adore et je suis fière d'avoir pensé à ce qu'elle soit aménagée pour un champion, et il me lance un regard amusé, parce que je vais le rejoindre comme chaque soir. Je tarderai un peu, je dois parler à ma femme.
Anna enlève l'assiette, notre fils mange des fruits tous les jours qu'elle pèle avec amour. Même moi, qui déteste les pommes, en mange quelques tranches. Je l'observe, elle redevient pensive, et je la rejoins pour l'enlacer avec tendresse. Elle m'apprend à être doux, patient, le genre d'homme tout rose qui me donnait la gerbe.
Sauf que j'aime ça...
- Chérie, je vais jouer avec notre fils, le coucher, et ensuite, je veux...
- Tu ne penses qu'à ça ! Me coupe-t-elle en souriant.
- J'allais dire : je veux qu'on parle un peu, me vexé-je et elle me regarde, et ensuite je te ferai l'amour, car il n'y a qu'à ces moments que tu es vraiment toi...
- Je suis moi, affirme-t-elle en fronçant les sourcils, je vais bien, je t'assure.
Je n'insiste pas, rejoins mon fils dans sa chambre et joue aux courses de voiture. Il adore ça. Ce petit bout est magique, peu importe combien nous sommes troublés, sa mère et moi, il efface tout d'un sourire à lui. Bientôt, nous le verrons moins, selon maman, la maternelle est obligatoire pour l'épanouissement d'un enfant.
Il boude un peu quand je lui demande de ce coucher, mais j'insiste, et puis, j'ai hâte de me retrouver seul à seul avec sa mère. Je le borde, Anna vient l'embrasser et nous sortons silencieusement, sauf que madame disparaît, elle va vouloir fuir, je le sens.
Quand je la rejoins dans notre chambre, elle s'est déjà couchée, je vois qu'elle porte cette nuisette rouge que j'aime tant, je me demande si elle porte une culotte, normalement non, sauf quand on doit parler... Me déshabillant, je n'ai que ça en tête, alors qu'elle sourit timidement, elle veut me charmer pour ne pas parler.
- Je sais ce que tu essayes de faire, ma belle, crois-tu vraiment que je ne pense qu'avec ma queue ? Dis-je en la rejoignant. Je veux que tu me dises clairement ce qui te chagrine... Je veux que tu me parles, et nous trouverons un moyen pour que ton joli sourire ne disparaisse plus derrière cette tristesse que je vois dans tes yeux... Je veux...
Anna me prend le visage en coupe et m'embrasse pour me faire taire. Je tente de protester, goutant un minimum à ces lèvres, elles sont douces, et lorsque sa main me caresse le torse, pour descendre dans mon pyjama, je me reprends et arrête son geste.
- Ma puce, parle-moi... soufflais-je étonnée de voir un sourire taquine... Oh, non.
Ma femme veut absolument jouer, elle dépose quelques baiser sur ma poitrine, se libère de ma pathétique emprise, il faut dire que j'ai envie de sentir ses doigts sur mon sexe, juste un peu, et ensuite nous parlerons... sauf que sa bouche suit le même chemin, et je me surprends à reculent pour lui laisser plus de facilité à m'embrasser là.
- Anna, je veux juste te comprendre... Ah ! Insistais-je alors qu'un frisson délicieux me traverse l'échine en même temps que sa langue se pose sur ma verge. Je sens bien que... Oh, putain... Tu ne vas pas bien... Oh, mon amour, c'est... Je veux juste que tu sois heureuse.
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Pour lui...
RomanceUne simple serveuse devient son obsession, il la veut dans son lit, juste une fois... Et elle disparaît. Loin d'être rassasié, il la cherche encore, mais ne la trouve que deux ans plus tard, dans le plus grand des hasards. Elle est distante, elle a...