Les malheurs d'une jeune de l'ouest

Visite inattendue

C'était un après-midi chaud et ensoleillé dans la grande cour de l'école,  Karimatou était assise au même endroit que d'habitude. D'un regard contemplateur, elle fixait le milieu de la cour tout en se laissant emporter par sa musique. Elle était dans une autre dimension, rêvant de se qu'elle appelle l'impossible. Pour elle, le rêve c'est le meilleur moyen de s'évader du réel, se créer un monde où tout est rose. Le rose, était l'un de ses mots favoris. Néanmoins, ce n'était pas sa couleur préférée non plus. Mais dans son journal intime, elle répétait sans cesse à Mixie, sa destinataire imaginaire, qu'elle aurait aimé avoir une enfance rose comme la maison rose dans laquelle elle vit. À part ce besoin intense de s'isoler après le déjeuner, Karimatou n'avait aucun comportement bizarre ou qui pourrait laisser croire qu'elle a des problèmes. Tous le temps gaie et souriante, elle essaie de voire la vie d'un autre côté. Elle ne veut surtout pas que l'on apprenne ce qu'elle est derrière les « Murailles de l'enfer », nom qu'elle attribut à sa demeure.

À ce moment, elle n'était pas au courant du bonheur qui s'apprêtait à rentrer dans sa vie et à la submerger de joie. Elle était encore au fond d'une vague de pensées puissantes et nocives quand soudain elle voit apparaître au coin de son œil gauche, une silhouette qui se dirigeait vers elle.Elle avait l'habitude de ces petites visites. Sauf qu'il s'agissait d'une personne inattendue.  C'était Adrien, la veille aussi il s'était échanger des messages par Messenger, elle trouvait bizarre le fait qu'il s'intéresse soudainement à sa vie. Il se mit à côté d'elle puis commença à parler, elle le trouvait drôle et franc puisqu'il était pas du genre à passer par mille chemin pour dire se qu'il désire. Il l'a regardait dans les yeux, souriait constamment en la taquinant lorsqu'il parlait et quelque fois il la vouvoyait pour faire l'homme galant. C'était la première fois qu'un garçon s'adressait aussi dignement à elle. Elle s'ouvris donc à lui et ils discutèrent pendant deux heures de choses inutiles comme des amis de longues dates. Quand la sonnerie retentit, elle se leva aussitôt pour rejoindre sa classe. Lui, était encore assis. Soudainement il attrapa la main de la jeune fille en la rapprochant hers lui, puis lui chuchota à l'oreille : « Est-ce que j'aurai une chance ? ».