Nous y voilà.
C'est le jour.
Et j'aurais tellement aimé que ça ne soit jamais le cas.
Je me souviens encore de nos soirées d'été passées sous les étoiles et la lumière de la lune.
On échangeait des mots, nos maux, et parfois on se taisait, profitant de la douce mélodie des musiques sortant droit des hauts-parleurs de nos téléphones.
Et je me souviens comment tu prenais ma main, comme si c'était la première fois.
Et je te sentais tourner la tête vers moi, je savais que tu espérais que je la tourne aussi, et qu'on puisse juste s'échanger un doux sourire. Je le faisais, juste pour pouvoir te regarder.
Chaque fois, je me disais que j'étais tellement chanceux. Chanceux d'avoir quelqu'un qui m'aime comme tu le faisais, qui me regarde comme tu me regardais.
Quand on chantait à tue-tête se foutant du regard des personnes aux alentours. Et pourtant, combien de regards nous attirions à hurler notre bonheur.
Et l'hiver, quand on lorsqu'on partageait cette énorme couverture rose que tu m'avais supplié d'acheter ? Je la trouvais ridicule et laid, aujourd'hui je serais prêt à tout pour m'enrouler une dernière fois à l'intérieur.
Et ces pulls de Noël ridicules que ta mère nous achetés chaque année ? On les trouvait horrible mais on finissait toujours par les porter, leur chaleur était agréable.
Pas aussi agréable que la chaleur de ton corps la nuit, lorsque l'on échangeait notre amour sans échangeait de paroles.
Je me souviens du jour où l'on a assisté à ce mariage dans ta famille et quand je t'ai vu te préparer, je me suis promis qu'un jour, c'est nos qui seront à la place de ces mariés.
Aujourd'hui je m'en veux de ne pas l'avoir fait avant.
C'est trop tard.
Je suis toujours en retard, c'est ce que tu avais l'habitude de me reprocher.
On s'était promis de se barrer de cette ville ensemble, et maintenant j'ai peur de la quitter, parce que je suis seul, sans toi.
Et je sais que tu m'avais dis de continuer, mais j'ai aucune idée de comment m'y prendre.
Mais aujourd'hui c'est décidé, je pars. Je n'en ai aucune envie, mais je dois le faire.
Jamais je n'oublierai tous les bons moments.
Et merde, chaque mètre qui m'éloigne de cette ville, je sens mon coeur se brisait un peu plus, comme la dernière fois où je t'ai vu.
On avait dit qu'on s'aimerait jusqu'à la fin de notre vie, et même après la fin de la tienne, je t'aime encore.
Je déteste les adieux, mais il est temps.
Choi Youngjae, je t'ai aimé, et je ne pense pas que je serais capable d'aimer quelqu'un comme je t'aimais toi, mais pour toi, je vais essayer.
VOUS LISEZ
good times ; cyj - ijb
FanfictionJe vais continuer, sans toi ou où Jaebum doit continuer d'avancer seul, sans Youngjae. inspired by music #2