Me détestera tu?

Chapitre 5

Kino vit le regard suspicieux de la déesse. Il l'avait invité à discuter autour d'un café mais ne savait pas vraiment quoi répondre à ses questions.

- Qu'est-ce qu'Alice t'a dis?
- Rien d'important. Elle pense que ton dieu n'a rien à craindre en Afrique.
- Mais...
- Je sais que tu es inquiète mais tu devrais vraiment lui laisser de l'air.

La déesse pris une gorgée de son café et regarda par la fenêtre. Kino ne savait pas pourquoi la culpabilité le rongeait. Il n'avait pourtant rien fait de mal. Pourtant pour la première fois, il eut un doute sur les méthodes qu'Alice utilisé.

- Je peux te poser une question, Éris.
- Bien sur.
- Comment est-ce que toi et Arès vous êtes devenu aussi proche...je veux dire tu n'as pas l'air d'aimer provoqué la discorde alors que lui a l'air de prendre plaisir à la guerre.
- Cela est bien plus complexe que ça.
- Avec toi rien n'est simple alors vas y, je suis tout ouïe.
- Arès n'aime pas la guerre. Il aime les guerriers. Il aime les sensations qu'il a au travers d'une guerre. Protéger et être protégé, après tout c'est la seule chose qu'il sait faire.
- Je vois, et comme ta discorde provoque très souvent des catastrophes alors il reste près de toi.
- C'est exactement ça.

Kino se sentait absorbé par son récit. Les dieux étaient pour lui, un sujet qu'il ne voulait jamais abordé mais Éris était différente. Tout ce qui la concernait était fascinant.

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Éris ce sentait plus proche de Kino avec leur conversation et elle aussi avait des questions à lui poser.

- Qui sont tes parents?
- Ma mère est humaine alors je suppose que tu parle de mon père, Fukurokuju.
- Le dieu japonais?
- Richesse et bonheur l'accompagne wouhou...
- Sarcasme?
- Trop de bonheur est impossible à supporté durant tout une vie.
- Je ne vois pas comment.
- Je suis désolé mais je n'aime pas parler de cela.
- Est-ce que tu me détestes maintenant?
- Quoi?! Non!

La déesse eut un sourire qui fit chavirer le cœur du jeune homme. Il ressentait une chaleur l'envahir et une émotion qu'il n'avait jamais ressentit avant apparut.

- Je dois retourner voir Alice.
- Quoi? maintenant!
- Je suis désolé, on se voit plus tard.
- Mais...Kino.

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Le dieu disparu devant les yeux d'Eris qui on resta bouche-béé. La pièce se remplit alors de cris de rage mais tout la haine qui l'entourer fut couvert par la solitude de son cœur. Devait-elle le suivre?

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- Alice!
- Wow...pourquoi tant de panique?
- Je crois que je vais bientôt mourir!
- Non, ce n'est pas le cas.
- Mais j'ai chaud et j'ai du mal à réfléchir. Ma respiration n'arrête pas de s'accélérer sans raison.
- Oh mais il y a une raison, elle s'appelle Éris.
- Pourquoi Éris serait-elle la raison de mon état?
- Parce que tu l'aimes.
- Quoi?! Bien sûr que non.
- N'es-tu pas heureux avec elle?
- Je ne suis jamais heureux, je rends heureux.
- Bien. Si cela te convient de quoi que ce soit, moi j'ai d'autres choses de prévues. Ne me contacte plus de toute façon tu ne pourras plus.

Alice disparu laissant le dieu à ses réflexions. Pouvait-il vraiment être amoureux? Il sortit ses lunettes et grinça des dents. L'amour et le bonheur n'ont pas leurs places dans sa vie, seul compte le besoin. Il n'éprouvait et n'éprouverai rien pour la déesse sa présence était juste nécessaire.

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Peter soupira de soulagement dans les bras d'Alice. Une semaine était bien trop court pour lui. Mais il savait que son égoïsme pourrait être un danger. Il posa ses lèvres sur le front de la jeune femme et la vit papillonner des yeux.

- C'est si calme...

Alice resserra son étreinte, bercer par les doux battement du cœur de Peter.

- J'ai un petit creux...
- Je vois...même sans tes dons, tu reste Alice.

Le jeune homme souri et se leva, pour marcher en direction de la cuisine. Il se sentait tellement normal en se moment même, qu'il aurait voulut que cela dure une éternité.

- J'aime beaucoup les œufs.
- Je sais, ne t'inquiète pas. Pas trop baveux, ni trop salé.

Alice s'installa au comptoir et le regarda cuisiner.

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Éris soupira de tristesse. Son immortel n'était pas heureux et cette nouvelle lui brisa le cœur. Elle aurait voulu qu'il ressente le même bonheur qu'elle, lorsqu'elle était à ses côtés. Peut-être devait-elle l'aider à être plus heureux. Elle décida de le rejoindre et le trouva endormi au comptoir de son café qui était fermé. La déesse ne put retenir un sourire lorsqu'elle se rapprocha. Il semblait plus beau lorsqu'il dormait. Éris remarqua alors que le jeune homme ne portait pas ses lunettes lorsqu'il dormais. N'avait il pas peur que des personnes soit attiré par son charme? Elle le regarda de plus près et remarqua qu'il semblait faire un cauchemar. La déesse s'apprêtait à le calmer mais a peine l'eut elle toucher qu'il lui tordit le bras.

- Éris?!
- Tu peux me lâcher. Tu me fais mal.
- Désolé. Mais qu'est-ce que tu fais ici? Tu viens encore pour me questionner sur ton garde du corps?
- Non...je...je voulais juste passé un peu de temps avec toi...
- Pourquoi? Tu es tombé sous mon charme?
- Quoi?! Non! Je...laisse tomber s'était une mauvaise idée.

Éris se prépara à partir mais le jeune homme la retint par le bras.

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Après le cauchemar qu'il venait de faire Kino ne voulait pas rester tout seul et cette déesse était la première à le repoussée. Bizarrement cela le mit en confiance. Il voulait qu'elle reste.

- Ne t'en vas pas, s'il te plaît.
- Tu veux que je reste?
- J'ai pas envie de rester seul et toi non plus alors reste.
- Bien mais a une condition.
- Laquelle?
- Je veux tout savoir de toi. Comment est-ce qu'une personne peut ne plus croire au bonheur? J'aimerai le savoir.
- Tu veux connaître mon histoire?
- C'est exacte. C'est ma condition.
- Bien, laisse moi juste un moment.

Kino regarda derrière lui et attrapa l'alcool le plus fort qu'il avait en boutique. Il en prit plusieurs gorgée et souria, c'est bon il était prêt.

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Et voilà un nouveau chapitre n'hésitez pas à commenter.